Recrues

Montauban. Un Samoan dans le moteur de l'USM
rugby



Un Samoan intègre l'attaque sapiacaine. Certains diront que Kiri Mariner (25 ans, 100 kg, 1 m 86) aura le rôle d'impact player de la ligne d'attaque montalbanaise. Ils n'ont pas franchement, même si d'autres joueurs de l'effectif peuvent présenter le même profil. L'attaquant racé a débuté sa carrière en Nouvelle - Zélande à Halifax avant de rejoindre Wellington et de faire le choix de son départ pour la France, il y a quatre ans. Trois premières saisons à Toulon (montée en Top 14) puis la saison dernière à Marseille avec Jonah Lomu. En débarquant à Montauban Kiri Mariner sait parfaitement où il met les crampons : « J'ai conscience des déboires que le club montalbanais a connues la saison dernière. Je viens à Montauban pour des enjeux sportifs. Je veux faire mon travail ». Un travail au service du collectif pour un objectif clair rappelé par le Samoan : « Bien sûr que mon ambition à Montauban sera de franchir les lignes d'avantage en m'appuyant sur ma force de pénétration. Mais l'essentiel pour moi sera le rendement général de l'équipe. Je vais me mettre totalement au service de l'entraîneur Sébastien Calvet pour atteindre l'objectif de la montée en Pro D2 ».

Si vous croisez Kiri Mariner en dehors des terrains de rugby, vous le trouverez très certainement avec sa famille (sa femme et sa petite fille) effectuant des balades ici où là. « La famille est très importante pour moi. Mais tout cela n'est que pour les vacances » explique le nouveau trois-quarts centre sapiacain.

US Montauban. Simon Pinet arrive avec des ambitions
rugby



Simon Pinet s'annonce efficace en touche et dans le combat../ Photo DDM, Jacques Decatoire.


Depuis la reprise des entraînements, la grande silhouette de Simon Pinet (25 ans, 1m95, 105kg) attire l'attention des nombreux supporters qui assistent régulièrement aux séances. Avant de rejoindre Orléans, où il a attiré l'attention des sélectionneurs de l'équipe de France amateur, le jeune deuxième ligne a été pensionnaire du centre de formation de Biarritz et a évolué dans les rangs des espoirs de la formation basque, finaliste de la dernière Coupe d'Europe. Aujourd'hui, Simon Pinet a donc quitté Orléans pour rejoindre la cité d'Ingres avec des idées en tête : « Je viens à l'USM par rapport aux ambitions de montée . Cela me donne une perspective de pouvoir jouer en Pro D2 par la suite ». L'international amateur apprécie les conditions de travail qu'il découvre en Tarn-et-Garonne : « Il y a de belles structures et un mode de fonctionnement professionnel, ici, à Sapiac. C'est ce que je n'avais pas forcément à Orléans ».

A l'occasion des premiers matchs amicaux, les supporters pourront se rendre compte des qualités de joueur de la nouvelle recrue sapiacaine. Le joueur s'annonce efficace dans les airs et le combat : « Je profite de ma taille » assure-t-il. ». Mais plutôt que de s'étendre sur ses qualités Simon Pinet préfère donner rendez-vous sur le terrain : « C'est-là que je m'exprime le mieux». Côté intégration, l'homme ouvert et souriant n'aura sans doute guère de mal à s'adapter à la ville et au groupe.

Article DDM

Le talonneur aime toutes les carrosseries
rugby
Sylvain Pagès arrive tout droit de Béziers./ Photo DDM, J.D.




Sylvain Pagès (21 ans, 1m84, 102kgs) arrive à Montauban pour occuper le poste de talonneur. Pouvant glisser sans aucun problème au poste de pilier gauche pour le bien de l'équipe, il est le prototype du joueur moderne et polyvalent que tous les clubs cherchent à enrôler. A l'entraînement, son gabarit montre qu'il a vraiment les aptitudes physiques pour évoluer aux deux postes des fauteuils d'orchestre. Sylvain Pagès a été plongé dans la marmite rugby depuis son plus jeune âge. Normal, lorsqu'on sait qu'il arrive de Béziers avec l'ambition de monter en Pro D2. Un objectif non atteint la saison dernière dans son club de toujours : « Je viens de Béziers, je suis né à Béziers et j'ai toujours joué à Béziers. Cela fasait 13 ans que je jouais dans ce club de l'Hérault. L'an dernier on avait l'ambition de remonter et nous n'y sommes pas parvenus. C'est la raison pour laquelle je viens tenter ma chance à Montauban ». Le néo-montalbanais est séduit par Sapiac : « Je trouve qu'il y a un beau club, de belles installations, le tout accompagné d'une grosse ambition, malgré la double descente de cette intersaison. J'espère vraiment atteindre la Pro D2 avec Montauban ».

