Au mois de novembre, Emile Ntamack retrouvera les joueurs de l’équipe de France pour trois test-matchs. Avant cela, il fait le point sur les chances françaises en Coupe d’Europe et évoque l’avenir des Bleus.
Le comité de sélection se réunira le 29 octobre au stade Auguste-Bonal de Sochaux-Montbéliard en vue du test-match contre l'Argentine organisé le 8 novembre à Marseille. Marc Lièvremont et son staff annoncent habituellement leurs groupes à Marcoussis.
Emile Ntamack, la Coupe d’Europe débute ce week-end. Comment évaluez-vous les chances des clubs français dans cette compétition ?
La Coupe d’Europe est une compétition vraiment différente. Le niveau va se relever. Je crois que les équipes sont en place, notamment Paris, Toulouse, Clermont et Perpignan qui ont fait un bon début de championnat. Ils peuvent prétendre à bien figurer au niveau de l’Europe. C’est vrai que c’est une compétition différente. Le niveau, je le répète, va vite se relever. C’est important de bien démarrer. La première journée va être importante pour accéder un peu plus tard aux phases finales.
Croyez-vous aussi aux chances de Castres et de Montauban ?
C’est vrai que ces deux équipes ont eu un parcours un peu plus chaotique. Cette compétition européenne, non pas qu’elle tombe mal, va nécessiter beaucoup d’énergie encore. On va voir s’ils ont des ressources car les matchs seront d’un tout autre niveau.
Les internationaux étrangers affluent dans notre championnat, qu’en pensez-vous ?
Les joueurs étrangers de ce calibre-là, c’est toujours un plus. C’est vrai que c’est toujours génial d’avoir des champions du monde qui viennent exercer dans notre championnat. C’est une vraie plus-value au niveau de leur talent et avec tout ce qu’ils peuvent amener au championnat français. Il faut encourager cela et continuer dans cette voie-là. Après, il y a le problème du nombre d’étrangers qui est toujours croissant. On est dans une réalité économique pour l’instant, avec des problèmes qui viennent toucher l’équipe nationale car c’est vrai que le choix est après bien moindre pour les sélections.
« On va faire beaucoup moins tourner »
Justement, des rendez-vous importants se profilent pour l’équipe de France…
Oui, on a des rendez-vous importants au mois de novembre avec trois test-matchs. On jouera l’Argentine à Marseille, une sélection des îles pacifiques à Sochaux puis un gros morceau avec l’Australie à Paris. Je crois que c’est intéressant pour nous de retrouver les joueurs, de se mettre des challenges. Nous avons trois matchs et le challenge est simple : on a trois matchs à gagner pour grappiller des points afin de remonter dans le classement qui déterminera les groupes de la prochaine Coupe du monde. On n’a pas trop de temps, on ne peut pas trop tergiverser, il faut absolument bien figurer.
Vous avez sûrement déjà fait le tour des stades pour évaluer les forces en présence ?
Bien sûr. Depuis le début du championnat, on a regardé les joueurs, leurs bonnes performances, leur bonne santé physique. Maintenant, c’est sûr, on déplore toujours les petits bobos de certains sur lesquels on ne pourra pas compter mais il y a d’autres joueurs qui pointent le bout du nez et qui sont très intéressants. On va sûrement aller vers une sélection où on va faire beaucoup moins tourner que l’an dernier. On va se rapprocher d’une équipe compétitive immédiatement, pour je le répète, gagner ces matchs-là.
ENFIN !
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