F1

A 23 ans et 135 jours, Sebastian Vettel est devenu le plus jeune champion du monde de l'histoire. Un titre mérité pour l'Allemand, qui finit la saison sur trois victoires lors des quatre derniers Grand Prix, et qui a parfaitement rempli son contrat dimanche en s'imposant à Abu Dhabi, alors que ses adversaires ont tous plus ou moins failli. Maître de ses nerfs malgré la pression, impérial sur la piste, l'Allemand a marqué de son empreinte la saison 2010, au volant de la meilleure voiture du plateau, malgré quelques erreurs ici et là. Vettel a désormais un pied dans la cour des grands et compte bien y entrer tout entier.

Alonso, l'erreur de trop

Arrivé en leader à Abu Dhabi, Fernando Alonso avait les cartes en mains. Mais à trop se fixer sur Mark Webber, son adversaire le plus dangereux, l'Espagnol a tout perdu. Trop prudent au départ, il a perdu sa troisième place. Il a ensuite fait un arrêt aux stands seulement quelques tours après l'Australien, alors qu'il était le plus rapide des hommes de tête. Reparti devant Webber, mais dans le trafic et derrière la Renault de Vitaly Petrov, Alonso n'a jamais réussi à trouver l'ouverture pour doubler le Russe. Sa septième place finale le prive d'un troisième titre mondial, et même s'il a préféré n'accuser personne, il a avoué implicitement que son équipe avait commis une erreur.

Hamilton se montre

Il savait que seule une victoire pouvait lui permettre d'être titré. Et même si ses chances étaient infimes, Lewis Hamilton s'est accroché jusqu'au bout à son rêve. Deuxième sur la grille, le pilote McLaren a tenté de dépasser Vettel au premier virage, sans succès. Il est ensuite resté dans le sillage de la Red Bull, mais sans jamais avoir une occasion pour le doubler, jusqu'aux arrêts aux stands. Ressorti cinquième, le Britannique s'est retrouvé bloqué par des monoplaces plus lentes, notamment la Renault de Robert Kubica. Mais comme Alonso derrière Petrov, il n'a pas réussi à trouver l'ouverture. Sa deuxième place peut lui laisser quelques regrets, mais ce n'est pas à Abu Dhabi qu'il a perdu le titre. -