Pour la reprise mercredi, l'ASMCA n'était pas au complet. Mais si les internationaux manquait à l'appel, la quasi-totalité des recrues étaient là. Parmi elles, le demi de mêlée international Morgan Parra, ravi de ses premiers jours à Clermont malgré un programme difficile.
Vous avez été victime d'une fracture de la clavicule en mai dernier. Comment allez-vous ?
Morgan PARRA : Physiquement, ça va très bien. J'ai encore un peu de douleurs à l'épaule mais ce n'est pas grave. J'ai participé à tous les entraînements sans problème. J'ai fait tout le rugby, le jeu de passes, le physique et la musculation avec des exercices appropriés pour mon articulation. C'est juste que je ne prendrai pas part aux premières séances avec contact. J'espère être prêt pour le premier match de la saison, contre Bourgoin le 15 août.
Justement, comment appréhendez-vous ce match contre votre ancien club pour la première journée du championnat ?
M.P. : J'ai envie d'être prêt mais je ne mettrai pas ma saison en péril pour le jouer coûte que coûte. Je jouerai si je le peux et si ce n'est pas le cas, j'attendrai un peu. De toute façon, que ce soit Bourgoin ou un autre adversaire, j'avais prévu de revenir pour le début de la saison. Ça aurait pu être contre Montpellier ou n'importe qui, je voulais être là.
Ce ne sera pas pareil tout de même face à vos anciens coéquipiers...
M.P. : Non, bien sûr. Ça fait plaisir de revenir dans son ancien club. Mais je n'appréhende pas spécialement ce retour à Bourgoin. Je sais seulement que ce sera très dur de gagner là-bas, que le CSBJ s'est donné pour consigne de gagner face aux gros en début de championnat. La pression viendra seulement du fait qu'il s'agira de mon premier match sous le maillot de Clermont. J'aurai tout à prouver, tout à montrer.
Quelles ont été vos premières impressions lors de la reprise ?
M.P. : Je suis très content d'avoir retrouvé le terrain et enfin commencé l'aventure avec mon nouveau club. Tout est énorme ici, les infrastructures notamment…Mais ce n'est pas si dépaysant. Comme Bourgoin, Clermont est un club assez « famille » et je retrouve un peu la même mentalité qu'au CSBJ. Et puis il y a aussi quelques anciens Berjalliens ici à Clermont et cela facilite mon intégration.
Avez-vous déjà senti la différence par rapport à Bourgoin ?
M.P. : Ce n'est pas du tout pareil, c'est sûr, mais il ne faut pas comparer. J'ai passé trois années géniales à Bourgoin et on a très bien bossé. C'est juste que les structures ou l'approche des choses sont complètement différentes ici. C'est plus professionnel et c'est ce qui fait que ce club joue des finales tous les ans.
Est-ce conforme à ce que vous attendiez ?
M.P. : Complètement. J'ai décidé de signer à Clermont pour plusieurs raisons. Pour jouer des titres tout d'abord, mais aussi parce que je voulais évoluer physiquement, techniquement et personnellement. A partir de là, je savais à quoi m'attendre et combien ce serait dur.
Rugbyrama - Propos recueillis par Emilie Dudon