Top 14 , 1/2 finale , Toulouse / Paris

Le Stade toulousain participera à une mise au vert à Capbreton, dans les Landes avant sa demi-finale face au Stade français dimanche.

Les Toulousains partiront mardi dans la station balnéaire du sud des Landes où ils resteront jusqu'au jour de la demi-finale pour une préparation "technico-physique", ont indiqué les dirigeants.

Toulouse et Paris au vert

Afin de préparer leur demi-finale du Top 14, dimanche 22 juin à Bordeaux, le Stade Toulousain et le Stade Français vont se mettre au vert. Les haut-Garonnais se rendront mardi dans une station balnéaire des Landes, où ils effectueront leur préparation jusqu'au jour du match.

De leur côté, les Parisiens vont procéder de la manière inverse. Ils devaient rejoindre Chantilly, dans l'Oise, à l'issue de la 26e et ultime journée du championnat, et y rester jusqu'à mercredi. Le départ pour Bordeaux est prévu jeudi

.Grand bien leur fasse ! Bande de clowns ! Ah j'ai peur de jouer à Marseille !

Guy Novès a retenu un groupe de 28 joueurs pour préparer à Capbreton la demi-finale face à Perpignan disputée samedi (17h) à Marseille. Vincent Clerc et Clément Poitrenaud, toujours blessés, devraient passer la semaine en compagnie de leurs partenaires. Servat (pubalgie) et Dusautoir (genou) devraient être opérationnels. Heymans est toujours très incertain.

Avants (17) : Human, Servat, Vernet, Basualdo, Lacombe, Poux, Perugini, Montes, Hasan, Albacete, Millo-Chluski, Pelous, Lamboley, Nyanga, Sowerby, Dusautoir.

Arrières (11) : Kelleher, Elissalde, Bézy, Du Toit, Fritz, Jauzion, Kunavore, Ahotaeiloa, Médard, Donguy, Swanepoel.

Guy Novès a indiqué lundi en conférence de presse qu'il devait faire face à plusieurs incertitudes pour la demi-finale face au Stade Français dimanche.

Guy Novès :

Le Stade Français a récupéré la totalité de son effectif alors que nous avons encore des garçons comme Clément Poitrenaud et Vincent Clerc qui sont sur le bord de la route. Florian Fritz revient progressivement à son niveau mais n'a pas encore totalement récupéré. Heymans est très incertain, Dusautoir a de gros problèmes et on ne sait pas si Servat pourra jouer. On a l'impression d'être dans la situation du Stade Français en début de saison. En plus, j'imagine que les Parisiens auront la volonté de jouer encore une finale sur leur terrain à Paris alors que nous avons eu la chance de jouer notre finale de Coupe d'Europe cette année. Est-ce que nos joueurs seront suffisamment remobilisés cette semaine pour jouer un match de phase finale supplémentaire puisque nous allons disputer notre quatrième match de phase finale de l'année ? Est-ce que l'on va être suffisamment motivé et remobilisé après toute cette fatigue physique et psychologique engendrée par les matchs ? On le saura dans le prochain épisode.

Les arbitres pour la demie :

Franck Maciello sera au sifflet de Toulouse-Paris.
Il sera assisté Jean-Christophe Gastou et Akim Hadj Bachir.

Fabien Galthié, l'entraîneur du Stade Français, a retenu un groupe de 26 joueurs en vue de la demi-finale face au Stade Toulousain, dimanche (15h) à Bordeaux. C'est le pilier Sylvain Marconnet qui a été désigné capitaine.

Arrières: Bergamasco Mi., Corleto, Saubade, Dominici, Bousses, Glas, Liebenberg, Hernandez, Beauxis, Albouy, Fillol.

Avants: Parisse, Burban, Martin, Bergamasco Ma., Taylor, Rabadan, Marchois, Du Plooy, Milton, Montanella, Roncero, Marconnet (cap), Blin, Szarzewski, Attoub.

Demi TOP 14 - Toulouse - Paris: le Classico pour la quatrième fois en demi-finale!

