Domingo: "Ça va faire du bien"
Au-delà du résultat, Thomas Domingo estime que le succès de Clermont au Stade de France devant Paris est psychologiquement important dans l'optique de la fin de saison et notamment des phases finales. Mais pour le pilier auvergnat, il faut vite valider officiellement cette qualification.
Vous avez frappé un grand coup en gagnant au Stade de France...
Thomas Domingo: Oui, c'est vrai. On a livré une belle prestation, que ce soit devant ou derrière. Il y a eu quelques approximations dans certains secteurs mais la performance globale est bonne. On est heureux d'être reparti avec quatre points. Ce n'est pas rien et c'est aussi une base de travail intéressante pour la suite.
Pensiez-vous les dominer autant en mêlée comme vous l'avez fait?
T.D: Non, j'ai été surpris. Le Stade français n'a pas une mêlée facile à jouer habituellement. Normalement, elle "tape" fort, elle est vicieuse. Mais je le répète, c'est une bonne performance d'ensemble avant tout. Il faut conserver cette dynamique, notamment dans le jeu produit, pour y parvenir.
Avez-vous tremblé au moment de la dernière pénalité de Beauxis?
T.D: Bien sûr qu'on a eu peur. Mais ça ne passe pas. Tant mieux. On ne va pas s'arrêter à cette pénalité de toute façon. On a gagné et c'est tout ce qui compte. Psychologiquement, c'était important de gagner au Stade de France après cinq défaites. Ça va nous faire du bien pour la suite et peut-être pour le mois de juin.
Saviez-vous que Brive avait perdu au coup d'envoi?
T.D: Non, on a découvert le score final à la fin de notre match. On a simplement suivi un peu le début de leur rencontre devant Toulouse. On savait juste que ça se passait mal pour eux...
Le plus dur est-il fait pour les demi-finales?
T.D: On a fait un grand pas mais ce n'est pas fait. On n'est pas complètement à l'abri. La réception de Brive dans 15 jours sera très importante dans cette optique. Alors oui, ils ont perdu et ça nous laisse une marge de manoeuvre plus importante. Il ne faut pas se dire qu'on est déjà qualifié.
A titre personnel, l'expérience avec les Bleus vous sert-elle sur des grands matchs comme samedi?
T.D: Oui évidemment. Mais tous les matchs, dans une certaine mesure, permettent d'engranger de l'expérience. Et puis jouer devant 80 000 personnes c'est quelque chose. C'est plaisant.