Comme chaque saison, la Ligue Nationale de Rugby et la Fédération Française de Rugby, par le biais de la Commission Formation FFR/LNR ont récemment rendu les bons et mauvais points concernant la formation à la française des clubs pros.
Ainsi, 28 centres de formation de Top 14 et Pro D2 étaient considérés, ceux de Blagnac et du Racing-Métro n'étant pas agréés.
Depuis que le rugby pro a été créé en France (1995), il s'agit de la cinquième fois d'affilée que cette évaluation est réalisée. Comme le rappelle la commission, les critères pris en compte concernent les infrastructures du centre, l'organisation de la formation sportive et du suivi médical, l'organisation de la formation scolaire, universitaire et professionnelle et enfin, l'efficacité du centre sur le plan sportif et sur le plan des résultats scolaires.
Le but d'un tel classement en trois catégories ? En tout premier lieu, tirer la formation hexagonale vers le haut et permettre au rugby tricolore de faire éclore ses plus belles pousses. Ensuite, la catégorie attribuée détermine le montant de l'aide financière attribuée par la LNR tout en influant sur le montant de l'indemnité de formation due au club formateur en cas de départ du joueur.
Ainsi, les clubs de la catégorie 1 se voient attribuer une dotation de 62 500 Euros , ceux de la catégorie 2, une sommes de 41 667 Euros et ceux appartenant à la catégorie 3, un montant de 20 833 Euros. Des sommes non négligeables et encourageantes afin que le vivier du rugby français ne cesse d'être entretenu.
Catégorie 1 :
Bourgoin, Brive, ASM Clermont-Auvergne, Montpellier, Perpignan et Toulouse.
Catégorie 2 :
Agen, Auch, Castres, La Rochelle, Pau, Stade Français, Tarbes et Toulon.
Catégorie 3 :
Albi, Aurillac, Bayonne, Béziers, Biarritz, Bordeaux-Bègles, Dax, Grenoble, Limoges, Lyon, Mont-de-Marsan, Montauban, Narbonne et Oyonnax.
RugbyHebdo-LNR