René Fontès estime que son club a beaucoup appris des deux dernières finales perdues. Le président de Clermont se dit plus serein avant d’affronter Perpignan au Stade de France samedi soir.
René Fontès, dans quel état d’esprit êtes-vous à l’approche de cette nouvelle finale face à Perpignan ?
Après trois finales consécutives, on parvient à trouver une sérénité. C’est ce qui me frappe le plus dans les choses que je ressens cette semaine. J’ai le sentiment de mieux dormir que l’année dernière !
Votre club a-t-il beaucoup appris des défaites face à Paris et Toulouse ?
Je pense que oui, mais je crois que nous aurons peut-être la réponse en fin de semaine. Tout se situe dans le détail et nous avons essayé de peaufiner tous les points importants analysés ces dernières semaines.
Estimez-vous, comme Vern Cotter, que Clermont est mieux armé qu’auparavant ?
Oui, sans aucun doute. Je n’ai aucun doute qu’on soit mieux armé que les saisons précédentes. La meilleure illustration est la qualité du banc que l’on peut présenter aujourd’hui. Cela n’était pas le cas lors des deux dernières finales. Clermont a tiré les leçons de ce qui s’est passé lors des deux dernières finales et a essayé de le compenser.
Avez-vous beaucoup douté lorsque vos joueurs étaient à la peine en début de saison ?
Non, cela faisait partie de nos objectifs du début de saison. Je ne dis pas que nous n’avons pas eu quelques périodes de doute, notamment dans la période que vous décrivez, mais pas de là à penser qu’il ne se passerait rien. Nous avons toujours eu confiance dans cette équipe, il n’y a jamais eu de démobilisation.
« Perpignan est favori »
Quel est le moment clé de cette saison ?
L’élément charnière a été la défaite au Munster à quatorze contre quinze (Ndlr : défaite 23-13 le 13 décembre). C’est vraiment notre match référence dans l’engagement et la qualité du jeu. Cela a fait prendre conscience à tout le monde que nous pouvions lutter avec toutes les meilleures équipes.
La Coupe d’Europe semble avoir fait progresser certains de vos jeunes joueurs à l’image de Thomas Domingo. Qu’en pensez-vous ?
Oui, c’est vrai. Il est évident que ce genre de situation profite à tout le monde. Cela a été le cas pour un certain nombre de jeunes dont celui que vous citez.
Quel regard portez-vous sur Perpignan, votre adversaire samedi ?
Perpignan a terminé premier de la saison régulière avec un nombre de défaites particulièrement faible, très inférieur à ce que nous avons connu (Ndlr : cinq contre neuf pour Clermont). Nous prenons très au sérieux cette équipe qui a toutes les caractéristiques pour gagner cette finale.
Perpignan est donc favori selon vous ?
Si les Perpignanais ne le sont pas après l’année qu’ils ont réalisée, ce serait une situation d’injustice. La saison dernière, nous étions favoris après avoir terminé en tête de la saison régulière. Je ne comprendrais pas que l’on ne tienne pas le même raisonnement aujourd’hui.
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