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| Bilan CDM pour l'equipe de France | |
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Admin Admin
Nombre de messages : 6983 Age : 59 Localisation : Clermont-Ferrand Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Bilan CDM pour l'equipe de France Jeu 1 Nov - 10:41 | |
| Les gros pas si souverains
Joueur par joueur, Sport24.com dresse son analyse des hommes du groupe France. Premier tome de l’analyse avec le cinq de devant. Par Vincent Guionet.
Jean-Baptiste Poux Préféré à Nicolas Mas dans le rôle de joker sur le banc des remplaçants, Jean-Baptiste Poux a su séduire l’encadrement quant à sa polyvalence sur les deux flancs de la mêlée. Titulaire face à la Namibie, la Géorgie et l’Argentine (pour la petite finale), le Toulousain a confirmé ses bonnes dispositions dans le jeu comme également à chacune de ses trois rentrées sur le pré (Irlande, Nouvelle-Zélande, Angleterre).
Olivier Milloud Depuis longtemps intégré au groupe France, le Berjallien est devenu cette année un titulaire en puissance depuis les pépins physiques de Sylvain Marconnet. Solide en mêlée fermée, Milloud s’est aussi révélé précieux par son abattage défensif. Par la suite diminué par une cervicalgie depuis la rencontre de Cardiff, il a souffert le martyr face à un Phil Vickery des grands jours.
Nicolas Mas Appelé dans le groupe tricolore courant août en tant que sparring-partner puis confirmé après le forfait confirmé de Sylvain Marconnet, Nicolas Mas n’avait assurément pas le meilleur rôle. Privé d’une partie de la préparation physique, le Catalan aurait pu être handicapé mais sa belle activité face à l’Angleterre en match de préparation a prouvé le contraire. Devancé par Poux pour le strapontin de remplaçant de luxe, Mas a seulement débuté la petite finale dans la peau d’un titulaire. Un choix forcément difficile pour un joueur qui représente pourtant comme la relève de la mêlée Bleue.
Pieter De Villiers Elément incontournable du pack tricolore, Pieter De Villiers a parfaitement tenu son rôle de taulier dans le groupe France. Solide en mêlée, le Parisien a encore été précieux en défense et actif dans les rucks. En manque de compétition au début du Mondial, le pilier d’origine sud-africaine a enchaîné les titularisations et les prestations sans faille. Et s’il a su mettre à mal Tony Woodcock en quart de finale, il a été bien bousculé par Sheridan en demie et a semblé incapable de remettre les siens dans le bon sens. Une fin de carrière injuste après huit solides années en Bleu.
Dimitri Szarzewski Préféré à Sébastien Bruno pour le poste de talonneur remplaçant, le Parisien a su apporter ses qualités physiques et son dynamisme dans le jeu. Très bon plaqueur, Szarzewski a apporté la fraîcheur qu’on attendait de lui mais ses approximations au lancer constituent bien un lourd handicap à ce niveau de la compétition. Souvent emporté par son enthousiasme, le talonneur parisien doit encore se discipliner comme sur ce malheureux plaquage haut sur Jason Robinson en demi-finale.
Raphaël Ibanez Propulsé capitaine des Bleus depuis la longue convalescence de Fabien Pelous, Raphaël Ibanez était logiquement promis à un fauteuil de titulaire. Impérial lors du dernier Tournoi des VI Nations, le Landais n’a malheureusement pas été à la hauteur durant ce Mondial. Impuissant lors de la défaite inaugurale, puis blessé au pharynx face à la Namibie, le capitaine tricolore n’a pas semblé en mesure de rassembler et de guider ses hommes dans les moments difficiles. Une probable triste fin de carrière pour le talonneur le plus capé du globe, nommé à 41e reprises capitaine du XV de France.
Sébastien Bruno Régulièrement sélectionné dans le groupe France, Sébastien Bruno n’a jamais réussi à s’imposer sur la durée, la faute à un capitaine de concurrent et au dynamisme de Szarzewski. Et pourtant, le joueur des Sharks ne méritait pas ce fauteuil en tribune. Solide défenseur, précis en touche et surtout très fort en mêlée fermée, Bruno n’a pas séduit l’encadrement malgré une belle performance et un essai tout en puissance face à la Géorgie pour sa seule titularisation du Mondial.