Sur le terrain, Sylvain Pagès aime le combat. En dehors, c'est un passionné de sports mécaniques, autos et motos. « Tout ce qui présente une carrosserie en quelque sorte ». Les supporters l'attendent avec une certaine impatience avec le maillot « vert et noir » sur les épaules.

Article DDM

Anthony Biscay en opération reconquête
rugby
Anthony Biscay a été formé à Bayonne



Le troisième ligne international amateur Anthony Biscay (23 ans, 1m88, 103kg) arrive de Niort (Fédérale 1) où il vient de passer les deux dernières saisons. Il s'agit un pur produit basque : « J'ai été formé à l'aviron bayonnais de l'école de rugby aux Espoirs » dit-il. Ses qualités viennent d'être reconnues par les sélectionneurs nationaux. « L'an dernier, j'ai eu la chance d'avoir des sélections en équipe de France amateur. J'ai joué en Ecosse » dit-il avec une fierté légitime. Quant à son choix de venir poser ses valises en Tarn-et-Garonne, elles sont très claires pour Anthony Biscay « Montauban, c'est Sapiac et c'est une ville de rugby. Je me dis que si la descente de Top 14 à Fédérale 1 était arrivée à l'Aviron cela aurait été une grosse crise. On doit aider un club comme celui-ci à remonter dans le monde professionnel, le plus vite possible ». Lorsqu'on demande au troisième ligne de nous donner quelques-unes de ses qualités propres, il indique en priorité : « Je suis Basque. Je fais les choses à fond. Je suis vaillant er rugueux. J'aime beaucoup le rugby de déplacement et aérien. Je vais m'adapter sans problème à ce que l'on me demandera de faire ». En dehors des terrains, Anthony Biscay a des goûts simples et naturels « je suis passionné par le sport en général et les amis. La fête s'est finie pour moi maintenant ».

Article DDM

Nabil Benhamouda: une force de la nature
usm rugby
Nabil un troisième ligne qui déménage ./ Photo DDM, J.D



Nabil Benhamouda (25 ans, 1m88, 110 kg) impressionne lorsqu'on le voit pour la première fois, par la puissance de ses bras, qu'il utilise grandement à son poste de troisième ligne aile ou centre dans un rôle de « gratteur » car, comme il le dit, « mes qualités naturelles sont basées sur la puissance ». Cela n'étonnera personne. La saison dernière, le néo-montalbanais portait les couleurs de Tours (Fédérale 1). L'homme originaire de Carcassonne a, tout jeune, attiré l'attention des formateurs de ce sport. Il présente la particularité d'être passé par plusieurs centres de formations, ceux de Bordeaux-Bègles, Brive et Montpellier. Par ailleurs, Nabil Benhamouda est international algérien en activité : « je viens de disputer tous les matchs de mon équipe nationale », affirme-t-il. En venant à Montauban, Nabil Benhamouda sait parfaitement que les objectifs affichés sont ambitieux et intéressants à atteindre. Il ne cache pas que ce sont ces objectifs qui l'ont convaincu à faire le pas qui le conduit cette saison dans la cité d'Ingres. « Je viens pour relever le défi qui nous est proposé. On a un gros challenge à relever avec l'accession comme objectif final. Je sais que cela va être très dur parce que l'on sera attendu sur toutes les pelouses. Mais je pense qu'avec le potentiel que l'on a, on peut passer cette année. » Ses qualités ; Nabil Benhamouda devrait les confirmer sur le terrain, avant de s'adonner à ses passions extra-sportives favorites comme « la pêche ou la découverte de la nature ». La nouvelle recrue sapiacaine aime aussi beaucoup, en prolongation, « se promener avec ma femme ».

