L'US Colomiers, relégué sportivement en Fédérale 1, devrait profiter des malheurs de Limoges pour se maintenir en Pro D2.
Le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres. Après la relégation administrative de Gaillac et le refus de la commission d'appel fédérale de repêcher Limoges en Pro D2, Colomiers peut maintenant espérer un maintien en Pro D2. Un petit miracle pour le club haut-garonnais, rétrogradé sportivement en Fédérale 1 en ayant terminé lanterne rouge du dernier championnat. Mais du côté columérin, personne ne veut crier victoire. Le club à la colombe a lui aussi connu les foudres de la DNCAG.
En 2005, Colomiers était descendu en Fédérale 1 après une double rétrogradation sportive et financière. "Nous n'allons pas nous gargariser de la situation de Limoges" souligne le président Alain Carré, en convalescence après une opération de la hanche. Mais les dirigeants columérins sont obligés de se projeter sur un maintien en Pro D2 de plus en plus certain. Une réunion est prévue jeudi pour finaliser l'arrivée de plusieurs joueurs.
Thomas Pochelu, ouvreur ou arrière et buteur du Racing-Metro est sur le point de s'engager. Les Columérins pour jouer en Pro D2 savent qu'ils doivent encore se renforcer et ils sont à la recherche d'un pilier, d'un deuxième ligne ainsi qu'un centre ou un ailier. Un recrutement qui va pouvoir se faire rapidement car les dirigeants avaient déjà calculé un budget en cas de maintien. Celui-ci devrait avoisiner les 4 millions d'euros.
Mauvais élève en 2005, l'US Colomiers est plébiscité en 2007 grâce à l'état de ses finances : "La saison prochaine, j'attends des joueurs revanchards", prévient Alain Carré, "car cette année, ce sont les dirigeants qui ont sauvé le club." Colomiers n'est pas encore officiellement maintenu mais l'USC se tient prêt.
Rugbyrama - N. A. avec J.-N. R.