Jérôme Thion «La Machine» mérite bien son surnom. A l’exception du match face à la Namibie, le joueur du Biarritz Olympique a joué tous les matches du XV de France dans leur intégralité. Véritable poutre du pack tricolore, Thion a très rarement déçu avec la tunique bleue et son Mondial confirme cette tendance. Solide en défense et très précieux en mêlée fermée, le deuxième ligne sait assurément ce que travail de l’ombre signifie.
Fabien Pelous Retenu dans le groupe France après une saison mitigée car fortement amputée pour cause d’une grosse entorse de la cheville, Fabien Pelous devait apporter son aura et son expérience aux Tricolores. Si le Toulousain sembla affûté lors du premier acte du match d’ouverture, son rendement sur le terrain parut par la suite limité et l’homme aux 118 capes n’a jamais semblé pesé de tout son poids dans le jeu français. Régulièrement sorti à l’heure de jeu, le désormais recordman des sélections bleues a raté sa sortie.
Lionel Nallet C’est assurément le grand perdant du groupe France. Impressionnant de régularité et d’efficacité depuis son retour en Bleu fin 2005, le Castrais a été mis au placard par la présence dans le groupe de Pelous. Titulaire face à la Namibie et la Géorgie, Nallet a pourtant démontré un impressionnant abattage avec notamment 3 essais marqués en deux rencontres mais l’encadrement lui a préféré l’expérimenté Pelous. Moins en vue face aux Pumas lors du dernier match, le Castrais méritait certainement bien mieux lors de cette Coupe du Monde.
Sébastien Chabal Propulsé mascotte du XV de France grâce à son look d’homme de Cro-Magnon, et ce malgré un statut de remplaçant, Sébastien Chabal a fait du Chabal, ni plus, ni moins. Si son superbe essai alliant vitesse et puissance face à la Namibie a mis tout l’Hexagone dans sa poche, Chabal n’a pas apporté ce supplément de fraîcheur que l’encadrement souhaitait. Titulaire sans trop convaincre face à la Namibie et l’Irlande, Chabal avait l’étiquette d’impact player pour enfoncer des défenses déjà fatiguées. Solide défenseur, combattif dans les rucks, le joueur des Sharks a montré une belle santé. Mais sa puissance et sa volonté n’auront pas suffi à remettre le XV de France dans le sens de la marche
Au four et au moulin
L'heure des bilans a sonné. Joueur par joueur, Sport24.com dresse son analyse des hommes du groupe France. Deuxième volet de l’analyse avec la troisième ligne passée au crible. Par Vincent Guionet.
Serge Betsen Pour son probable ultime défi international, le Biarrot s’attendait sûrement à une meilleure fin mais l’infatigable faucheuse du XV de France ne connaîtra malheureusement pas la consécration. A 34 ans, Betsen a pourtant tout donné sur le terrain en plaquant et en grattant à tour de bras… en vain. Toujours aussi précieux pour son abattage défensif, le Biarrot a curieusement manqué le match ou les Bleus ont le plus défendu. Sorti sur KO face à la Nouvelle-Zélande, Betsen n’a pas contribué aux 178 plaquages tricolores… C’est dire la prestation de ses coéquipiers ce jour-là.
Julien Bonnaire Non titularisé pour le match d’ouverture, le futur Clermontois a rapidement su se rendre indispensable. Entré en lieu et place d’un Rémy Martin malheureux, Bonnaire a vite apporté sa rigueur défensive et surtout sa science des airs. Véritable tour de contrôle aérienne, il est le joueur le plus utilisé de la troisième ligne, preuve de son rayonnement dans le jeu des Bleus.
Imanol Harinordoquy En concurrence avec Julien Bonnaire pour prendre le couloir de la troisième ligne, le Biarrot a rendu une copie propre à chacune de ses apparitions. Bon défenseur et imperturbable dans le jeu aérien, Harinordoquy a été devancé par un Bonnaire impeccable dans la tête du sélectionneur. Reste que le Biarrot a séduit par sa polyvalence et son implication, récoltant pour les matches couperets le fauteuil de troisième ligne remplaçant.
Thierry Dusautoir Appelé de dernière minute pour suppléer le forfait d’Elvis Vermeulen, Thierry Dusautoir est sans conteste la révélation française du Mondial. Arrivé avec un statut de remplaçant, le Toulousain a vite gagné ses galons de titulaire grâce à des prestations haut de gamme. Très solide en défense et pas maladroit dans les airs, Dusautoir a surtout su faire parler sa puissance dans le rôle de perce-muraille face à la Namibie et l’Irlande. Logiquement titularisé pour les phases finales, l’ancien Biarrot a été impressionnant, découpant tous ceux qui se présentaient à lui, et marquant l’essai de la révolte face aux Blacks. On a assurément pas fini d’entendre parler de lui.
