PORTRAIT MAXIME ESCUR

Publié le 22/10/2010 11:49 | R-Constant Belrepayre.
Maxime Escur, le boucher de l'USM





Les Montalbanais et leur nouveau papa, boucher de son état, sont en danger à Béziers

Après être rentré face à Grasse et à Graulhet, le jeune pilier Maxime Escur ( 22 ans, 1m75, 105kgs ) vient de battre La Seyne pour sa première titularisation en équipe fanion de l'USM. Maxime Escur est un gars bien de chez-nous «J'ai débuté le rugby à 11 ans, à l'école de rugby de Castelsarrasin. Par la suite, je suis arrivé à Montauban en Crabos. Cela cinq ou six ans que j'évolue à l'USM ». Alors que 24 joueurs de l'effectif de la saison sont rugbymen à plein temps, le pilier sapiacain fait partie de la liste dite des pluriactifs. « Je suis, boucher de métier, ce qui fait que je travaille tous les matins et je m'entraîne les après-midi » explique-t-il. Un statut particulier avec des avantages, mais aussi des inconvénients: « Cela permet de s'évader du rugby. Mais, on ne peut pas dire que cela est facile non plus. Cela n'est pas donné à tout le monde de pouvoir gérer les deux. Cela oblige à ne pas faire de fête le soir, rester calme et savoir gérer son temps » insiste Maxime Escur.
Le culte de la mêlée

La valeur montante, avec d'autres, de l'USM voue un culte particulier pour le travail obscur de la mêlée qui met face à face les hommes forts qui n'hésitent pas de monter aux fauteuils d'orchestre. Sa première titularisation face à La Seyne restera pour lui un souvenir «parce que je pense que l'on a pris un certain ascendant. Malgré notre jeunesse, on a une nouvelle fois prouvé notre valeur ». Un nouveau test attend les Sapiacains, ce samedi, au stade de la Méditerranée « Béziers va être une toute autre histoire à l'extérieur. On va voir ce que l'on vaut dans cette poule ». Extérieur où les Tarn-et-Garonnais semblent aussi à l'aise qu'à domicile. Maxime Escur avance « rentrer sur le terrain de Sapiac est impressionnant. Il y a, au moins, chaque fois quatre milles personnes. L'an dernier, avec les Espoirs, c'était 200 personnes. A Béziers on devrait avoir le même genre de sensation». «Max» est aujourd'hui un pilier de mêlée « je vois avec Sébastien Calvet comment je vais pouvoir m'intégrer plus dans le jeu. La mêlée est pour moi sans problème». On se souvient qu'il y a deux ans, Maxime Escur était de l'équipe Reichel impressionnante « avec les Reichel, je garderai toujours le souvenir de notre huitième face à Montferrand qui recula à chaque mêlée. Face au Stade Toulousain en quart de finale, on eut un essai de pénalité suite à une mêlée. Ceux sont des souvenirs que je n'oublierais jamais ». Quant à cette saison, Maxime Escur note que « la cohésion est plus que bonne. On est tous copains. On a vu samedi que l'on ne se laisserait pas tomber. On va laisser passer le match à Béziers». Rendez-vous demain soir, au stade de la Méditerranée.

Article DDM