Le préparateur physique Sébastien Bourdin fait un premier point à l’abord de la deuxième semaine de préparation.
Comment as-tu trouvé le groupe lors de la reprise ?
Sébastien Bourdin : Le premier bilan que l’on peut tirer, c’est qu’on a bon état d’esprit et beaucoup d’enthousiasme à l’entraînement. Cela dit, on accuse un certain retard physique parce que l’on fait partie des dernières équipes à reprendre (certaines ont déjà repris l’entraînement depuis trois semaines). Les nouveaux joueurs ne connaissent pas encore totalement les systèmes d’entraînement. Tout cela fait que l’on a beaucoup de boulot. Ce qui me rassure, c’est que les joueurs en sont conscients et qu’ils savent que l’on va travailler dur.
Mercredi dernier jour de la reprise, il y avait beaucoup de sourire, puis au fil des jours en raison de la sollicitation des organismes, on en a vu un peu moins. Mentalement, le groupe est malgré cela plutôt bien ?
S.B. : Il faut bien avouer que quand tu te sépares sur une défait, c’est toujours un peu difficile. Mais les joueurs étaient vraiment contents de se retrouver. Ils ont affiché tout de suite un bon état d’esprit. Ils ont envie de rejouer au ballon. Après, il faut se donner les moyens de bien jouer au ballon et de s’inscrire dans de grosses ambitions de jeu.
Quelle est la suite du programme ?
S.B. : Cette semaine va être très très dure. On réduira un peu la charge physique en vue des matches de préparation, mais on conservera tout de même une certaine intensité. Quasiment jusqu’au début du championnat on va devoir effectuer du travail physique pour combler le retard dont je parlais précédemment. Il va falloir trouver le bon dosage entre technique, tactique, stratégie et physique.
Es-tu inquiet d’un début de championnat qu’on annonce difficile ?
S.B. : Au-delà du début de championnat, c’est tout le calendrier qui m’inquiète, les saisons qui s’accumulent et qui sont de plus en plus compliquées à gérer. Les staffs techniques, les joueurs le subissent et, pour en avoir parlé avec ces derniers, je me pose beaucoup de questions quant à la qualité de l’équipe de France que nous aurons dans deux ans pour la Coupe du Monde. Il faut vraiment que tout le monde se penche sur le problème.