Yannick Nyanga Sélectionné pour ses qualités de puncheur, Yannick Nyanga avait l’ambition de faire son trou en Bleu. Mais avec l’aura de Betsen et l’éclosion de Dusautoir, le Toulousain a souvent du se contenter de la banquette de spectateur. Titulaire face à la Namibie et la Géorgie, Nyanga a été logiquement rappelé pour la petite finale face aux Pumas. La retraite probable de Betsen devrait lui permettre de prendre prochainement une tout autre dimension en Bleu.
Rémy Martin Titularisé pour le match d’ouverture, Rémy Martin a perdu très gros lors de ce match face aux Pumas. Peu à son avantage dans le jeu, son physique n’apportant pas les fruits espérés, le flanker parisien a vu l’une de ses passes interceptée pour l’unique essai argentin. Sorti du groupe par la suite, il a été spectateur de la dynamique retrouvée des Bleus. Rentré en cours de jeu face à la Namibie et l’Argentine (pour la petite finale), Martin peut regretter ce faible lot de consolation.
Dernière édition par Admin le Dim 16 Mar - 23:33, édité 3 fois | |
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| Sujet: Re: Bilan CDM pour l'equipe de France Jeu 1 Nov - 10:43 | |
| Une charnière qui coince Après les avants, Sport24.com continue son débriefing du Mondial avec les arrières. Joueur par joueur, mettons donc en lumière la prestation de la charnière Bleue. Par Vincent Guionet.
Pierre Mignoni Titulaire incontestable à la mêlée depuis le dernier Tounroi des VI Nations, Pierre Mignoni n’a pas eu le rendement escompté durant ce Mondial. Bousculé au même titre que ses avants lors du match d’ouverture, le Clermontois n’a pas pesé sur le jeu. Mis un temps de côté, le joueur est ensuite victime d’une déchirure à la cuisse face à la Géorgie, blessure qui l'a condamne pour participer aux phases finales. Entré en jeu lors de la petite finale, le Clermontois n'a pas su remettre le jeu des Bleus à l'endroit face aux Pumas.
Jean-Baptiste Elissalde Numéro deux de la hiérarchie des demis de mêlée à l’entame de la compétition, Jean-Baptiste Elissalde a su saisir sa chance en vol. Titularisé face à la Namibie puis l’Irlande, le Toulousain impressionne par sa bonne animation du jeu et par la précision de son jeu au pied. Auteur de plusieurs caviars durant la compétition (comme la passe au pied pour Vincent Clerc face à l’Irlande), il profite également de la blessure malheureuse de Mignoni pour prendre seul les rênes de la mêlée tricolore. Volontaire face aux Blacks, Elissalde s’est ensuite noyé comme ses partenaires face à la pression anglaise.
David Skrela Comme son compère Pierre Mignoni, David Skrela sortait d’un Tournoi des VI Nations réussi mais il a eu le désavantage de participer à l’humiliation face aux Pumas. Blessé au tendon d’Achille face à l’Argentine, le Parisien est laissé au repos pour deux rencontres avant de revenir face à la Géorgie au poste de trois-quarts centre. Réutilisé au centre pour la petite finale, Skrela remplit parfaitement sa mission mais l’ancien joueur de Colomiers a clairement laissé passer sa chance à l’ouverture et les bonnes prestations de Michalak puis de Beauxis n’ont fait que renforcer ce sentiment.
