Test match : France

L'encadrement de l'équipe de France a communiqué ce mercredi à Montbéliard un groupe de 23 joueurs pour le test-match face à l'Argentine le 8 novembre à Marseille.

Avants (13) : Faure (Sale/ANG), Barcella (Biarritz), Szarzewski (Stade Français), Kayser (Leicester/ANG), Mas (Perpignan), Lecouls (Stade Toulousain), Nallet (Castres, cap), Chabal (Sale/ANG), Millo-Chluski (Stade Toulousain), Dusautoir (Stade Toulousain), Ouedraogo (Montpellier), Picamoles (Montpellier), Harinodroquy (Biarritz)

Arrières (10) : Parra (Bourgoin), Elissalde (Stade Toulousain), Trinh-Duc (Montpellier), Beauxis (Stade Français), Jauzion (Stade Toulousain), Baby (Clermont), Palisson (Brive), Heymans (Stade Toulousain), Médard (Stade Toulousain), Malzieu (Clermont)

Les Toulousains en force?

Mardi matin à neuf heures, Marc Lièvremont, Didier Retières et Emile Ntamack communiqueront le XV de départ pour la rencontre face à l'Argentine, samedi, à Marseille. Pour affronter les Pumas, les Toulousains seront certainement majoritaires au sein des Bleus.

Des huit Toulousains retenus pour préparer le match face aux Argentins, le trio d'entraîneurs pourrait prendre le parti de les aligner tous d'un coup. Ce serait idéal pour travailler les automatismes et afficher une certaine cohésion malgré le peu d'entraînement en commun.

Comme prévu, le bleu des Bleus, Maxime Médard, devrait débuter à l'arrière sur la pelouse du Vélodrome. Pour l'épauler et le rassurer sous les chandelles d'Hernandez qui risquent bien d'inonder le ciel de la cité phocéenne, Médard pourra compter sur ses compères toulousains Heymans - si son alerte de lundi n'est pas sérieuse - et Jauzion. Ancien rouge et noir, Benoît Baby pourra se fondre sans problème dans cette ligne de trois-quarts d'autant que son coéquipier auvergnat Julien Malzieu devrait s'installer à l'aile non occupée par Cédric Heymans.

Deux buteurs fiables et de métier

Pour animer le jeu tricolore et exploiter au mieux les ballons glanés par la conquête, Marc Lièvremont devrait aligner une charnière 100% toulousaine, Elissalde-Skrela. Appelé de dernière minute, David Skrela qui connaît bien le jeu de son ancien confrère du Stade français, Hernandez, devrait être lancé d'entrée dans le grand bain. A noter que contrairement à quelques matchs du dernier Tournoi, le XV de France pourra compter sur deux buteurs hors-pairs et réguliers: Jean-Baptiste Elissalde et David Skrela.

Dans le souci de cohésion, le staff devrait choisir de laisser sur le banc Louis Picamoles pour aligner en troisième ligne centre le Biarrot Imanol Harinordoquy. Les plus grosses incertitudes concernent en fait les première et deuxième lignes. Après les sorties difficiles du dernier Tournoi, le pack tricolore doit se racheter. Les présences de Mas et Lecouls pour évoluer à droite sont quand même rassurantes. Il faut seulement trancher lequel des deux commencera. La même question se posera entre les deux piliers gauches du groupe, Faure et Barcella.

En tout cas, cette équipe sait qu'elle a pour mission de laver l'affront de la double défaite face aux Pumas lors du dernier Mondial, mais aussi le revers marseillais face à ces mêmes Argentins en novembre 2005. La volonté de jouer la gagne et de mettre en suspens les expériences est visible puisque les talentueux et fougueux Palisson et Parra sont sur le banc.

Le XV probable: Médard ; Heymans, Baby, Jauzion, Malzieu ; (o) Skrela, (m) Elissalde ; Dusautoir, Harinordoquy, Ouedraogo ; Nallet (cap.), Millo-Chluski ou Chabal ; Lecouls ou Mas, Szarzewski, Faure ou Barcella.

Remplaçants : Kayser, Lecouls ou Mas, Millo-Chluski ou Chabal, Picamoles, Parra, Traille, Palisson.

Voici la composition du XV de départ tricolore pour affronter l'Argentine samedi à Marseille.

