Heureux de la deuxième qualification en finale de rang de l’ASM, Aurélien Rougerie revient sur les clés du succès clermontois. L’ailier international veut préparer au mieux le rendez-vous de samedi pour mettre fin à la malédiction des finales.
Aurélien Rougerie, que retenez-vous de cette demi-finale victorieuse à Marseille ?
Il y a eu une grande intensité. Les Catalans ont mis une grosse densité physique. Nous avons réussi à les contenir et ça ne s’est pas trop mal passé. Le point négatif, c’est qu’on a manqué un peu d’efficacité. En première mi-temps, il fallait se monter patient car nous avions le ballon, sans trop parvenir à concrétiser. On aurait pu plier le match encore un peu plus tôt. Maintenant, c’est quand même difficile d’avoir 100% de réussite. Il va plutôt falloir étudier les petits ballons perdus, les quelques fautes de main.
Comment avez-vous jugé la prestation de votre acolyte à l’aile, Napolioni Nalaga ?
Il a été égal à lui-même. Il sait se créer lui-même des espaces. On a un système de jeu qui permet en plus à la base d’ouvrir des espaces pour les ailiers. « Napo », il est rapide, puissant et il se régale de ce genre de ballons. Tant mieux pour nous !
Quel est le programme à venir avant le grand rendez-vous du Stade de France ?
En premier lieu, bien récupérer. Ce n’était pas l’euphorie dans le vestiaire. Tout le monde a bien conscience qu’il reste un gros match à fournir. La semaine va être studieuse et sérieuse.
« Tous les atouts pour que ça continue »
Ce sera la neuvième finale de l’ASM…
Et bien oui, ça fera neuf (il soupire)… On les a toutes perdues. J’espère que la chance va enfin tourner. En tous cas, on persévère. A nous de maîtriser le maximum de paramètres. Mais faire deux finales de suite, c’est déjà très positif. Ça démontre l’ambition du staff technique. L’objectif était de pérenniser le club dans le dernier carré. Cela fait deux ans maintenant et on a tous les atouts pour que ça continue.
Clermont est resté fidèle à ses principes de jeu. Est-ce quelque chose qui vous tient à cœur ?
Oui. Mais on était aussi ouvert à toute possibilité et toute configuration. Si on avait eu du mal, on aurait eu la possibilité de jouer plus au pied et de plus fermer le jeu. On a réussi à déplacer les Catalans. On peut donc dire que la stratégie a été payante.
L’attente du public jaune et bleu va être immense…
Ils ont toujours été là : quand ça ne marchait pas, quand ça marche comme aujourd’hui. Il faut les remercier encore une fois. Je suis sûr qu’ils seront encore nombreux à monter sur Paris.
Est-ce un avantage d’avoir une journée de récupération supplémentaire ?
Samedi, c’était la première grosse chaleur à laquelle on était confronté. On a peut-être beaucoup donné en première période. On a eu un contrecoup après le repos. On va avoir un jour de récupération en plus, c’est quelque chose qui peut beaucoup compter. A ce niveau-là, ce n’est pas négligeable, surtout après cette saison de onze mois. Ça commence à faire très long pour certains.
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