1/8 ALLER VANNES / USM

Et maintenant, Vannes!

Une bataille est certes gagnée mais pas encore la guerre. La première partie du contrat est remplie, reste la deuxième, sans aucun doute la plus importante. En terminant deuxièmes de la poule, les Montalbanais se sont, a priori, octroyé une rencontre « plus facile ». Ce sera donc face au troisième de la poule trois, à savoir les Bretons de Vannes. Mais là, pas question d'avoir déjà le sourire aux lèvres tant les Vannetais semblent solides sur leurs bases. Bien sûr, difficile de comparer les résultats des poules mais il est quand même des chiffres qui parlent. Les joueurs bretons auront terminé leur saison régulière nantis de 76 points (62 à l'USM), décrochant 16 succès contre 6 défaites (aucun match nul). Vannes, équipe offensive ou défensive ? Du côté des points marqués, ce sont les Bretons qui sont une nouvelle fois devant avec 480 points inscrits (444 pour l'USM) et 285 points encaissés (320 pour l'USM). Du côté des points de bonus, Vannes en a décroché la bagatelle de 12 tout le long de la saison (9 offensifs et trois défensifs) alors que ce chiffre est de 8 pour les Montalbanais (3 offensifs et 5 défensifs).

Dimanche prochain (pas de match possible samedi soir, le terrain de Vannes n'étant pas éclairé), les Sapiacains feront le trajet vers la Bretagne pour le match aller. Il faudra donc faire en sorte de bien gérer l'affaire pour ne pas se faire surprendre à Sapiac une semaine plus tard. Mais sur son terrain, Vannes est une formation impressionnante avec 11 succès pour autant de rencontres disputées. Même les deux premiers de la poule n'y ont pas résisté, Périgueux s'inclinant 9 à 3 et Limoges se faisant battre 31 à 23. Qui plus est, les Vannetais sortent l'artillerie lourde à domicile avec une moyenne de plus de 26 points par rencontre ! Autant dire qu'il faudra faire attention. Mais depuis dimanche, les Sapiacains savent à quoi s'attendre. Un autre championnat commence…

Publié le 05/05/2011 10:11 | Rémi-Constant Belrepayre.
USM: l'heure de la mobilisation populaire



Les phases finales font partie de la culture du monde du rugby par le folklore coloré qui accompagne les transhumances humaines de printemps. Un particularisme dont le rugby est fier, même si certains trouvent injuste de terminer une phase de poule par une épreuve couperet qui scelle les résultats de la saison. Les supporters montalbanais sont vernis - eux qui étaient privés de phases finales depuis leur arrivée dans le monde professionnel - puisque le premier rendez-vous qui leur est proposé, dimanche, est un déplacement à Vannes à la découverte du rugby breton. Tous espèrent que l'équipe de la cité fortifiée - troisième de la poule 3 derrière Périgueux et Limoges - ne posera pas trop de problèmes à leur équipe favorite. « On doit surfer sur l'état d'esprit de gagne qui nous habite, sur des terrains qui nous deviennent favorables » avance le président des Ultras Sapiac Sébastien Quesada qui se dit « serein ». Un sentiment partagé par Alain Alloi le président du club des supporters qui reconnaît toutefois « on part un peu dans l'inconnu en allant à Vannes. Mais j'ai confiance ! Une victoire dimanche faciliterait notre match retour». Chaque club organisera le déplacement en car, ce dimanche. Les inscriptions sont prises par Biquet pour les Ultras (06.13.25.43.25) et Boscari (06.99.45.41.65) pour le club des supporters. Ceux qui partiront pour ce long périple de près de 7 heures, affûtent leurs voix et drapeaux. Cela est le cas de la supportrice modèle qu'est Virginie Arpin qui joue au rugby et prend beaucoup de plaisir à suivre les garçons « On a vu un très joli match à Châteaurenard et l'envie des joueurs est patente. On est bien lancé pour faire un bon match à Vannes. On va y aller pour les soutenir. J'ai la passion de cette équipe. Il faut aller jusqu'au bout. Les joueurs nous redonnent ce qu'on leur donne. Ils font très attention à nous ».