Frédéric Michalak Oublié pour le match d’ouverture, Frédéric Michalak endosse le maillot de sauveur pour les rencontres face à la Namibie et l’Irlande. Reste que si le Toulousain remplit sa fonction d’animateur de jeu, le manque de longueur dans son jeu au pied continue de le pénaliser… Et le superbe match de Beauxis face à la Géorgie dans ce compartiment du jeu lui sera fatal. Propulsé remplaçant lors des phases finales, Michalak ronge son frein avant d’entrer en jeu et de sauver la patrie d’une fulgurante accélération face aux Blacks. Relégué au rang d’impact player face aux Blacks et à l’Angleterre, l’ancien ouvreur du XV de France a beaucoup tenté lors de la petite finale... en vain. Dommage qu’il s’éloigne du groupe Bleu pour un an avec son transfert en Afrique du Sud…
Lionel Beauxis Invité surprise du groupe de Bernard Laporte, Lionel Beauxis entame la compétition avec l’étiquette de numéro trois à l’ouverture. Mais rapidement, les pépins de Skrela conjugués à l’irrégularité de Michalak lui donnent l’occasion de s’illustrer. Entré en jeu face à la Namibie et l’Irlande, le jeune parisien réussit un match plein face à la Géorgie et tape dans l’œil du sélectionneur. Titularisé pour les phases finales, l’ancien Palois fait parler sa puissance au pied et malgré la défaite en demies, on devrait rapidement le revoir sous la tunique Bleue | |
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| Sujet: Re: Bilan CDM pour l'equipe de France Jeu 1 Nov - 10:45 | |
| Des arrières bridés
Dernier volet du bilan de la Coupe du Monde de l’équipe de France avec l’attention portée sur les lignes arrières. Par Mathieu Idiart.
Vincent Clerc L’une des grandes satisfactions tricolores de la compétition. Régulièrement sous-estimé par Bernard Laporte, le Toulousain a gagné ses galons de titulaire en cours d’exercice au prix notamment d’un doublé salvateur contre l’Irlande. Meilleur marqueur d’essai français du Mondial, l’ancien ailier grenoblois a démontré, par sa vitesse et ses crochets, qu’il figurait parmi les meilleurs spécialistes dans le monde à son poste. Clerc devrait enfin s’installer chez les Bleus.
Christophe Dominici Pour son troisième Mondial et probablement sa dernière grande compétition internationale, Christophe Dominici rêvait d’une fin en apothéose. Le rêve a viré au cauchemar. Mis à l’index après sa sortie ratée face à l’Argentine, le Parisien a mal vécu son éviction et le fait d’avoir à prouver sa valeur contre la Géorgie. Son retour dans le groupe lors des phases finales n’a pas été une réussite et Dominici a manqué au final sa sortie internationale.
Cédric Heymans Le symbole des errements tactiques de Bernard Laporte. Propulsé à l’arrière pour le match d’ouverture, le Toulousain a rendu des services à ce poste mais son manque de vécu a parfois été criant. Plus à l’aise sur son aile, il a apporté un jeu au pied assez efficace mais n’a jamais réussi à déstabiliser les défenses adverses par ses courses.
Aurélien Rougerie Titulaire lors du match d’ouverture, le grand blond avait été l’un des rares Français à ne pas décevoir face aux Pumas. Le Clermontois allait pourtant vivre les gros matches suivant depuis les tribunes. Un choix toujours aussi incompréhensible au vu des performances de Rougerie.
Yannick Jauzion La Coupe du Monde a confirmé ses difficultés du moment. Celui qui était considéré, il y a encore peu, comme le meilleur spécialiste à son poste a perdu son statut de titulaire en phase de poules avant de se reprendre et de livrer une partie consistante en défense face aux Blacks. Malheureusement sans suite pour le Columérin très loin de son niveau durant cette Coupe du Monde.
David Marty Le Perpignanais a su faire fructifier la confiance que Bernard Laporte avait à son égard. David Marty a ainsi bénéficié d’un temps de jeu conséquent mais n’en a pas toujours fait bon usage. Intéressant en percussion mais limité dans la création, le Catalan a également commis beaucoup de fautes de main coupables.
Damien Traille Une Coupe du Monde à vite oublier pour le Biarrot. Damien Traille a pourtant été solide dans l’ensemble mais sa tergiversation sur l’essai anglais en demi-finales ternit son bilan et devrait le hanter pendant de nombreux mois. Dommage car l’ancien Palois avait su répondre présent à l’arrière en quart en soulageant les Bleus au pied et en initiant l’essai de la victoire.
Clément Poitrenaud L’un des plus meurtris à l’issue de cette Coupe du Monde. Seul spécialiste à l’arrière, Clément Poitrenaud s’attendait à débuter contre les Pumas. Il prendra une première gifle en voyant Heymans titularisé. Relancé après un bon match contre l’Irlande, il subira un deuxième affront avec le choix de Traille à partir des quarts. Poitrenaud a également mal vécu sa médiatisation forcée après qu’il a lu la lettre de Guy Môquet à ses coéquipiers, avant le match d’ouverture, à la demande de Bernard Laporte. | |
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