Très marqué par la défaite de Clermont en finale, Jean-Marc Lhermet ne veut pour autant pas oublier ce que l’ASM a réalisé cette année. Le manager auvergnat espère maintenant confirmer dès la saison prochaine.
Jean-Marc Lhermet, quel est votre sentiment après la défaite de Clermont en finale du championnat de France ?
On se rapproche… On y a cru. Le scénario nous a laissé croire qu’on pouvait le faire. Mais finalement c’est Paris qui repart avec le Bouclier. C’est difficile à avaler, mais c’est comme ça. Paris a marqué deux essais et mérite sa victoire. Mais à un moment, nous aurions pu tuer le match et nous ne l’avons pas fait. En finale, ça ne pardonne pas.
Est-ce plus cruel parce que vous avez eu le Bouclier en main pendant une partie de la rencontre ?
C’est cruel compte tenu de la physionomie du match. On semblait bien tenir le match.
S’agit-il d’un problème d’expérience ?
Non, nous perdons parce que nous commettons des erreurs qu’il ne faut pas faire en finale.
Pensez vous avoir aborder le match par le bon bout ?
On peut refaire le match cinquante fois. Nous avons joué comme nous le devions puisque nous avions le ballon en main et on maîtrise le match jusqu’à la 50eme minute. Malheureusement, il y a une ou deux erreurs qui permettent aux Parisiens de passer devant nous. Une mêlée chahutée, un ballon perdu en touche à cinq minutes de la fin… Et puis voilà.
« Triste pour Tony Marsh »
Dans la semaine, vous semblez avoir décidé de resserrer le jeu…
(Il coupe) Je n’ai rien décidé du tout. Cette finale avait été préparée en fonction des qualités et des défauts du Stade Français. Pendant une partie du match, des choses importantes ont été faîtes. Maintenant, on perd sur des détails.
Après une telle défaite a-t-on besoin de se consoler ou de consoler les joueurs ?
Les joueurs sont tristes et déçus comme on peut l’être après une défaite en finale. Maintenant, ils peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait cette saison. Ç'a été une saison énorme. Ils ont été récompensés mais ce n’est pas la récompense suprême. On a énormément progressé cette année et de nombreuses choses positives ont été faites. Il faudra du temps pour y penser, mais il faudra s’en souvenir.
Vous semblez particulièrement marqué ?
C’est forcément le cas quand on perd une finale. Le scénario en rajoute un peu plus.
Il s’agissait également de la dernière de Tony Marsh…
Ça me touche beaucoup. Ç'a été un grand bonhomme qui a parfaitement représenté l’ASM. Il s’arrête après cette finale et j’aurais aimé qu’il s’arrête sur un résultat conforme à sa carrière exceptionnelle. Malheureusement ce n’est pas le cas. Je suis triste pour lui.