«Si on perd, le faire de moins de sept points»

Chez ceux qui ne manquent guère d'entraînements, l'ambiance est à l'optimisme. « L'essentiel est de ne pas prendre trop de points à Vannes pour faire la différence au match retour. On en a les moyens » indique Hervé qui à l'habitude de s'investir aux buvettes à Sapiac. « Je ne connais pas Vannes, mais je pense que grâce à nos attaquants on fera la différence au match retour. Le terrain sec, va nous avantager » enchaîne Yves. Quant à lui Jo prophétise « Si on perd de moins de sept points, on passera sans problème au match retour. C'est un gros avantage de jouer le match aller à l'extérieur. Je n'oublie pas que l'on sort de la poule de la mort. Cela doit se matérialiser sur le terrain ». A ses côtés Nanar à beau réfléchir « je ne vois pas pourquoi il y aurait des problèmes. Le match retour devant 8.000 supporters à Sapiac devrait surprendre les Bretons ». Quant à lui Pierrot en a préparé une bien bonne « il faudra ouvrir les vannes pour gagner à Vannes ! Avec un match correct à Vannes, il y aura la grande foule le week-end suivant à Sapiac ». Des supporters qui connaissent parfaitement le rôle de seizième homme qu'ils ont à jouer pour pouvoir dire avec fierté « on a gagné ! ».

05/05/2011 : Vannes. 2.000 supporteurs attendus au stade de rugby :




Dimanche, le Rugby-Club de Vannes va disputer, pour la première fois de son histoire, les 1/8e de finale du championnat de Fédérale 1. L'adversaire, Montauban, est un nom reconnu dans le milieu de l'ovalie. L'année dernière, il a même disputé la coupe d'Europe. Les rygbymen bretons seront derrière l'équipe phare de la région. Sur présentation de leur licence, ils bénéficieront du tarif réduit pour assister à la rencontre (6€, 10 € tarif normal). Des gradins supplémentaires ont été installés, plus de 2.000 supporteurs sont attendus au stade Jo-Courtel, à 15h.



05/05/2011 : Rugby. Les irréductibles Gaulois en trouble-fête :


«Ce sera un grand match dimanche contre Montauban. Une occasion à ne pas rater», annonce Alain Berthe, le président du RC Vannes. Les irréductibles Gaulois veulent encore jouer les trouble-fête.




Montauban, chef-lieu du département de Tarn-et-Garonne, dans la région Midi-Pyrénées. C'est aussi, et avant tout pour les amateurs de rugby, une équipe reconnue dans le milieu de l'ovalie, encore professionnelle la saison dernière. Elle a même joué la Coupe d'Europe. C'est un sacré adversaire qui sera proposé aux Vannetais dimanche, en 1/8e de finale du championnat de Fédérale 1. Mais pourquoi les irréductibles Gaulois, l'un des plus petits budgets de Fédérale 1, ne joueraient-ils pas encore un peu les trouble-fête? C'est ce que pense Jean-Noël Spitzer, l'un des entraîneurs: «On est convaincu d'avoir nos chances, même si elles sont minimes. De temps en temps, un outsider arrive à monter parce qu'il joue sans pression».

Des gradins en plus de la tribune

Le stade Jo-Courtel risque fort d'être trop petit pour accueillir tous les supporteurs vannetais. Et ce, malgré l'installation de gradins supplémentaires de 300 places, ce qui porte la capacité d'accueil à 1.100 places assises. «Et on espère autant de personnes debout», lance Alain Berthe.

