Comme sur le terrain, Napolioni Nalaga va droit au but dans ses interviews. Ses réponses sont aussi percutantes que ses courses.
Vous êtes l'un des meilleurs marqueurs du Top 14. Souhaitez-vous faire mieux ?
Napolioni Nalaga : Oui, je veux devenir le meilleur. C'est l'un de mes objectifs. Dieu m'y aide. Comme il m'aide dans tout ce que j'entreprends.
Comment vous sentez-vous en France ? Avez-vous l'intention de rester en France à la fin de votre contrat avec Clermont ?
N. N. : Je ne suis pas encore à me pencher sur 2010 et après la fin de mon contrat, tout dépendra de mes performances. Je franchis étape après étape.
Pensez-vous pouvoir être plus fort encore ?
N. N. : Je me remets d'une opération à un genou. Mais oui, je peux être encore plus fort. Je travaille pour y arriver.
Comment vivez-vous cette nouvelle popularité ?
N. N. : Bien, très bien même ! (rires)
Avez-vous conscience d'attirer plus les regards que, par exemple, un Julien Malzieu, néo-international tricolore ?
N. N. : Peut-être, mais je n'en suis pas sûr.
Quels sont vos rapports avec Julien Malzieu, mais aussi les autres Clermontois ?
N. N. : Très bons ! Je suis même très ami avec Julien. Nous rigolons beaucoup ensemble.
Vous a-t-il été facile d'apprendre le rugby à la française ?
N. N. : Au départ, j'ai eu un peu de mal, mais maintenant, ça va plutôt bien.
Et la langue française ?
N. N. : J'apprends actuellement, mais je ne sais pas encore grand-chose.
Pourquoi avoir choisi Clermont ?
N. N. : Ils m'ont vu en 2006 avec les moins de 21 ans et ils m'ont contacté.
Vous avez l'air de prendre beaucoup de plaisir sur le terrain...
N. N. : Oui, comme tous les joueurs fidjiens. Nous aimons beaucoup ce que peut offrir le rugby.
Aviez-vous entendu parler de Napoléon avant d'arriver en France ?
N. N. : Oui, à l'école ! Certains de mes coéquipiers ont aussi décidé de me surnommer comme ça. (rires).
Êtes-vous titulaire ce week-end ? Si oui, combien d'essais allez-vous marquer ?
N. N. : Je joue ce week-end oui. Combien d'essais je vais marquer. Euh... Deux, voire plus !
Rugbyrama - Propos recueillis par Myriam Périssat