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| CO | |
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sapiacaine2coeur Admin
Nombre de messages : 2223 Localisation : Villemur / Tarn ( 31 ) Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: CO Ven 8 Mai - 20:52 | |
| Publié le 07/05/2009 11:17 | LaDepeche.fr Top 14. Le Castres olympique réclame un plus grand soutien financier de la Ville Pour pérenniser son avenir dans l'élite, le club a sollicité les collectivités locales pour une forte augmentation de leur partenariat.
Le CO aimerait que la Ville investisse davantage dans le club par le biais du sponsoring sur les panneaux publicitaires au stade ou sur les maillots par exemple.Dans un contexte de surenchère permanente entre grosses écuries, les budgets des clubs professionnels de rugby augmentent chaque année de façon considérable. Et avec la crise actuelle, les équipes de Top 14 ont tendance à se tourner de plus en plus vers les collectivités locales, mairie, agglomération, conseil général et conseil régional, pour trouver de nouvelles rentrées d'argent afin de pouvoir suivre cette hausse et palier la prudence des partenaires privés qui attendent de voir comment la situation économique va évoluer. Et il n'y pas de raison que le Castres olympique, qui affiche un budget de 12 millions d'€, le 9e budget du championnat et qui sera sans doute en baisse la saison prochaine, échappe à la règle. Si jusqu'à présent le club sud-tarnais, faisait en sorte de ne pas trop dépendre des collectivités pour garder une certaine indépendance, il est contraint aujourd'hui de faire comme les autres. C'est pourquoi le CO vient d'envoyer un courrier au maire de Castres et président de la communauté d'agglomération de Castres-Mazamet, pour demander une forte augmentation de la participation de la ville et/ou de l'agglo dans le club. On évoque une demande de 500 000 € de « sponsoring ». Le conseil général et le conseil régional ont aussi été sollicités de façon équivalente pour accroître leur partenariat. Si du côté de la ville, on ne souhaite pas commenter le sujet, au club sud-tarnais on veut d'abord préciser que « le CO est l'un des clubs du Top 14 les moins soutenus par les collectivités locales ». « Cette demande, qui vise à renforcer les partenariats, est faîte pour pérenniser l'avenir du club dans l'élite, ajoutent encore les dirigeants castrais. Dans le contexte économique actuel, le CO, comme tous les clubs de villes moyennes, a de plus en plus de difficultés à rester concurrentiel. On essaye donc simplement de fédérer toutes les énergies au-delà du soutien de son actionnaire principal (Pierre Fabre, +NDLR) qui s'exerce à travers son entreprise mais aussi à titre personnel ».
Des arguments de poids Pour une collectivité locale, avoir un club dans l'élite du rugby français est une vraie opportunité en terme d'image mais aussi en terme de retombées économiques. Castres est connue en France essentiellement grâce au CO. Cafetiers, hôtelliers et restaurateurs profitent des 10 000 spectateurs qui viennent au stade tous les quinze jours. Mais c'est aussi du spectacle que ces collectivités offrent à leurs administrés. En outre, la présence renforcée dans les budgets des équipes pros leur donne davantage de poids dans le contrôle et la gestion du club. Autant d'arguments que le CO va devoir avancer dans les discussions à venir avec ces interlocuteurs garants de l'argent des contribuables. Car ce sujet ne manquera pas de faire débat entre élus. D'autant que le maire castrais est plutôt dans une logique de rigueur budgétaire. Br. M.
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Le CO est le parent pauvre des partenariats publics Aujourd'hui, la ville de Castres verse 45 000 € au club en échange de prestations (panneaux publicitaires dans le stade, places…) et 70 000 € de subventions au centre de formation. Sachant que le CO dans le même temps reverse un loyer à la ville de 50 000 € pour occuper le stade Pierre-Antoine. Le conseil général du Tarn verse 150 000 € au CO pour avoir son nom sur le short des joueurs. Des montants dérisoires au regard des autres clubs de Top 14. A titre d'exemple, la ville de Bayonne sponsorise l'Aviron bayonnais à hauteur de 800 000 €, Biarritz donne 600 000 € au BO, Brive 320 000 € à son club. Le club de Montpellier est sponsorisé à hauteur de 650 000 € par la ville, 1 million par le département de l'Hérault et 1,5 million par l'agglomération montpelliéraine. Le conseil général du Var est sur le maillot de Toulon pour 75 000euros | |
| | | sapiacaine2coeur Admin
Nombre de messages : 2223 Localisation : Villemur / Tarn ( 31 ) Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: CO 2009----2010 Jeu 4 Juin - 21:06 | |
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| | | sapiacaine2coeur Admin
Nombre de messages : 2223 Localisation : Villemur / Tarn ( 31 ) Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: CO Mar 16 Juin - 18:56 | |
| Castres. Le président du CO vise les phases finales Le président du CO s'est remis de la difficile saison de son club et repart motivé comme jamais.
Tout un symbole : Jean-Philippe Swiadek, qui veut retrouver les valeurs du club, pose au milieu des protraits des anciens présidents du CO. Photo DDM, BR. M.Après avoir été nommé en cours de saison suite à l'élection de Pierre-Yves Revol à la tête de la Ligne nationale de rugby (LNR), Jean-Philippe Swiadek va entamer sa première saison pleine et entière en tant que président du Castres olympique.
Même si l'année dernière a été difficile, ses six mois d'intérim lui ont permis de prendre la mesure du poste et de pouvoir préparer l'avenir. Et l'ancien 3e ligne, champion de France en 1993 avec le CO, ne manque pas d'idées et de projets pour que le club retrouve ses valeurs et la place qu'il mérite dans l'élite. Dans une interview, il nous dresse son bilan et ses perspectives.
