Restés sur une fin de saison chaotique, les joueurs du SUA ont repris l'entraînement lundi. Avec un nouveau staff mais peu de nouveaux joueurs, et dans la bonne humeur visiblement.
Les Agenais se sont retrouvés bien plus joyeux qu'ils ne s'étaient quittés - sur la rétrogradation en Pro D2 lors du match contre le Stade français, faut-il le rappeler-. "Cela s'est plutôt bien passé, confirme l'arrière international Pépito Elhorga. Nous nous étions quittés dans des conditions difficiles et la rétrogradation nous avait mis un grand coup au moral. Mais elle a été à peu près digérée, nous avons eu un mois et demi pour cela. On ne réalise pas vraiment qu'on jouera en Pro D2 et on se prépare comme pour le Top 14."
Mieux vaut aborder cette préparation dans cet état d'esprit effectivement, car le programme est chargé avec pas moins de trois mini-stages, deux stages d'une semaine et une douzaine de matchs amicaux prévus. Mais "comme ça, on a le temps d'être au top", note Pépito Elhorga. Les Agenais savent qu'ils sont attendus au tournant. Ils sont donc entrés directement dans le vif du sujet avec un footing corsé de trois quarts d'heure lundi à neuf heures pétantes.
Caucau pas au rendez-vous
Ce mardi, place à la musculation et à la technique individuelle. L'après-midi, les joueurs ont été informés sur les formations professionnelles qu'ils peuvent suivre en marge de leur carrière sportive. Une réunion a été organisée également sur l'apprentissage du français, très cher à Henry Broncan. Tous les joueurs doivent maîtriser la langue de Molière cette saison. Les étrangers suivront ainsi six heures de cours par semaine jusqu'à la reprise en octobre.
Au fait, Rupeni Caucaunibuca n'a pas encore montré son nez à Armandie. L'ailier fijdien, non retenu par sa Fédération pour disputer le Mondial, attend encore une hypothétique sélection pour revenir. Mais Henry Broncan a déjà prévenu qu'il ne l'attendrait pas bien longtemps : "S'il n'est pas sélectionné, la question ne se pose pas, il sera en France, déclare le nouveau directeur du rugby agenais dans La Dépêche du Midi. En revanche, s'il n'est pas pris, il doit être là le 1er août. Ce sera lui ou moi." Voilà qui a le mérite d'être clair. Les absences du centre international Arnaud Mignardi - qui s'est vu accorder une rallonge de vacances après sa tournée en Nouvelle-Zélande - et celle du Fidjien Vata - toujours dans l'avion - étaient, elles, excusées.
Rugbyrama - Emilie DUDON