«Nos installations sont insuffisantes»

Une belle opération pour mettre la pression sur la municipalité et lui faire comprendre que ses installations sont insuffisantes. «Les conditions dans lesquelles on évolue ne correspondent pas à notre niveau. Nous avons des vestiaires sans sanitaire et deux terrains d'entraînement pour 350 sportifs», juge Jean-Noël Spitzer. Mais, chaque chose en son temps. «Nous avons un projet global d'aménagement du site», précise Pascal Gandon, membre du comité directeur. Un projet qui inclut «la possibilité de jouer en nocturne le samedi. C'est une nécessité pour recevoir les joueurs de rugby du dimanche et nos partenaires», poursuit Alain Berthe. Ce ne sera pas pour cette fois, le match n'ayant pas pu être organisé au stade de la Rabine. Tant pis, la fête sera belle quand même, dimanche après-midi. Pratique Le coup d'envoi sera donné à 15h (pas de lever de rideau). Tarif: 10 et 6 €. Renseignements sur le site internet www.rcvannes.com

Le Télégramme 05/05/11

Publié le 06/05/2011 11:21 | Rémi-Constant Belrepayre.
Le capitaine Anthony Biscay connaît bien Vannes
rugby. Fédérale 1. Les Bretons de Vannes, adversaires du huitième de finale dimanche, ne sont pas inconnus pour tout le monde.
Anthony Biscay, capitaine exemplaire de l'USM./ Photo DDM, Chantal Longo.



Le troisième ligne montalbanais a déjà rencontré deux fois les Bretons ces deux dernières saisons. Et sait donc parfaitement que la partie ne s'annonce pas facile.

La Bretagne, si loin, si proche. Là-bas, c'est le ballon rond qui porte l'attention mais le ballon ovale commence à faire son trou, notamment grâce aux performances des Vannetais.

Si dans l'histoire plus que centenaire de l'USM, l'on ne retrouve pas de confrontation face à Vannes, le capitaine actuel sapiacain Anthony Biscay connaît bien la formation porte drapeau du rugby breton pour l'avoir jouée lors des deux dernières saisons. Cela lui fait dire « Vannes est bonne équipe de Fédérale 1 qui se qualifie depuis de nombreuses années pour le Jean-Prat. Cette année, on les retrouve en phase finale sous une autre forme de championnat. C'est une formation complète, sans point fort criard. Une équipe joueuse qui nous ressemble un peu, sur plusieurs plans. Ils ont un bon buteur et un arrière qui a des jambes pour remonter les ballons ». Le RC Vannes dispose aussi, comme les Sapiacains, d'un public fidèle. « C'est très sympa d'aller là-bas. Il y a une très belle ambiance avec de bons supporters fidèles. Cela n'a rien à voir avec certaines attitudes hostiles que l'on a pu connaître cette année. Je trouve que ce club représente bien la Bretagne » poursuit le troisième ligne centre tarn-et-garonnais. Anthony Biscay, S'il n'y a pas de vedette du côté de Vannes, Anthony Biscay met l'accent sur la valeur du collectif vannetais « ils ont un très bon troisième ligne centre qui va signer à Mont-de-Marsan. Il y a beaucoup de joueurs argentins. Ayant joué contre eux les deux dernières saisons je connais pas mal leurs forces et leurs faiblesses ». Les « verts et noir » retrouveront en Bretagne, le deuxième ligne Adrien Le Roy (1m92, 110kgs) passé par le centre de formation de l'USM.

Un match aller important

Si pour beaucoup la décision se fera lors du match retour, la semaine suivante, à Sapiac, ce match aller garde toute son importance. « Il faut que l'on se prépare bien comme nous avions pu le faire avant de jouer à Châteaurenard, dimanche dernier. Il faudra faire attention à notre discipline et être réaliste. Enfin, il faudra être bons partout et que notre buteur soit dans un bon jour. Puis cela passera » indique Anthony Biscay. Un capitaine qui n'exclut pas que l'entame soit très difficile comme en Provence, dimanche dernier « À l'extérieur, on a toujours droit à un bon premier quart d'heure délicat. À Vannes, cela sera la même chose. Ce qui a changé à Châteaurenard est que l'on a su réagir de suite après le quart d'heure de forte pression de notre adversaire. On sait que tous les points seront super-importants. Il ne faudra pas les laisser en route ». Si tout le monde opte pour une victoire à l'extérieur, coller au score restera primordial. « Il faut prendre au minimum un point. Cela nous permettrait d'envisager le match retour de manière plus sereine. Je crois que l'on a les qualités pour les embêter. On n'y a va pas avec la grosse tête, mais avec beaucoup d'humilité. Ce n'est pas parce que Vannes est en Bretagne qu'ils ne jouent pas au rugby là-bas. J'y suis déjà allé et je sais que c'est tout le contraire. Il faudra rester très concentrés pour ne pas revenir à Montauban avec la tête au fond du seau ». Un message clair que le capitaine Anthony Biscay entend bien faire passer.