Article DDM

Montauban. Giorgi Nemsadze, un futur mondialiste
usm rugby
Un géorgien de poids dans le pack / Photo DDM, J.D



Parmi les Montalbanais, candidats à la prochaine coupe du Monde en Nouvelle-Zélande, l'on trouve incontestablement le deuxième ligne géorgien Giorgi Nemsadze (25 ans, 1m96, 129 kg). Un joueur qui avance tout d'abord concernant son poids :« je veux perdre 7 kg ».Le préparateur physique Mathias Piugmal devrait l'aider pour y parvenir. Il arrive à Montauban en provenance de l'une des meilleures équipes de la région parisienne Massy: « je me suis bien amusé à Massy, même si quelques blessures m'ont handicapé » indique-t-il. Un joueur qui fut conseillé par le pilier Goderzi Shvelidze parti à Montpellier. « Je connais bien Goderzi Shvelidze ou Beka Sheklashvili qui évoluaient la saison dernière à Montauban pour avoir porté le maillot de l'équipe de Géorgie avec eux ». Qu'il joue en deuxième ligne ou au centre de la troisième ligne, toutes les vidéos de lui, montrent un joueur qui va de l'avant. Un véritable perforateur de défense. Pas étonnant que Giorgi Nemsadze dise en parlant de son jeu :« ma priorité est l'impact que je peux mettre sur l'adversaire. J'essaie toujours d'avancer dans un style agressif, lorsque j'ai le ballon sous le bras ». Recruté pour évoluer en deuxième ligne, comme beaucoup d'autres joueurs de l'effectif, le Géorgien se définit comme polyvalent :« je suis deuxième ligne ou troisième ligne aile avec une priorité pour le poste de troisième ligne centre ». On le voit l'homme aime toucher du ballon. Quant à ses ambitions dans la cité d'Ingres : « Je veux monter avec Montauban en Pro D2 ». Pour cela Giorgi Nemsadze apprécie ses conditions de travail : « Ici, l'ambiance est bonne et tout se passe bien ». Il ne reste plus qu'à le voir évoluer sur le terrain avec ses nouveaux partenaires « vert et noir ».

Article DDM

Montauban. Nicolas Barthomeuf, la touche auvergnate
rugby
Nicolas Barthomeuf a débuté à Monteferrand./ Photo DDM, .D.





Avec l'arrivée du troisième ligne Nicolas Barthomeuf (24 ans, 1m85, 103kg), c'est une nouvelle touche auvergnate qui pose ses valises à Sapiac. Cela a plutôt bien réussi, lors des cinq ou six dernières saisons (Raynaud, Vaïtanaki, Delasau, Shvelidze, Etien, Lozupone, etc). « J'ai débuté à l'école de rugby de Montferrand. J'y suis resté jusqu'en Espoirs. J'ai eu l'occasion d'y effectuer quelques matchs en première en Top 14, il y a trois ans. Je viens de faire deux saisons à Limoges où je n'ai pas trop joué m'étant blessé aux ligaments croisés internes. Cela fait six mois que j'ai repris » explique le néo-montalbanais. Nicolas Barthomeuf a eu la joie des sélections dans les équipes de France des moins de 17, 18 et 19 ans et coïncidence ou pas, il a connu Sébastien Calvet lors de sa coupe du Monde des moins de 19 ans. Le jeune homme n'arrive donc pas en terre inconnue en Tarn-et-Garonne. Sur le terrain, Nicolas Barthomeuf est avant tout un créateur de jeu : «Je suis plutôt joueur-distributeur, c'est pour cela que j'affectionne de jouer au centre de la troisième ligne pour toucher du ballon ». C'est avec beaucoup de plaisir que l'Auvergnat arrive en Tarn-et-Garonne : « Montauban est un club qui me plaît. Il y a bien longtemps que j'aime cette région ainsi que l'ambiance de Sapiac et de ses supporters, j'ai hâte de connaître tout cela ». Nicolas Barthomeuf s'inscrit pleinement dans les objectifs du club : « Je crois, que si l'entente se fait au sein de l'équipe, on peut retrouver le monde professionnel à l'issue de cette saison ». Les premiers matchs amicaux permettront de se faire un premier avis. En dehors des terrains, Nicolas Barthomeuf apprécie par-dessus tout la nature : « En dehors du rugby, je suis très nature, promenade, champignons, pêche, tout se qui touche au monde extérieur ».

Des domaines où il y a beaucoup à faire en Tarn-et-Garonne.

