ASM / Paris

C'est une équipe très rajeunie que Fabien Galthié a décidé d'aligner pour le déplacement à Clermont (dimanche, 15h). Deux raisons à ce choix de l'entraîneur parisien. Le nombre très important d'absents entre les slécetionnés (Skrela, Szarzewski, Taylor, Parisse, Mi. Bermamasco, Bastareaud) et les blessés (De Villiers, Roncero, Papé, Du Plooy, Drozdz, Burban, Martin, Rabadan, Fillol, Dominici, Jeanjean, Liebenberg, Messina, Milton, Saubade, Corleto), sans oublier la suspension de Mauro Bergamasco. Fabien Galthié espère simplement le retour de Lionel Beauxis. Son choix est également dicté par le match capital entre le Stade Français et le Stade Toulousain le week-end suivant au Stade de France.

Le XV de départ :
Camara - Arias, Boussès, Jacquet, Burgaud - (o) Paillaugue, (m) Bouhraoua - Dibel , Charlon , Hirèche - Lokotui, Maréchal - Ledesma, Weber, Montanella.

Remplaçants : Marconnet, Blin, Marchois, Simutoga, Albouy, Glas, Beauxis ou Hernandez.

Perso je serais d'avis de mettre , Mignoni , James , Ledesma , Rougerie sur le banc et repartir avec une charnière Pic - King , Baby ( qui revient ) en 15 , Bai Garcia au centre et Nalaga et Delasau aux ailes

Devant les 2 georgiens avec Smit au talon

Jacquet , Samson avec Privat sur le banc

Sam en 8 avec Etien et Alexandre aux ailes !

Si Paris a décidé d'envoyer ses jeunes à Clermont pour le choc de la quatorzième journée, dimanche, Clermont fait confiance à la grosse équipe. Aurélien Rougerie, non retenu avec les Bleus, est dans le groupe. Julien Bonnaire, Elvis Vermeulen, Julien Malzieu, Anthony Floch et Gonzalo Canale sont, eux, en sélection. Grant Esterhuizen (déchirure cuisse) et Thomas Domingo (ischio) sont blessés et Alexandre Audebert, suspendu, est requalifié le 19 mars.

Le groupe clermontois

Avants : Laurent Emmanuelli, John Smit, Mario Ledesma, Martin Scelzo, Davit Zirakashvili, Loïc Jacquet, Christophe Samson, Thibaut Privat, Fabien Alexandre, Sam Broomhall, Jamie Cudmore, Emmanuel Etien
Arrières : Pierre Mignoni, John Senio, Brock James, Seremaia Baï, Pierre-Emmanuel Garcia, Marius Joubert, Aurélien Rougerie, Vilimoni Delasau, Napolioni Nalaga, Benoît Baby

ASM Clermont Auvergne 50 - 12 Stade Français


ASM : Essai(s) B.James 13' - P.Mignoni 18' - N.Nalaga 22' - M.Scelzo 27' - B.James 32' - N.Nalaga 55' - V.Delasau 64'

Transformations B.James 14' - B.James 19' - B.James 23' - B.James 28' - B.James 32' - B.James 64'

Pénalité B.James 2'

Paris :Essai(s) R.Dibel 68' - J.Hernandez 80'

Transformation L.Beauxis 67'

Voilà une belle revanche sur le 1er match volé au SDF !

B.J. et Baby au top ! Le reste de l'equipe au top comme dab !

LE LOUP A DÉVORÉ L'AGNEAU

Le "faux choc" s'est soldé dimanche par une très nette victoire (50-12) de Clermont sur Paris qui présentait une équipe d'espoirs.

Brock James a inscrit 25 des 50 points de l'ASM face au Stade Français. (L'Equipe)

Une affiche qui n'en était une que sur le papier. A Marcel-Michelin, chez son grand rival de la saison dernière, le Stade Français composé aux deux tiers de jeunes issus de son centre de formation, n'a pas pesé lourd, encaissant sa plus lourde défaite depuis longtemps (12-50). Un résultat ne voulant néanmoins pas dire grand chose tant le déséquilibre des forces était grand entre un Clermont-Auvergne pratiquement au complet et qui a confirmé son classement (2e à six points du leader toulousain) et des Parisiens dont l'effectif était trop chamboulé par une hécatombe d'absents et de blessés (vingt-quatre au total). Paris, toujours troisième mais talonné par une meute de prétendants aux demi-finales, doit maintenant terminer son redoutable mois de mars par la réception de Toulouse au Stade de France et un voyage à Bayonne...

L'Equipe.fr

Rien à ajouter sur tes commentaires,si ce n'est la compréhensible baisse de rigueur en seconde mi-temps.
C'est vrai aussi que baby semble s'intégrer de mieux en mieux et par la meme trouver ses marques.

Il etait pas utile d'humilier Paris + que ça !