Publié le 09/05/2011 11:01 | Propos recueillis par Rémi-Constant Belrepayre.
L'impensable retour des Sapiacains!
rugby. Fédérale 1 (huitième de finale aller). Ils étaient menés 20 à 6 à dix minutes de la fin.
L'entrée de Julien Larroque en deuxième période a fait beaucoup de bien aux Sapiacians./ Photos PQR.





A Vannes (stade Jo Courtel). Arbitres: M. Christophe Dutreilh (Comité Pays-de-la-Loire) assisté de MM. Sébastien Savina et Lionel Fillol (Pays-de-la-Loire).

M-T: 9-3.

Evolution du score: 0-3, 3-3, 6-3, 9-3; 14-3, 17-3, 20-3, 20-6, 20-11, 20-14, 20-21.

Vainqueurs: 2 E F. Domenech (72), Mariner (84) ; 3 P Gray (6), Coll (70, 74).

Vaincus: 1 E Loubery (53) ; 4 P (14, 38, 60, 69) et 1 D (19) Labarillier .

VANNES. Sargos ; Pirel, Burgaud, Gimenez, Cocetta ; (0) Labarillier, (m) Payen ; Gonzalez, Soffredini, Bourdrel (Robic, 46) ; Michel (cap), Tone (Le Roy, 20); Szabo (Zouai, 79), Loubery (Peltier, 69), Muzzio.

Excl. temp: Soffredini (26e).

UNION SPORTIVE MONTALBANAISE. Platek ; Hamdi, Mariner, Coll, Lardy (Sékula, 65) ; (0) Gray (F. Domenech, 63), (m) Jaca (Larroque, 50) ; A. Domenech (Lacassagne, 81), Sergueev, Biscay (cap) ; Nemsadze (Barthomeuf, 57), Pinet ; Basile (Alves, 61), Pautard (Pagès, 63), Andrieu (Escur, 50).

Carton jaune : Pinet (49).

Ambiance celte très accueillante et temps breton, vent assez fort, ciel très nuageux, menaçant, entrecoupé d'éclaircies. La tribune du stade Jo-Courtel avait fait le plein pour fêter la qualification de l'équipe porte-drapeau du rugby breton. Parmi les spectateurs on notait présence d'une centaine de supporters « vert et noir » qui n'avait pas hésité à faire le très long déplacement pour aller soutenir leurs protégés. Après que le coup d'envoi de la rencontre a été donné par un conseiller général du Morbihan qui offrait le ballon du match, les coéquipiers d'Anthony Biscay débutaient beaucoup mieux leur rencontre que le dimanche précédent à Châteaurenard en se montrant dangereux dès les premières actions. Suite à une brutalité à hauteur des 22 mètres locaux, Danny Gray en profitait pour ajuster la mire et déflorer le score (3 à 0, 6e). Les Vannetais invaincus sur leur pelouse durant toute la phase qualificative, ne tardent pas à réagir. Ils obtiennent une mêlée à cinq mètres, mais ne parviennent pas à bonifier le ballon sous la pression d'une équipe visiteuse bien en place. Le jeu prend du volume. Les deux équipes jouent tous les ballons. C'est toutefois au pied que Thomas Labarillier allait égaliser au pied, des 40 mètres sur pénalité avant de donner l'avantage aux siens grâce à un drop des 22 mètres face (6 à 3, 20e pour Vannes). Cela correspond à une forte accélération des Bretons qui semblaient avoir laissé passer l'orage. Restait aux Montalbanais de trouver leur deuxième souffle sans s'affoler. Si à Châteaurenard, l'USM avait profité à plein d'une infériorité numérique en première mi-temps en inscrivant trois essais et ainsi faisant basculer totalement la rencontre. À Vannes, hier après-midi, les Bretons passèrent en infériorité numérique, mais les Tarn-et-Garonnais ne parvinrent pas à scorer. Avant la mi-temps, Vannes rajoutait trois points avant la pause pour virer aux citrons avec un avantage de six points.

