Le Stade aurillacois prépare son retour en Pro D2, après une saison de purgatoire en Fédérale 1. Le club cantalou a disputé trois matches amicaux pour trois défaites. Rien d'inquiétant pour l'entraîneur d'Aurillac, Thierry Peuchlestrade :
Comment se déroule votre préparation ?
Déjà, nous sommes satisfaits du recrutement. Nous avons fait venir une quinzaine de joueurs. Nous en avons vu seulement la moitié, donc nous ne pouvons donc pas avoir un regard objectif sur ces recrues mais nous savons déjà que certains vont nous apporter beaucoup. D'autres n'ont pas eu assez de temps de jeu pour se mettre au diapason. Peut-être aussi sont-ils perturbés par le changement de club. Il y a aussi tous ces schémas de jeu à intégrer, ce n'est pas forcément évident.
Avez-vous pu les tester pendant vos trois matches amicaux ?
Certains oui. Devant, le deuxième ligne Benjamin Goze, en provenance d'Argelès-sur-Mer (Féd. 1), le pilier droit canadien d'Albi, Forrest Gainer, et le pilier gauche Thierry Berhabe d'Oloron (Féd. 1), sont déjà des satisfactions. Je crois aussi que le troisième ligne centre namibien, Jacques Burger, qui dispute la Coupe du monde va nous apporter beaucoup en terme de combat. Cela nous a permis aussi de faire jouer les jeunes du centre de formation, de faire un point sur les forces vives du club. Les jeunes ont pu mesurer les efforts à fournir pour un jour jouer en Pro D2.
Vous avez perdu ces trois matches [contre Béziers (18-20), Limoges (14-23) et Albi (7-38)], est-ce inquiétant ?
Je crois que cela ne vaut pas dire grand-chose. Nous avons affronté des équipes qui sortaient de stages, avec un effectif plus complet, plus proche de la réalité, que le nôtre. Mais, il y a toujours eu une mi-temps où nous avons aligné un XV proche de l'équipe type. Et là, nous avons largement soutenu la comparaison, même si l'effectif est, pour l'instant, loin de celui que nous aurons en début de championnat. Il me tarde vraiment de voir tous ces joueurs à l'oeuvre.
Quels enseignements tirez-vous de ces trois matches ?
Nous allons avoir un pack très compétitif. Contre Albi, nous avons eu une conquête très propre en mêlée et en touche. Cela sera encore mieux quand nous aurons récupéré les blessés et toutes les recrues. Derrière, nous pouvons nous appuyer sur notre ossature de l'année dernière. Et ça, c'est notre meilleur recrutement. Et puis, nous attendons les arrivées d'un neuf (Tertius Carse, Griquas en Currie Cup), de notre centre géorgien, Malkaz Urjukashvili, qui joue actuellement la Coupe du monde. Et puis, cette semaine l'ailier fidjien Fero Lasagavibau (meilleur marqueur d'essais de la Pro D2, la saison dernière) est arrivé chez nous. Ca va aller.
Vous êtes confiant pour ce retour en Pro D2 ?
Actuellement, nous ne serions pas assez performant mais avec l'effectif au complet, les retours de blessures, de Coupe du monde et de Currie Cup, je pense que ce sera intéressant de travailler avec ces joueurs-là. Après, je refuse de parler de maintien : ce serait manquer d'ambitions. Entre l'équipe qui va descendre à la fin de la saison et l'équipe qui terminera dans la première moitié du championnat, il va y avoir moins de cinq ou six points, donc nous visons la première moitié de tableau. Au moins cela nous tirera vers le haut.
Quelle est la suite du programme de préparation pour le Stade aurillacois ?
Nous allons intégrer les recrues qui arrivent au compte-goutte. Vendredi nous nous déplaçons Bordeaux en amical avant d'aller, jeudi prochain à Brive.
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Jeu 20 Sep - 9:47