Oui c'est vrai ! Content de revoir B.J. au Top et Baby qui retrouve son vrai niveau !

Tout à été bon sur ce match !

Nalaga devient meilleur marqueur du club avec 6 Essais !

Clermont a été impitoyable pour les jeunes espoirs parisiens (50-12). La première période fut un châtiment constant avant que les Parisiens ne fassent jeu égal avec les Clermontois durant la seconde période. Clermont empoche le bonus offensif et revient à six points de Toulouse. Paris reste troisième mais vient de griller un joker.

Le Stade Français avait fait le déplacement avec une équipe largement remaniée, en raison des blessures et des sélections, alors que Clermont affichait un XV type capable de s'imposer sur tous les terrains de France. Et dès les premières minutes la densité physique penchait largement du côté auvergnat et James ouvrait le score dès la première minute suite à une faute au sol de la défense parisienne (3-0). Le match s'annonçait dur pour les jeunes Parisiens qui subissaient les assauts des Clermontois sur chaque ballon. Et si Camara allumait une mèche jusque dans le camp auvergnat, le jeu se cantonnait chez les Parisiens avec un danger permanent que concrétisait un essai de Borck James à la treizième minute (10-0).

Le monstre à seize pattes dévorait tout sur son passage

La mêlée clermontoise torturait celle du Stade Français devant sa ligne et après plusieurs tentatives, c'était Pierre Mignoni qui prenait l'intervalle et qui inscrivait le deuxième essai de Clermont (17-0). Vingt minutes de jeu et les Parisiens étaient déjà en perte de repères et n'avaient surtout jamais pu porter le danger dans le camp clermontois. La leçon risquait d'être lourde pour les espoirs parisiens, d'autant que Nalaga inscrivait un troisième essai en force en emportant avec lui trois défenseurs stadistes (des poids plumes, il est vrai). Clermont menait 24-0 et tenait déjà son bonus offensif. Pas de quoi clamer l'apétit du monstre avec un quatrième essai inscrit par Scelzo (31-0). La première demi-heure de jeu avait été terrible pour les Parisiens. Une combinaison Joubert-James envoyait l'ouvreur clermontois inscrire son deuxième essai personnel pour un festival clermontois qui s'apparentait à un cavalier seul presque gênant (38-0). Les Parisiens ne pouvaient faire autre chose que de se consumer en défense, le danger jaunard venant de chaque prise de balle et de chaque joueur dans un match totalement déséquilibré. La pause était la bienvenue.

Les Parisiens trouvent l'équilibre

La seconde période commençait sur le même tempo avec des jaunards avides de châtier les jeunes Parisiens. Les premiers points se faisaient attendre et le jeune Paillaugue manquait l'ouverture du score pour le Stade Français. Les Clermontois semblaient moins appliqués dans le dernier geste et ne dominaient plus autant le match. De là à dire qu'ils étaient en danger, il ne fallait tout de même pas exagérer. Mais leurs approximations permettaient aux joueurs du Stade Français de rester dans le match. C'est alors que Nalaga réveilla les troupes jaunardes avec une percée qui se terminait par un plongeon dans l'en-but parisien validé par un nouvel essai que James ne transformait pas (43-0). Et même si Paris rentrait plus dans le match, le coaching clermontois portait ses fruits puisque Delasau inscrivait le septième essai (50-0). Les joueurs du Stade Français tentaient de réagir par orgueil. Ils parvenaient bien à pénétrer dans le camp auvergnat et sur un ballon mal négocié par Clermont Dibel inscrivait l'essai qui sauvait l'honneur pour le Stade Français (50-7). Un Stade Français qui montrait un visage plus séduisant avec les entrées de Marconnet, Blin, Beauxis et Hernadez. Mais Clermont ne se relâchait pas et récupérait nombre de ballons. Cependant, le match était indéniablement plus équilibré. A l'image de cette percée de Camara qui se faisait découper à quelques centimètres de la ligne clermontoise. Et à force de courage, les Parisiens inscrivaient un deuxième essai par Hernandez (50-12) pour conclure ce match. Les deux équipes avaient fait jeu égal (12-12) sur la seconde période mais Clermont avait tout fait durant la première.

Bertrand Lagacherie

Les stats sont là : 1 point par mn en 1ere mi-temps !

Les jaune et bleu n'ont pas eu à forcer leur talent face à une équipe de Paris venue avec de jeunes joueurs inexpérimentés. Dommage pour l'intérêt sportif. Tant mieux pour le classement puisque l'ASM Clermont Auvergne marque cinq points supplémentaires.



Le public a été le héros de ce match avec un magnifique tifo offert aux joueurs à leur entrée." ASM , ASM , ASM ... "


CLERMONT-FERRAND (Parc des Sports Marcel-Michelin). – ASM Clermont Auvergne bat Stade Français Paris 50-12. Mi-temps : 38-0.

