Julien Bonnaire, le troisième-ligne international, fraîchement débarqué à Clermont, va connaître sa première titularisation sous le maillot clermontois face à Montpellier samedi (17h30), dans un stade Marcel-Michelin qui va faire le plein.
Julien, comment vous sentez-vous ?
Tout va bien. J'ai retrouvé le chemin de l'entraînement cette semaine. C'est reparti!
Bien installé du côté de Clermont ?
Oui, nous avons eu pas mal de chose à faire la semaine dernière avec l'installation de la maison. AU niveau des repères, ça va de mieux en mieux, même s'il a fallu quelques jours pour s'adapter.
Le Mondial est-il complètement oublié ?
Il y a toujours ce sentiment d'inachevé, cette déception sur la demi-finale, d'avoir perdu face à une équipe qui ne nous était pas supérieure. Un sentiment de frustration qui a du mal à s'effacer. Mais c'est le sport de haut niveau...
Ce week-end, vous allez faire votre première apparition sous le maillot de Clermont, à domicile, une bonne entrée en matière ?
C'est parti! Même s'il j'ai pas mal de chose à apprendre, comme les combinaisons en touche. J'espère qu'il y aura une belle opposition pour les nombreux supporters qui viendront au stade. En plus, c'est la première de la saison...
N'est-ce pas difficile de se remettre dans le bain du championnat après ces trois mois et cette aventure avec l'équipe de France ?
C'est vrai que ce n'est pas évident. Vous avez plus envie de couper un mois et de partir en vacances pour décompresser. Mais pour ma part, c'est peut-être plus facile car je change de club, donc il y a de la nouveauté. Je me rappelle, après les sept semaines du Tournoi, j'avais eu du mal à me remettre à l'entraînement. Là, ce n'est pas le cas car je découvre un nouveau club. J'aurai aimé couper plus, mais le staff en est conscient et les entraîneurs sauront nous laisser du repos en cours de saison pour nous régénérer.
Quels sont vos objectifs à Clermont ?
Lever le Bouclier. Pour ça, il faudra être le plus régulier possible et essayer de ne pas échouer sur la dernière marche.
Est-ce un nouveau départ pour vous ?
Oui, ça change tout. J'ai toujours évolué à Bourgoin ou à côté. Ma famille est sur Bourgoin. Mais c'était le moment. J'avais besoin de me remettre en questions et de découvrir autre chose, pour continuer à progresser. C'est une nouvelle étape dans ma carrière.
Vous accueillez Montpellier, avec sa jeune garde. A quel type de rencontre vous attendez-vous ?
C'est toujours compliqué face à Montpellier. De toute façon, il n'y a plus de petites équipes. On s'attend à un match difficile, mais si nous mettons les bons ingrédients, nous avons la qualité pour gagner ce match. C'est le premier match à la maison, il faut tout donner. Sans oublier de se faire plaisir car c'est le plus important.
Propos recueillis par Maxime Raulin-Rugbyhebdo