Article DDM

USM : Mark Ireland pose ses valises à Sapiac
rugby




Le nouveau trois-quarts centre montalbanais Mark Ireland (27 ans, 1m88, 101kg) est né à Reading, au sud de Londres. Cela fait de lui, contrairement à ce que pourrait indiquer son nom, un citoyen anglais de sa gracieuse majesté. Pour autant son nom montre un penchant quasi-naturel vers l'île voisine où le rugby est élevé en religion. C'est donc presque tout naturellement, pourrait-on dire, que Mark Ireland allait enfiler durant de nombreuses années le maillot des London Irish. « Je suis resté de très nombreuses saisons aux London Irish avant de rejoindre en 2008 les Cornish Pirates, une autre équipe londonienne de deuxième division ». Puis l'envie lui a pris d'aller à la rencontre du rugby français. Il arrive ainsi à Montauban avec un profil de trois-quarts centre physique capable d'aller défier les défenses adverses en utilisant à bon escient son physique. Petit handicap pour l'instant, le néo-montalbanais ne parle guère le français. Il s'appuie beaucoup sur les traductions de Kiri Mariner pour lui faciliter la vie. En revanche, le joueur connaît parfaitement le nouvel ouvreur anglais de Montauban Danny Gray, ce qui est important pour les premiers jours et l'acclimatation à sa nouvelle équipe. Lorsqu'on demande à Mark Ireland les raisons de son choix de poursuivre sa carrière à Montauban, il indique : « Pour moi Montauban fait partie des grands clubs du rugby français. C'est la raison pour laquelle j'ai été très intéressé par l'idée de venir dans la cité d'Ingres. Je n'ai pas laissé passer l'opportunité qui se présentait à moi ». Un joueur tout heureux des premiers entraînements dans son nouveau club : « Je trouve ici de très bonnes conditions de travail qui vont me servir ». On compte sur Mark Ireland pour amener à l'USM cette touche très britannique faite de sérieux et de perfectionnisme avec ses compères, l'ouvreur Danny Gray et le pilier Royce Flynn. Joueur souriant Mark Ireland n'a plus qu'à convaincre sur le terrain pour s'attirer la grande sympathie des supporters sapiacains. Cela ne saurait tarder. Welcome in Montauban, Mark !

Article DDM

US Montauban : l'esprit irlandais en première ligne
rugby
Royce Burke Flynn, nouveau pilier droit./ Photo DDM, Jacques Decatoire.




On a souvent coutume de dire que le pilier droit est la clé de voûte de la mêlée. C'est loin d'être faux, même s'il convient de relativiser cette assertion. Pour instrumenter à ce poste, l'USM comptera sur sa nouvelle recrue irlandaise Royce Burke Flynn (23ans, 1m89, 117kg) en provenance du club italien de Livourne (deuxième division transalpine). L'Irlandais a été formé à la dure école du Leinster. Il a joué plusieurs matchs avec l'équipe fanion du trois-quarts centre Brian O'Driscoll. Sur carte de visite, il a également des sélections en équipe nationale irlandaise des moins de 19 ans. Un gage de valeur à confirmer ou développer. Il vient à Montauban pour « découvrir un nouveau rugby » après une expérience italienne réussie lors des dernières saisons. Royce Burke Flynn est un joueur qui aime le jeu de mouvement ballon en main, comme le montre de nombreuses vidéos de lui. Mais, sa priorité reste la stabilité de la mêlée. « Lorsqu'on joue pilier, c'est forcément une priorité. Je dois dire que j'aime beaucoup ce travail de force qui s'exerce dans les mêlées » indique-t-il. Ses tests en salle de musculation semblent prouver que le joueur possède d'incontestables moyens. Pour l'instant, Royce Burke Flynn ne parle guère français. Il a promis de s'y mettre. Il connaît par contre parfaitement le langage universel du rugby, de ses combines et de ses codes. Dès son arrivée dans la cité d'Ingres, l'homme a été séduit par sa terre d'accueil « Montauban est vraiment une belle ville » conclut-il. Il ne reste plus qu'à le voir à l'œuvre ballon en main sur les pelouses de Fédérale 1. En attendant, pour se familiariser encore plus avec ses nouveaux partenaires, Royce Burke Flynn a devant lui quatre matchs amicaux avant la reprise du championnat le 12 septembre. Premier test vendredi à 19 heures lors d'une large revue de l'effectif montalbanais.

Article DDM

Montauban. Danny Gray, le serial buteur de l'USM
rugby
Danny Gray, le nouveau buteur et ouvreur de l'USM./ Photo DDM, J.D.




