Après une pige réussie, entre octobre et janvier, en tant que joueur, Tana Umaga est de retour à Toulon. L’ancien capitaine des Blacks, discrètement arrivé dans le Var samedi, sera le nouveau manager du RCT.
Les semaines se suivent et se ressemblent à Toulon. Sept jours après avoir annoncé l’arrivée du demi d’ouverture néo-zélandais Andrew Mehrtens, les supporters toulonais ont appris en ce début de semaine le retour de Tana Umaga. Malgré le récent démenti du président Boudjellal, la venue de l’ancien capitaine des Blacks est aujourd’hui une certitude. Après un premier passage réussi en tant que joueur entre octobre et janvier, pour une pige de sept matchs tous remportés par les Varois, Umaga, qui devrait pouvoir compter sur quatre adjoints, sera de nouveau l’une des attractions la saison prochaine à Mayol.
Le Néo-Zélandais, qui a mis un terme à sa carrière de joueur à 34 ans, occupera le poste de manager général lors des deux prochaines saisons. L’officialisation de ce nouveau (très) gros coup devrait intervenir dans les heures ou plus sûrement les jours à venir, sans doute jeudi soir lors de la présentation au palais Neptune du projet « Toulon 2008 ». Arrivé discrètement samedi dernier à Roissy avant de se rendre dans le Var, Umaga a débarqué dans le plus grand secret. Et a déjà commencé à travailler sur le recrutement. Il serait d’ailleurs le grand artisan de la venue de l’Australien George Gregan (128 sélections) mais aussi celle de ses compatriotes Andrew Mehrtens (70 sélections) et Anton Oliver (51 sélections).
D’autres noms ronflants pourraient également venir rapidement renforcer l’effectif toulonnais. Avec un objectif clair : remonter dans l’élite et ne pas connaître la même désillusion qu’il y a deux semaines lors de la demi-finale de Pro D2 perdue face à La Rochelle. Le dossier Victor Matfield serait d’ailleurs l’une des priorités du futur manager varois. Le deuxième ligne sud-africain (30 ans, 54 sélections), courtisé par plusieurs clubs du Top 14 dont Bayonne et le Stade Français, aurait reçu une belle proposition des Toulonnais. Et, on l’imagine, un contrat juteux.