Le XV de départ: Médard ; Malzieu, Jauzion, Baby, Heymans ; (o) Skrela, (m) Elissalde ; Harinordoquy, Picamoles, Dusautoir ; Nallet (cap.), Millo-Chluski ; Lecouls, Szarzewski, Barcella.

Remplaçants : Kayser, Mas, Chabal, Ouedraogo, Parra, Traille, Palisson. Faure 23e homme du groupe France et donc pas sur la feuille de match.

Les Bleus griffent les Pumas ... Oui mais bon ...

Alors qu'ils restaient sur deux défaites de rang sur les Pumas, les Bleus ont fait tomber leur bête noire argentine sur la pelouse de Marseille sur le score de 12-6 dans un match sans essai.

Imanol Harinordoquy est sans conteste l'homme du match !

Une charnière trés moyenne !

Chabal ? Qu'est-ce qu'il fait là ! Itou pour Medard !

Baby et Malzieu ont été plutot bien malgré le fait qu'ils n'aient pas été servis

Conclusion , un match trés engagé mais plus que moyen , les Français ne

portent plus les ballons , à croire qu'il leur brule les doigts !

Plus de vrais gros combats ...

on retrouve l'abus de chandelles que l'on voit de plus en plus en championnat;
Picamoles deviendra un très grand no 8

Voici la composition du XV de France retenue pour affronter les Pacific Islanders samedi aprés midi à Sochaux .

Le XV de départ tricolore.- Médard - Malzieu, Baby, Jauzion, Heymans - (o) Skrela, (m) Elissalde - Ouedraogo, Harinordoquy, Dusautoir - Nallet, Millo-Chluski - Mas, Szarzewski, Faure

Remplaçants : Kayser, Lecouls, Chabal, Picamoles, Tillous-borde, Traille, Palisson

Content de revoir les 2 jaunards reconduits et Hari en 8 , en revanche Medard ...

Julien Malzieu, de nouveau titulaire samedi face aux Iles Pacifique, se méfie forcément de Nalaga et Delasau, deux joueurs qu'il connaît parfaitement.

« Ils font partie des meilleurs ailiers dans le monde, a déclaré Julien Malzieu.

Ce n'est pas descriptible la façon dont ils jouent. C'est tout simplement énorme. Je les ai côtoyés, Delasau durant deux ans et Nalaga aussi. Ils ont un jeu différent et ils sont impressionnants physiquement. Au point qu'on se demande comment ils arrivent à faire certaines choses. Je pense que nous on peut y travailler toute une vie, on n'arrivera jamais à faire un dixième de ce qu'ils font. C'est génétique. Un mec comme Nalaga n'avait quasiment jamais fait de musculation avant d'arriver à Clermont. Il s'est mis à essayer tous les appareils et il faisait plus que tout le monde. On se disait: « D'où il sort, qu'est-ce qu'il mange, qu'est-ce qu'il fait de plus que nous ? » Et on s'est rendu compte qu'ils étaient nés avec cette force, qu'ils entretiennent un peu, et ça fait d'eux des joueurs redoutables. Delsasau, avec les appuis qu'il a, on se demande comment il ne se fait pas une cheville ou un genou... »

JFP (Rédaction Sport365.fr)

ET EN PLUS ILS ONT LA FOI !

Si les arrières français n'ont pas vraiment pu s'exprimer et briller lors de la victoire devant l'Argentine, la rencontre face à la sélection des Pacific Islanders pourrait enfin permettre aux Médard, Heymans ou Malzieu de faire parler leurs cannes et leurs appuis. D'autant qu'en face, les duels face à Nalaga ou Delasau risquent de provoquer quelques étincelles. De bon augure pour réchauffer et enflammer le public du stade Bonal, qui accueillera pour la première fois le XV de France.