Pour animer son attaque, Montauban pourra compter, cette saison, sur un anglais Danny Gray (27 ans, 1m78, 83kg) champion d'Angleterre de deuxième division la saison dernière avec Exeter, une équipe qui évoluera au plus haut niveau anglais cette année. Un plus haut niveau que celui qui a des « faux airs » de l'international italien de Brive Luciano Orquera connaît bien pour avoir porté durant plusieurs saisons le maillot de Bristol et joué en coupe d'Europe. A l'entraînement on sent le joueur concentré qui a soif de parfaire rapidement son intégration pour apporter le meilleur de lui-même à l'équipe. Il est vrai que le choix de s'exiler, c'est lui et lui seul qui l'a fait : « J'avais envie d'aller à la rencontre d'un autre rugby que celui que j'avais connu jusqu'ici, en Angleterre. Puis l'occasion de venir à Montauban s'est présentée et je l'ai prise. Il s'agit d'un grand club du rugby français qui évoluait encore l'an dernier dans le Top 14 ». Danny Gray a toujours été buteur dans les équipes où il a évolué. Il s'agit d'un exercice qu'il affectionne : « Je suis buteur de formation. J'aime cet exercice qui est souvent important dans le résultat des rencontres ». Le néo-montalbanais ne se définit pas comme un simple buteur, il est aussi tout naturellement attiré par le jeu comme le veut son rôle de chef d'attaque en jouant à un poste aussi stratégique. « J'aime beaucoup jouer au rugby, prendre des initiatives, organiser le jeu. Le rugby français est plus latin que celui que je pratiquais jusqu'à présent. Cela ne me dérange pas bien au contraire. C'est même pour cela que je suis ici, aujourd'hui » dit-il en esquissant un sourire. Les supporters ne vont plus tarder à le voir à l'œuvre sous le maillot « vert et noir » lors des premières rencontres amicales. Souhaitons à Danny Gray de revivre une saison ponctuée de succès comme celle qu'il vient de passer à Exeter.

Article DDM

Montauban. Pautard aime « le sud, la corrida et le terroir »
rugby
Anthony Pautard peut jouer talonneur ou pilier./ Photo DDM, J. Decatoire.





Pour jouer au fauteuil d'orchestre de la mêlée montalbanaise, les Sapiacains vont pouvoir compter cette saison sur le jeune berjallien Anthony Pautard (23 ans, 1m83, 106 kg) qui peut évoluer avec un égal bonheur au poste de talonneur ou de pilier gauche. Le joueur aux cheveux courts sort d'une belle écurie : « J'ai passé deux ans au centre de formation de Montpellier, avant de rejoindre Bourgoin pour y finir mon apprentissage rugbystique. En Isère, j'ai eu l'honneur de pouvoir jouer une fois en première comme titulaire et deux autres fois comme remplaçant ». Le néo-montalbanais reconnaît que les dernières saisons qu'il vient de vivre lui ont beaucoup apporté dans son jeu : « J'ai beaucoup appris à Bourgoin sur le plan technique. Le club est accès sur la formation et l'on s'y entraîne tous les jours comme les professionnels. C'est ce qui nous permet d'être compétitif ».

Anthony Pautard en arrivera ensuite au constat : « A mon âge, il était important d'acquérir du temps de jeu. Cela n'allait pas forcément être facile à Bourgoin. J'aurai pu viser des clubs de Pro D2 pour me lancer. J'ai voulu tenter l'aventure à Montauban ». Il débarque donc en Tarn-et-Garonne conseillé par un Sapiacain de cœur : « Il est vrai que Xavier Péméja mon entraîneur à Bourgoin, m'a conseillé le club de son cœur. Il m'a convaincu que c'était la bonne solution pour moi, par rapport à d'autres clubs qu'il m'a déconseillé ». Si vous parlez de ses qualités à Anthony Pautard, il vous répond avec humilité : « Il faut attendre pour se prononcer ». Quant à ses passions extra-sportives : « J'aime la corrida, le sud et le terroir ». Il a tout pour réussir à Montauban.

Article DDM[img][/img]

Montauban. A l'attaque avec Charly Plateck
rugby
Charly Plateck peut évoluer à plusieurs postes de la ligne d'attaque./ Photo DDM, Jacques Decatoire.




Parmi les recrues de l'USM cette saison, le nom de Charly Plateck (24 ans, 1m80, 86kg) n'est pas le moins connu. Le jeune joueur a porté le maillot des équipes de France des moins de 19 ans et à sept, la nouvelle discipline olympique. C'est près de chez nous que Charly Plateck a touché ses premiers ballons de rugby : « J'ai débuté le rugby à Tournefeuille, avant de gagner le pôle espoir d'Ussel, de rejoindre Brive où j'ai fait quelques apparitions en équipe fanion, puis Bègles - Bordeaux avant Le Bugue en Fédérale 1 la saison dernière. Enfin, maintenant je suis à Montauban ».