Deux essais en quatre minutes

Les joueurs entraînés par Sébastien Calvet revenaient sur la pelouse avec cette fois l'avantage du vent. Les locaux montrent toute leur envie à fortifier leur avance dans l'optique du match retour, en essayant de sortir les Sapiacains du bonus défensif. Montauban écope d'un carton jaune (Simon Pinet) et Vannes ne laisse pas passer l'occasion sur une attaque générale d'inscrire le premier essai du match, par Régis Loubery en bout de ligne. Vannetais rajouteront une pénalité en situation de supériorité numérique (17 à 3, 60e). Les choses étaient bien mal emmanchées pour les coéquipiers d'Anthony Biscay entièrement sous la pression de leur adversaire. La réaction positive allait venir d'un départ plein de détermination de Cédric Coll qui repris à quelques centimètres de la ligne trouvait la force de servir Florent Domenech bien revenu à hauteur pour l'essai montalbanais. Sans la transformation du bord de touche, cela restait insuffisant pour revenir dans le point du bonus défensif. Un état de fait corrigé par Cédric Coll grâce à une pénalité des 40 mètres. Alors que Montauban semblait se diriger vers une courte défaite, une attaque de la dernière chance verra Kiri Mariner dernier servi redresser sa course pour un essai entre les poteaux et avec la transformation de Cédric Coll. Montauban s'impose sur le fil. Un résultat qu'il faudra savoir confirmer lors du match retour samedi à Sapiac.

«il nous faut rester humbles»

Anthony Biscay (capitaine) : «On savait que cette équipe était invaincue à domicile. Cela voulait dire quelque chose. On a trouvé des ressources inespérées. On a gagné ce match à vingt-trois. Les rentrants ont fait la différence. A 20 à 3 contre nous, à la 70 e minute, on n'a pas lâché le morceau. On s'est prouvé beaucoup de choses sur ce match. Une victoire à l'arraché cela fait toujours plaisir».

Florent Domenech (centre): «C'est la victoire du coaching. Le volume de jeu que l'on est parvenu à mettre sur les quinze dernières minutes a payé. Sur mon essai, Cédric Coll a fait un très gros boulot. Il a simplement fallu que se suive».

Maxime Escur (pilier): «En raison de notre très mauvaise entame de match, cette rencontre a été très dure pour nous. Heureusement, le coaching a fait la différence. On se construit et on est en train de devenir une très grande équipe».

Kevin Lardy (ailier): «Difficile pour moi d'analyser ce match, puisque je l'ai passé durant une grande partie du temps dans le cirage. Je ne me souviens que de la fin où j'ai vu un très bel essai de Kiri Mariner».

Daniel Bory (manager): «Il faut rester très humble. Sur la vue du match, je ne dis pas que l'on ne méritait pas de gagner, mais nous pouvions tout aussi bien perdre. Vannes est une belle équipe, très compacte. Il faudra la prendre très au sérieux au match retour pour s'assurer le quart de finale».

Sébastien Calvet (entraîneur): «Il faut avoir beaucoup d'humilité dans cette victoire parce que Vannes a été à la hauteur de sa réputation à domicile. On pense déjà, à samedi prochain. Cela sera une équipe très difficile à manœuvrer. En cours de deuxième mi-temps, qui aurait pu dire que nous allions gagner!».

Cédric Coll (centre): «Julien Larroque a fait du bien lors de sa rentrée. On a fini par être plus propre en conquête. On s'est tous remis dans le sens de la marche. Peut-être un peu tard, mais pas trop tard puisqu'on a gagné, en utilisant les espaces. On a gagné le premier match, il nous reste à gagner le suivant».

Robert Gomes (président): «A 20 à 6 pour Vannes à dix minutes de la fin, j'avais le palpitant qui tapait très fort. Je n'aurais jamais pensé que l'on allait remporter ce match. Les joueurs sont allés chercher cette victoire très loin. Je les félicite.»