Si la demi-finale de dimanche entre les deux Stades a un air de déjà vu, c'est en effet la quatrième depuis 1998, elle s'annonce toujours aussi passionnante... entre des Toulousains qui rêvent de ce Brennus qui les fuit depuis 2001 et des Parisiens qui se sont cherchés toute la saison mais qui compte conserver leur bien.

C’est un classique qui va se jouer à Bordeaux le dimanche 22 juin à 15h, et un affrontement qui a toujours de quoi faire saliver tous les amateurs de ballon ovale. Habituées aux phases finales, les deux formations sont les deux plus titrées de l’hexagone. Les Toulousains qui n’ont jamais réellement quitté le gotha rugbystique ont levé 16 Brennus, le Stade Français en a quand à lui brandi 13, huit entre 1893 et 1908, puis cinq depuis 1998 et leur retour dans l’élite après une longue traversée du désert.

Cependant, et malgré le retour récent du Stade Français en première division à l’aube de l’ère professionnel, les deux formations, trustant les premiers rôles de notre championnat se sont affrontées à plusieurs reprises en phases finales. Six pour être exact, dont quatre fois à ce stade des demi-finales et une fois en finale, en 2003. Et comme à chaque fois, les enjeux sont multiples.

Toulouse, fort d’une entame de TOP 14 tonitruante, ne s’inclinant qu’une seule fois sur les 11 premiers matchs, 21-17 à Clermont, s’est rapidement assuré une place en phase finale, lui permettant de gérer son championnat à sa guise. Cela lui permit également de se pencher sérieusement sur la HCup… et d’accéder à d’énièmes phases finales européennes… la saison avançant, les Stadistes baissent donc le pied en championnat, et victimes de plusieurs blessures graves (Fracture de la cheville pour Poitrenaud et rupture des ligaments croisés pour Clerc), ils perdent de leur superbe.

En 2005, Paris menait en fin de rencontre et Florian Fritz filait vers l’essai de l’égalisation (et peut-être de la victoire avec la transformation !)… mais c’était sans compter Jérôme Fillol qui d’une cuillère fait chuter le centre toulousain qui fait un en avant et dit adieu à la finale…

Une superbe qui n’a pas accompagné les Champions en titre cette année. Bien sur le Stade Français a été fidèle à sa réputation, solide et dangereux tout au long de l’année, mais il ne fit pas d’éclats et on ne retrouva pas ce club craint sur tous les prés de l’hexagone. Au point de se poser quelques interrogations ? Sera-t-il qualifié ? Où est son jeu ?... Mais toutes ces questions furent balayées sous l’effet du seul Juan-Martin Hernandez, éclaboussant les rencontres de son talent. Meilleur réalisateur du club avec 219 points, dont 12 drops en 19 matches, il a tiré le club de la Capitale vers une nouvelle qualification en toute fin de parcours.

Après son échec en finale de Coupe d’Europe face au Munster, 16-13, le Stade Toulousain n’a plus le choix, il doit absolument remporter le championnat et lever son 17ème Brennus de l’histoire et remporter un trophée, car une deuxième saison blanche et sèche de suite serait du plus mauvais effet dans la Ville Rose… mais le bout de bois qui le fuit depuis 2001 est le bien sacré des hommes de Fabien Galthié qui l’ont récupéré la saison passée après deux années de disette, et qui comptent bien réaliser leur deuxième doublé de l’ère professionnel.

LNR.fr - par Baptiste LE BEUX

Fabien Galthié a livré son équipe qui affrontera Toulouse dimanche en demi-finale du championnat. Alexandre Albouy est titulaire à la mêlée. L'entraîneur parisien a aussi placé cinq avants sur le banc des remplaçants avec notamment deux troisièmes lignes.

Corleto ; Saubade, Glas, Liebenberg, Dominici ; (o) Hernandez, (m) Albouy ; Parisse, Taylor, Burban ; Du Plooy, Marchois ; Marconnet (cap.), Szarzewski, Roncero.

Remplaçants.- Blin, Attoub, Milton, Martin, Rabadan, Fillol, Beauxis.

Toulouse rejoint Clermont

Vainqueur 31-13 du Stade français en demie à Bordeaux, le Stade toulousain se qualifie pour la finale où il retrouvera Clermont samedi prochain au Stade de France.