L'attaquant racé rejoint les berges du Tarn avec une ambition non dissimulée : « Montauban est un club qui a de l'ambition comme je peux en avoir personnellement. Je pense que venir ici est une bonne chose pour moi. Je connais bien l'entraîneur Sébastien Calvet qui j'ai connu en équipe de France des moins de 19 ans, ainsi que plusieurs joueurs que j'ai côtoyés en sélection ». Comme beaucoup de joueurs recrutés cette saison, Charly Plateck est apte à évoluer à plusieurs postes de la ligne d'attaque : « Je suis arrière ou ailier en priorité, mais je peux dépanner au centre si besoin ». Les supporters ne vont plus tarder à voir à l'œuvre le néo-montalbanais dans un style séduisant : « J'aime le rugby d'attaque, comme au sept. J'espère que l'on va pouvoir en produire cette année ». L'USM aura besoin de joueurs comme Charly Plateck pour donner de la vitesse à son rugby, fait de prise d'intervalles et de soutien au porteur du ballon.

En dehors du rugby, l'homme qui vous accueille toujours d'un sourire, dit aimer se retrouver « avec des amis, aller au cinéma ou effectuer des sorties ».

Article DDM

Publié le 24/08/2010 11:02 | LaDepeche.fr
USM: la belle carte de visite de Vincent Jaca
rugby
«Montauban est un grand club»./ Photo DDM, J.D.





Vincent Jaca (24 ans, 1m78, 80kgs) est l'un des demi de mêlée de l'effectif montalbanais de la saison. Malgré son jeune âge, le joueur racé aux cheveux légèrement ondulés présente une belle carte de visite « j'ai été formé à Bègles - Bordeaux avant de rejoindre le centre de formation du Stade Toulousain durant trois ans. Ensuite je suis parti en contrat espoir à Castres durant une saison. Pour avoir plus de temps de jeu, je suis allé jouer une saison (il y a deux ans) en Pro D2 à Béziers où tout se passa bien jusqu'en milieu de saison avant que les l'on se dirige vers la relégation. Après cette expérience j'avais besoin de me refaire une santé morale. C'est la raison pour laquelle je suis retourné vers chez moi à Langon en Fédérale 1 avec des copains de jeunesse. J'en avais besoin avant de relever un nouveau défi comme celui que l'on me propose à Montauban ». Vincent Jaca est aussi international chez les jeunes « j'ai connu Sébastien Calvet dans les sélections des équipes de France des moins de 18 et 19 ans. C'est lui qui m'a proposé ce défi. Je suis revanchard et comme j'espère revenir en Pro D2. C'est un challenge que j'ai décidé de relever ici ». Un choix d'autant plus facile que Vincent Jaca considère que « Montauban est un grand club. Encore l'an dernier, l'équipe l'a montré en se maintenant en Top 14 ». Et ce n'est pas son premier avis qui change d'un iota son analyse « il est très favorable. Il y a de super infrastructures. On est dans de superbes conditions. L'ambiance est sympa. Mais tout reste à faire ». En dehors du rugby le néo-montalbanais est fortement attiré par l'océan « étant originaire de Bordeaux proche de l'océan, je pratique le surf. J'aime tous les sports qui tournent autour de l'eau ». La nouvelle ère de jeu de Vincent Jaca est la cuvette de Sapiac.

Rémi-Constant Belrepayre.

Merci Sylvie pour ce trombinoscope pas mal du tout

Miser sur la jeunesse ( et quelques experiences ) est un pari risqué mais beau !

Vivement que l'USM redevienne le MTG VX pour tenter de venir nous battre au " BIB Park "

Publié le 25/08/2010 10:56 | LaDepeche.fr
Montauban. Pour Arnaud Jacquet, la mêlée tiendra parfaitement la route
rugby
Arnaud Jacquet./ Photo DDM.