Nalaga-Delasau, duo de feu

«Si on leur rend trop de ballon, ça risque de faire mal!» Julien Malzieu est affirmatif. Face à la sélection des Pacific Islanders, le danger est permanent. «Si on n'est pas attentif, ça peut faire essai à chaque coup!» La sélection réunissant les joueurs du Tonga, des Samoa et des Fidji n'est peut-être pas tout à fait au point collectivement, mais elle est composée de joueurs aux qualités individuelles impressionnantes. Et ce sont notamment les deux ailiers fidjiens, Napolioni Nalaga et Vilimoni Delasau, qui sont au centre de toutes les attentions. Julien Malzieu est bien placé pour en parler. Il a cotoyé les deux joueurs, chacun deux saisons, sous les couleurs de l'ASM. «Pour moi, se sont les deux meilleurs ailiers du monde. Leur façon de jouer est indescriptible. Ils font des trucs incroyables. C'est de la folie!» L'international français est donc ravi de les retrouver face à lui samedi. «C'est une chance. Pour progresser au plus haut, il faut se mesurer à ce qu'il se fait de mieux. C'est un sacré défi à relever.» Et pour cause, l'an dernier, Napolioni Nalaga a explosé sous le maillot de Clermont, terminant meilleur marqueur de la saison avec 18 essais. Cette saison, c'est son compatriote qui affole les compteurs sous le maillot de Montauban avec déjà neuf essais en Top 14. L'ailier clermontois nous loue les qualités des deux Fidjiens. «Nalaga est peut-être plus prévisible que Delasau car il préfère les lignes droites. Mais il est tellement puissant avec son raffut qu'il es presque impossible d'arrêter une fois lancé. Quant à Delasau, ses appuis viennent d'un autre monde. Mais je connais son péché mignon. Dans 90% des cas, il prend appui sur son pied gauche et revient à l'intérieur. Une chose est sûre, il ne faut pas leur laisser le moindre espace. Sinon, ils s'y engouffrent, et là c'est fini.» Les Français sont prévenus.

«Les mettre sous pression»

Pourtant, Julien Malzieu, qui n'a pas manqué de regarder le match des Pacific Islanders face à l'Angleterre (défaite 39-13), a décelé quelques failles chez le prochain adverse des Bleus. L'ailier tricolore explique comment mettre à mal cette équipe, mais surtout l'empêcher d'utiliser ses feux-follets. «Ils ne sont pas à l'aise quand ils sont sous pression. Sur les ballons hauts, nous devrons monter très vite pour les empêcher de faire la différence sur leurs appuis.» Julien Malzieu a également remarqué que les Iliens ont tendance à s'écheler rapidement car ils attendent souvent l'exploit individuel. Autre petit point faible decelé par l'ailier clermontois : la difficulté a se réorganiser. «Quand les équipes adverses enchaînent les temps de jeu, ils ont du mal à se replacer. C'est de cette manière que nous pourront provoquer des surnombres et trouver plus d'espaces que face à l'Argentine.» C'est là que les arrières français seront attendus, pour créer l'incertitude. «On va essayer de jouer certains coups à fond, de tenter plus de relances assure Julien Malzieu. Mais il ne faudra pas faire n'importe quoi. Et tomber dans l'excès.»

Avec Cédric Heymans, Maxime Médard et Julien Malzieu, plus Alexis Palisson sur le banc, le XV de France n'a rien a envier à son adversaire du jour. Si les spectateurs du Stade Vélodrome sont un peu restés sur leur faim, un peu comme les joueurs du XV de France, l'opposition à Sochaux pourrait changer la donne. C'est un tout autre style de match qui attend les hommes de Marc Lièvremont.

Maxime RAULIN-L'Equipe.fr

ce match ne devrait pas ressembler à celui contre l'Argentine;a mon avis beaucoup plus de jeu à la main.
Les joueurs du Pacifique relanceront beaucoup de ballons.

Je pense aussi ! Si la meteo le permet ...

La Franche Comté un aprés midi de novembre ...

Sans vraiment convaincre, le XV de France a signé à Sochaux sa 2e victoire dans cette tournée automnale, en dominant les Pacific Islanders, 42-17. Face à un adversaire réduit à 14 pendant une heure, les Bleus ont alterné le bon et le très brouillon. Il faudra faire mieux face à l'Australie.

Pour leur premier rendez-vous avec le XV de France, les Sochaliens sont repartis avec le sourire de Bonal. Ils ont eu la victoire (42-17) ce que le club résident en Ligue 1 ne leur a offert qu'une fois depuis le début de la saison. Ils ont eu des essais, cinq pour les Bleus, un pour les Pacific Islanders. Des réalisations plutôt agréables à regarder même Et ils ont eu de l'émotion également lorsque Jean-Baptiste Elissalde est sorti, évacué sur une civière dès la 19e minute suite à une cravate de Napolioni Nalaga, pour laquelle le Fidjien a vu rouge d'ailleurs.