Pour Clermont : sept essais de James (13e, 31e), Mignoni (18e), Nalaga (22e, 53e), Scelzo (28e), Delasau (63e) ; une pénalité (1ère) et six transformations de James.
Pour Paris : deux essais de Dibel (66e), Hernandez (79e) ; une transformation de Beauxis.

Difficile de ne pas tomber dans la facilité quand, en face de soi, la résistance n’est pas celle que l’on a l’habitude de voir. Le Stade Français, à avoir aligné une ribambelle de jeunes, s’est présenté au Parc des Sports Marcel-Michelin en victime expiatoire. Déjà, avant le coup d’envoi, le public avait mis la pression sur les frêles épaules parisiennes. Un tifo jaune et bleu et un vacarme de tous les diables avaient donné le ton. Et dès les premiers échanges, l’ASM montra toute sa détermination à prendre le match par le bon bout.
Archi dominateurs, monopolisant le ballon, les Clermontois enfilèrent les points comme les perles : James, Mignoni, Nalaga puis Scelzo avant même la demi-heure de jeu, permirent d’avoir le bonus offensif en poche. James passa une nouvelle fois derrière la ligne et, au repos, le score était sans appel : 38-0.
En seconde période, le Stade Français rivalisa un peu plus, à l’image du jeune flanker Romain Dibel qui sauva malgré tout l’honneur en inscrivant le premier essai pour les Parisiens, avant que Hernandez dans la dernière minute pointe le second. Nalaga une seconde fois, puis Delasau entré en cours de jeu alimentèrent la marque pour un score final de 50 à 12.
En définitive, le vrai héros de ce match fut le public qui ne manqua pas de soutenir son équipe pendant 80 minutes et qui, pour une première organisation de tifo géant, fut au rendez-vous. Une belle récompense pour les joueurs, mais également pour le club ASM Entreprises en Mêlées qui a financé cette opération avec Dumez Lagorsse et Atrium, et pour les supporters qui ont mis la main à la pâte en disposant tous les pay-pay clac sur les sièges des tribunes.

Texte et photo ASM CA .

BRAVO A L ASM pour ce festival et prend sa revanche génial, 5 points au compteur et en route pour la DEMIE? QUE DU BONHEUR EN JAUNE ET BLEU
BRAVO SUPER TIFO ET SUPER AMBIANCE

Le score fut large, la fête fut belle. Pas question cependant de verser dans l’euphorie. Et c’est parce qu’ils auraient préféré marquer au fer rouge une équipe de Paris mieux armée que les jaune et bleu ne se contentent pas de ce résultat et entendent bien maintenir le cap.

Un score fleuve : 50 à 12 pour l’ASM Clermont Auvergne ! Certains novices, le regard incrédule, n’ont pas compris comment le Stade Français, champion de France en titre, pouvait ainsi sombrer. Jusqu’à ce qu’on leur explique qu’en ce dimanche, Paris n’avait pas présenté ses meilleurs éléments, la faute à des sélections et à une infirmerie copieusement garnie.
Mais le rugby est ainsi fait que le respect qu’il porte haut, c’est aussi de jouer tous les coups à fond et, s’il y en a moyen, de passer une « rouste » à ses adversaires du moment, aussi jeunes ou inexpérimentés soient-ils. « On se devait de respecter les jeunes parisiens. Jouer comme on l’a fait, prendre le bonus offensif pour conforter notre place au classement, c’était les respecter. Les prendre de haut aurait signifié le contraire », précise à ce propos Laurent Emmanuelli.
Savoir également analyser cette rencontre, quasiment à sens unique, c’est aussi garder les pieds sur terre. On dit "quasiment à sens unique" car, après avoir mené 38-0 à la pause, les jaune et bleu n’ont pas imprimé le même rythme de croisière. Pour Aurélien Rougerie, « Le groupe s’était concentré toute la semaine sur l’objectif de la victoire. Nous avons rapidement trouvé les solutions, mais nous avons relâché la pression en deuxième période. Nous avons conscience que les circonstances étaient un peu exceptionnelles et que les prochaines confrontations seront plus compliquées que cela ».
Même son de cloche pour Loïc Jacquet, qui se montre même un peu plus sévère que son capitaine : « Oui, on a montré des choses en première mi-temps, mais on fait une seconde très mitigée : on manque des placages, on rend des ballons. Bref, on ne conserve pas la maîtrise du match. Il faut en tirer les enseignements ».
L’essentiel, dira-t-on, est d’avoir inscrit cinq points supplémentaires au classement. Des points qui permettent de creuser un écart significatif sur les poursuivants. Mais, déjà quelques minutes après le coup de sifflet final, tous tempéraient les ardeurs.

La phase retour ne fait que commencer et il faut à tout prix conserver la même rigueur et le même rythme pour respecter le tableau de marche.