Le nouveau pilier sapiacain Arnaud Jacquet (25 ans, 1m85, 120kg) a le même âge que son cousin Loïc, deuxième ligne international de l'ASM Clermont- Auvergne. Chez les Jacquet, la génétique ne s'est pas trompée. On aime le rugby.. Le néo-montalbanais a touché son premier ballon ovale dans le Cher et présente un cursus rugbystique intéressant : « J'ai débuté le rugby à Saint-Florent-sur-Cher. J'ai ensuite poursuivi ma carrière au sport-études d'Issoire, avant d'intégrer le centre de formation de l'ASM Clermont-Auvergne et d'effectuer quelques entraînements avec l'équipe fanion. Enfin, je viens de passer deux ans à Aurillac ». Dans le Cantal, l'ancien montalbanais Henry - Pierre Broncan, lui a inculqué les grandes vertus de la mêlée. « A Aurillac la mêlée a toujours été une priorité. Je pense que nous avons à Montauban, les joueurs pour produire de très honorables prestations en mêlée ». Comme beaucoup d'autres recrues, Arnaud Jacquet ne vient pas compter ses lauriers dans la cité d'Ingres, mais plus pour y acquérir de nouvelles lettres de noblesse. « Montauban est un grand club qui n'a pas eu de chance. Il est animé aujourd'hui d'un esprit revanchard. Comme la plupart de mes coéquipiers, nous sommes peut-être jeunes comme on l'entend souvent dire. Mais, nous avons envie de montrer ce que l'on peut ou sait faire. Le choix de venir à Montauban a été très clair pour moi. Ce club n'a rien à faire en Fédérale 1. Il faut qu'il remonte très vite ».

Merci Laurent

Oui c est un vrai pari que de miser sur la jeunesse mais on compte sur eux pour écrire une nouvelle histoire en VERT ET NOIR et je sais qu ils en sont capable et on sera derriere eux pour garvir l échelon et passer dans le monde PRO SAPIAC SERA TOUJOURS VIVANT

Publié le 27/08/2010 11:22 | LaDepeche.fr
US Montauban : A. Domenech impatient
rugby
Une recrue de choix./ Photo DDM, J.D.




Formé au talonnage, le troisième ligne Amédée Domenech (26 ans, 1m87, 98kgs) arrive à Montauban avec un nom à respecter. Celui de son grand-père Amédée Domenech qui a donné son nom au stade de Brive. Porter le nom et le prénom d'une des légendes du rugby français ne lui pose pas de problèmes « on m'a toujours appris à faire face. Aujourd'hui, il n'y a aucun problème. Je porte un grand nom que je dois respecter. J'essaye de le faire de mon mieux ». Un grand-père qui lui a transmis entre autre l'amour de la balle ovale « mon grand-père m'a transmis comme à mon frère cet amour du rugby. C'est peut-être grâce à lui que nous faisons du rugby à ce niveau-là ».

Pas de concurrence avec Florent

C'est tout naturellement que le néo-montalbanais a débuté le rugby dans sa ville natale « j'ai débuté le rugby au CA Brive Corrèze où je suis resté jusqu'à mon départ avec Charly Plateck pour Le Bugue avant d'arriver à Montauban. C'est un grand bonheur ».

Montauban où Amédée retrouve un joueur qui lui est très cher « c'est très agréable de retrouver dans ce club mon frère Florent avec qui je m'entends très bien ». Ils ne seront pas en concurrence puisque Florent évolue au centre de la ligne de trois-quarts. Amédée Domenech peut évoluer à plusieurs postes de la ligne d'avants, dit-il avec beaucoup d'humour « j'ai été formé au talonnage, mais avec mon physique un peu bâtard, il m'est apparu plus agréable de jouer troisième ligne en Fédérale 1. Cela me permet, aujourd'hui, de pouvoir porter les couleurs de l'USM ».
«je ne sais pas si je suis polyvalent, mais je m'adapte»

Un humour qui lui fait dire « je ne sais pas si je suis polyvalent, mais je m'adapte ». Quant à qualifier son jeu, Amédée Domenech avance « en troisième ligne, je suis ce que l'on peut appeler un plaqueur - joueur ». En dehors des terrains, Amédée Domenech est très agréable à côtoyer et il aime beaucoup « ses amis, le cinéma et la pèche ». Avec un nom aussi connu, difficile de passer inaperçu.

Rémi-Constant Belrepayre.

Publié le 31/08/2010 10:27 | Rémi-Constant Belrepayre

Montauban. Akrem Hamdi, un attaquant physique
rugby.

A quelques jours de la reprise du championnat, dernier portrait des recrues de l'USM. Et pour marque r des essais et transpercer les défenses, on aura Akrem Hamdi, sacré ailier.