Celui qui n'a pas dû beaucoup sourire pendant la rencontre, c'est Marc Lièvremont. Ses hommes, que l'on attendait sur le plan du jeu après la prestation insipide face aux Argentins la semaine dernière, n'ont pas été à la hauteur des espérances, se montrant brouillons dans le geste final et indisciplinés assez régulièrement. Alors oui, les Bleus ont passé la ligne par cinq fois mais celle d'une formation dont les joueurs viennent seulement de disputer leur deuxième match ensemble. Une formation qui a évolué en infériorité numérique pendant une heure.

Les Islanders fatiguent

Jusqu'à l'incident Nalaga-Elissalde, les spectateurs de Bonal ont dû se demander si on leur avait bien "vendu" une rencontre ouverte où le jeu serait débridé au possible. Deux pénalités de Serema Baï (4e et 10e) et une de David Skrela (8e). Plutôt maigre pour faire grimper le thermomètre (5°). Mais l'expulsion du Fidjien change la physionomie du match. Dans la foulée, les Bleus prennent le large par deux essais où Cédric Heymans fait la différence. Le premier est conclu par Dimitri Swarzewski, le second par le remplaçant d'Elissalde, Sébastien Tillous-Borde, qui signe là sa première réalisation avec le maillot bleu.

Le festival attendu semble enfin se profiler mais juste avant la pause, Baï ramène les siens à cinq unités avec deux pénalités (17-12, 35e, 40e). Heureusement, les arrières toulousains sont là pour remettre les Bleus dans le droit chemin. L'entente Baby-Médard-Heymans est une aubaine pour ce XV de France. Et Julien Malzieu qui retrouve enfin le niveau qui lui avait permis d'entrer dans le groupe France n'est pas en reste sur l'autre aile. Les Islanders fatiguent vite à 14 sous les déferlantes et Heymans en profite pour aplatir le troisième essai (47e).

Tillous-Borde, la belle surprise

Pendant les vingt-cinq minutes suivantes, les Français dominent mais ne marquent pas. Ils franchissent à tout-va, courent dans tous les sens mais pêchent dans la finition ou dans le soutien. Skrela profite des erreurs adverses et enquille au pied (51e, 61e). Il faut attendre une superbe action de Malzieu (double crochet intérieur) suivie d'une chistera de Tillous-Borde pour envoyer Louis Picamoles au quatrième essai (71e). Le cinquième est un caviar de Damien Traille pour Médard qui marque pour la première fois, après deux titularisation en équipe de France (76e).

Le Toulousain est, avec ses compères de la ligne des trois-quarts, l'une des satisfactions de ce match. Le Castrais Tillous-Borde, appelé pour pallier le forfait de Parra dimanche dernier, en est une autre. En revanche, Marc Lièvremont ne pourra pas en retirer de la défense comme il le voulait. Les Bleus encaissent dans les arrêts de jeu un essai par Epi Taione suite à un plaquage manqué de Traille (80e). Mais la défense n'est pas l'unique secteur où le staff devra apporter des corrections avant la rencontre face à l'Australie. Si les Bleus livrent la même prestation dans une semaine, le public du Stade de France ne repartira pas avec le sourire.

Rugbyrama - Philippe DA COSTA

Le staff de l'équipe de France a communiqué le XV de départ qui démarrera la rencontre contre l'Australie, samedi au Stade de France. Les sélectionneurs ont choisi de titulariser Sébastien Chabal en deuxième ligne. Sans surprise, Tillous-Borde prend la place de dei de mêlée. Ouedraogo remplace Picamoles en troisième ligne.

Le XV de France
Médard - Malzieu, Baby, Jauzion, Heymans - (o) Skrela, (m) Tillous-Borde - Harinordoquy, Ouedraogo, Dusautoir - Nallet (cap), Chabal - Mas, Szarzewski, Faure

Remplaçants : Lecouls, Kayzer, Millo-Chluski, Picamoles, Tomas, Traille, Palisson

Le staff de l'équipe d'Australie a communiqué le XV qui débutera la rencontre contre la France, samedi au Stade de France. Trois changements ont été effectués par rapport au match contre l'Angleterre.

Le XV australien
Ashley-Cooper - Hynes, Cross, Mortlock (cap), Mitchell - (o) Giteau, (m) Burgess - Smith, Palu, Mumm - Sharpe, McMeniman - Baxter, Moore, Alexander

Remplaçants : Polota-Nau, Kepu, Chisholm, Pocock, Cordingley, Cooper, Ioane