Face à Bayonne, Sam Broomhall a une nouvelle fois montré toute sa classe. Présent au combat, auteur de l'essai du bonus et passeur pour Mario Ledesma, le troisième ligne néo zélandais est un bel exemple de l'état d'esprit jaune et bleu.
Le match face à Bayonnne n’était-il pas un peu bizarre, avec une première mi-temps excellente, et une seconde plus difficile ?
Sam BROOMHALL : C’est assez difficile de bien jouer lorsqu’on sait que l’on doit gagner. Face à Bayonne, dès que l’on a marqué, qu’on a mené largement, on s’est un peu relâchés, on a commis plus de fautes. Avant le match, on s’était pourtant fixé le challenge d’en commettre le moins possible. Après une première mi-temps réussie, on a été plus lents, un peu plus fatigués que d’habitude, peut-être à cause des premières chaleurs.
Parle-nous de ton essai et de celui que tu offres à Mario Ledesma…
S. B. : En fait, je croyais que Brock allait marquer… J’ai vu Pierre (Mignoni) avec la balle, j’ai fait un appel et il m’a délivré une belle passe. C’est bien, maintenant j’ai cinq essais à mon actif, je rattrape Anthony Floch et Julien Malzieu !!! Quant à Mario, c’est un beau cadeau que je lui ai fait, non ? (rires).
C’est un beau cadeau, mais c’est surtout révélateur de l’état d’esprit de ce groupe ?
S.B. : Oui, parce dans ce groupe, on apprécie beaucoup plus la performance collective que sa propre performance. C’est ce qui nous rendra meilleurs. On joue à 15, puis 22, chacun a sa place, chacun a son importance. On a apprécie ce que l’autre fait : Aurélien qui marque, ou encore Martin qui domine son vis-à-vis en mêlée. Tout cela parce que l’on travaille dur ensemble toute la semaine.