Cette saison l'USM comptera beaucoup sur son nouvel ailier Akrem Hamdi (23 ans, 1m87, 105kgs) pour aller taquiner la ligne d'en-but adverse et se créer des occasions. Le joueur qui arrive des Espoirs de l'USAP vice champion de France après avoir enlevé le bouclier de Brennus la saison précédente, a porté le maillot de l'équipe de France à sept. En fait, c'est en région parisienne qu'Akrem Hamdi a découvert le rugby « j'ai débuté à Meaux avant d'aller vivre quatre saisons au PUC où j'ai pu côtoyer Sébastien Calvet et ensuite Perpignan lors des 5 dernières saisons ». En Catalogne, le grand espoir a peaufiné son approche du rugby « je suis arrivé à 17 ans à Perpignan, j'y ai appris beaucoup de chose comme le professionnalisme et le sérieux en côtoyant de grandes stars, des exemples ». Cela donne bien sûr des envies. Malheureusement, la progression du néo-montalbanais fut handicapée chez les « sang et or », comme Akrem Hamdi l'explique : « J'ai connu quelques blessures graves qui m'ont bloqué dans ma progression à Perpignan. Dans ces conditions, il fallait que je trouve un challenge intéressant à relever. Montauban était ce qu'il me fallait. J'ai les mêmes objectifs que le club en aspirant à jouer à un niveau supérieur. Je suis très content d'être ici et de donner le maximum ». Reste à découvrir l'attaquant dans des conditions de match. Comme pour nous mettre l'eau à la bouche, Akrem Hamdi insiste sur l'idée essentielle pour lui en rugby « avancer vers la ligne adverse » et cela « sans être un monstre de vitesse et technique. J'avance avec le souci de mettre l'équipe dans de bonnes dispositions ». Un bel esprit collectif. Akrem Hamdi séduit aussi en dehors des terrains par son sourire et sa grande gentillesse. Quant à ses goûts principaux, ils tournent autour de « la musique, la guitare, la console, les copains et les copines ».

Publié le 01/09/2010 08:35 | LaDepeche.fr
Nicolas Basile rejoint la bande de l'US Montauban
rugby
Nicolas Basile compte des sélections avec les Pumitas./ Photo DDM, J.Decatoire.





L'USM attendait sa dernière recrue. Elle est arrivée, en la personne du jeune et solide pilier argentin Nicolas Basile (23 ans, 1m78, 110kgs). Sur sa carte de visite, le garçon a été international des moins de 19 ans de son pays : « J'ai joué pour les Pumitas d'Argentine, mais aussi en sélection de Buenos-Aires et pour le club de première division argentine de Liceo Militaru, d'où j'arrive. En Argentine, mon club est réputé pour la qualité de sa mêlée » indique-t-il. D'ailleurs, il insiste : « J'aime beaucoup la mêlée, comme tous les Argentins. » Lors de son premier entraînement collectif, hier, Nicolas Basile a fait du joug, l'instrument de torture des hommes forts. Un régal pour lui ! Quant au retard pris dans la préparation par rapport aux autres joueurs de l'effectif, Nicolas Basile rassure : « Je pense pouvoir me mettre au niveau de mes coéquipiers en quinze jours, soit d'ici le début de championnat ».

Lorsque Nicolas Basile a décidé de poursuivre sa carrière en France pour aller à la rencontre d'un autre rugby, les proposions ont afflué sur son portable : « J'ai eu plusieurs propositions pour venir jouer en France, à Bobigny près de Paris, mais aussi Carcassonne ou Nice. Si j'ai choisi Montauban, c'est avant tout pour sa structure d'équipe du Top 14, et aussi parce qu'en Argentine, Alessandro Campos et Miguel Avramovic m'ont dit du bien de ce club. J'espère que je pourrai donner le meilleur de moi-même à l'USM ».

Premier indice, déjà ,l'homme adore son nouveau cadre de vie : « Je trouve que Montauban est une belle ville très tranquille ». En Argentine, outre le fait d'être joueur de rugby, Nicolas Basile était professeur d'éducation physique en collège. Il est conscient aussi qu'il va devoir apprendre à aimer la cuisine sapiacaine : « Il est sûr que l'incomparable viande argentine et la cuisine relevée vont me manquer » dit-il. La nouvelle recrue montalbanaise apparaît intelligente avec une grande soif de découverte et une forte envie de montrer son savoir-faire dans l'épreuve de la mêlée. Cela tombe bien, il a été recruté pour cela.

Article DDM