A cinq jours de la demi-finale, l’ambiance est calme du côté du Parc des Sports Marcel-Michelin. Le capitaine Aurélien Rougerie symbolise cette sérénité par une attention toute particulière portée à ses joueurs.
Cette semaine de préparation d’une demi-finale est-elle plus tendue que d’habitude ?
Aurélien ROUGERIE : C’est assez tranquille, même si en début de semaine on a senti que c’était monté d’un cran à l’entraînement. On s’est un peu rentré dedans parce que contre Dax on a eu droit à un non-match au niveau des contacts. En revanche, ce qui nous attend samedi face à Perpignan est une autre histoire. Les Catalans sont difficiles à manœuvrer et on sait que si on parvient à les prendre sur l’impact physique, on aura fait une partie du chemin. A part cela tout le monde est appliqué, chacun est passé vers le staff médical pour soigner les petits bobos, se faire masser, pour se présenter samedi dans un état de fraîcheur optimal.
Est-ce que vous sentez la pression de l’environnement ?
A.R. : Avoir décrété le huis clos toute la semaine est important : cela nous permet de travailler dans la sérénité. On ne voit pas vraiment entre guillemets « l’étendue des dégâts », même si on sait qu’il y a beaucoup d’attente, que la ville, les commerces, commencent à s’habiller de jaune et bleu. C’est un soutien dont on a évidemment besoin. Mais on reste focalisé sur ce que l’on a à accomplir.
Le capitaine Rougerie a-t-il une attitude particulière envers ses joueurs ?
A.R. : Je n’ai pas de discours différent, mais je suis attentif à ce qui peut se passer, aux états d’âme des uns et des autres. Le staff nous a annoncé en interne la liste des joueurs qui iront à Marseille (NDLR : le groupe sera officialisé jeudi). Il faut essayer de ménager ceux qui resteront sur le bord et qui n’auront pas la chance de disputer ce match. En tout cas, je reste à l’écoute.
Il n’y a donc pas de discours formaté ?
A.R. : Certainement pas ! C’est assez rationnel, il faut garder les pieds sur terre. Personne n’a rien à se reprocher. Chacun a contribué à avoir ce que nous obtenons aujourd’hui. On voudrait tous être sur le terrain samedi, mais il paraît que ça n’est pas possible… sinon on aurait gagné depuis longtemps ! On a des bons souvenirs de Marseille, mais il faut les mettre dans un coin de notre tête. Il faut garder le côté positif de cela et bien rester concentré sur ce qui nous reste à faire au Vélodrome.
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