Quel bilan tirez-vous de cette dernière saison que vous avez débutée comme manager et terminé comme président ?
Sportivement, cela a forcément été une mauvaise saison. On ne va pas revenir sur les causes. Elle faisait suite à une saison qui avait laissé entrevoir des espoirs. On avait des projets et des stratégies que l'on a dû ranger dans les tiroirs pour gérer l'urgence du classement. Mais il fallait quand même mener des réflexions pour l'avenir tout en tentant de maintenir le navire à flots.
Cette saison vous a permis de vous roder au poste de président ?
Cela m'a permis de regarder ce qui se faisait ailleurs et de me rendre compte que le CO est atypique. Le club est fortement organisé autour de Monsieur Fabre qui s'implique beaucoup. Et je suis un président issu de l'entreprise et donc plus opérationnel que les autres présidents. Sans parler du conflit de génération étant l'un des plus jeunes présidents des clubs pros et en plus un des seuls, avec Blanco à Biarritz et Goze à Perpignan, à avoir joué au haut niveau. Je suis donc sans doute plus proche du terrain et des joueurs.
Est-ce une saison à oublier ?
Même si je ne suis pas prêt à revivre une saison pareille, qui a nécessité une dépense d'énergie énorme et engendré une grosse fatigue pour moi mais aussi pour l'ensemble des gens qui travaillent pour ce club comme Maurice Bille (le directeur du club, NDLR) et son équipe, elle a cependant apporté des enseignements.
Quels enseignements ?
On s'est aperçu que certaines composantes du club n'ont pas su résister à la pression. Et parallèlement, cette saison nous a permis aussi de reconnaître la solidité d'autres composantes et construire à partir de celles-ci un nouveau projet. C'est comme après une tempête, il y a des arbres par terre et d'autres qui sont restés debout. On va rebâtir autour de ceux qui sont restés debout car on a pu identifier les gens sur qui on pouvait compter.
C'est donc la fin d'un cycle ?
Oui par la force des choses. Car on aurait pu continuer avec certains joueurs et cette organisation si on avait eu de meilleurs résultats. Là on veut avoir des jours meilleurs. Donc on va faire table rase du passé. Ces quinze derniers jours, depuis que la saison est terminée, nous ont permis de nous ressourcer. On est motivés pour les prochaines saisons.
Qu'est ce qui va changer ?
On va opérer une rénovation complète. Mais on ne le fera pas seuls, on espère que les gens vont nous suivre. Car dans ce nouveau cycle on sera ambitieux. Mais pour cela il faut vite des résultats.
Cela va se concrétiser par quoi ?
On va revenir aux vraies valeurs du club, le recentrer sur ces ancrages. Les clubs ont évolué très vite. Cette course à l'armement a dilué beaucoup de choses. Tout en restant compétitif, il faut être capable de se donner une ligne directrice à la fois économique mais surtout dans l'état d'esprit. On va revoir l'organisation globale du club. La structure pro et l'association ne doivent faire qu'un. Et sur le plan économique, il faut être imaginatif dans les relations publiques, le marketing et l'aspect commercial. On va sortir des schémas habituels aux risques de changer les habitudes. Il faut évoluer et ne pas forcément attendre tout du CO. Les gens, joueurs, partenaires, éducateurs, supporters, doivent apprendre à donner pour leur club par amour et pas par intérêt et souci de reconnaissance.
Et sur le plan sportif ?
On va changer le discours. Cela va être simple avec les deux nouveaux entraîneurs (Laurent Labit et Laurent Travers, NDLR) avec qui j'ai de nombreuses convergences de point de vue. On va changer les mentalités. Les joueurs qui devront davantage se responsabiliser envers le projet. On va aussi beaucoup insister sur la notion de respect de la part des joueurs vis-à-vis de tout ce que le club met en place, des partenaires, du public, des infrastructures.
Parlez-nous de l'effectif ?
On mise sur un choix de joueurs plus français tout en continuant à intégrer des joueurs du cru comme on le fait depuis deux saisons. L'image du CO qui ne mise pas sur son centre de formation est fausse. Il n'y a qu'à voir les Boscus, les Rallier, les Bonnefond qui ont intégré le groupe pro, ou encore les Adamou ou Thuriès que l'on a prêtés pour leurs biens. Sans parler des Reichel deux fois de suite champions de France. En matière de formation, le CO a des qualités. Il faut balayer ces idées reçues.
Quels sont vos objectifs de résultats ?
Si on n'a pas d'ambition, on n'a pas de perspective. Alors, même si après la saison que l'on vient de connaître c'est difficile, mon vœu est de rapidement connaître les phases finales. Pierre-Yves Revol, le président de la LNR, a remis au goût du jour les quarts de finale pour la saison prochaine (les équipes de la 3e à la 6e place joueront des matchs de barrages pour rejoindre les deux premiers en demi-finale, NDLR). On va essayer de faire honneur à cette décision de notre ancien président.
Est-ce raisonnable ?
Ce n'est pas insurmontable à la vue de l'effectif qu'on a. On est bien passé de la 5e place à la 12e en une saison. Pourquoi pas faire l'inverse l'année prochaine ? En tout cas, je souhaite qu'on s'installe durablement dans le milieu de tableau et qu'on arrête de faire le yo-yo.
Que pensez-vous de la remontée d'Albi en Top 14 ?
C'est une performance remarquable. Car descendre est un traumatisme. | |
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