TOUR D'HORIZON
Un champion de France qui perd sa couronne ne peut pas être satisfait de saison. Le Biarritz Olympique, double tenant du titre, est donc forcément déçu malgré sa présence dans le dernier carré. Pourtant, cette place de demi-finaliste était loin d'être acquise et la qualification peut être considérée comme un motif de satisfaction surtout que les entraîneurs basques ont dû jongler avec les blessés. Mais cela prouve aussi que le BO marque sensiblement le pas par rapport à une équipe comme le Stade français qui, malgré les nombreuses blessures, a su garder le même niveau de performances. Sur le plan du jeu, les Basques ont rarement évolué au même niveau que la saison précédente.
LE TOP : la qualification
Pour beaucoup, le Biarritz olympique n'avait pas les capacités pour se qualifier et l'avance de Perpignan était trop conséquente pour espérer une place dans le carré final. Les critiques ont été sévères contre les champions de France. Dans l'adversité, les Biarrots, avec l'orgueil obligatoire des grands champions, ont répondu sur le terrain de Perpignan puis en s'imposant face à Paris la semaine suivante.
LE FLOP : L'élimination en Coupe d'Europe
Après avoir ramené deux Brennus au Pays basque, la Coupe d'Europe était l'objectif majeur du Biarritz Olympique. Après une première phase rêvée, les Biarrots étaient sur une voie royale avant d'entamer la phase finale. Pourtant le finaliste de l'édition précédente disparaît dès les quarts de finale. Dans le stade d'Anoeta devenu fétiche, le BO s'incline tristement 7 à 6 devant Northampton, une équipe anglaise à la dérive dans son championnat domestique et que les Biarrots avaient dominé à deux reprises lors de la première phase.
LE MEILLEUR JOUEUR : Serge Betsen
Le troisième ligne international est revenu cette saison à son meilleur niveau. Chasseur de numéro dix infatiguable, il n'est pas étranger à la prestation mitigée de Juan Hernandez en demi-finale. Serge Betsen après une saison marquée par les blessures et son éviction de l'équipe de France est de retour. Elément essentiel de la bonne marche du BOPB, il l'est de nouveau chez les Bleus.
LA REVELATION : Marcelo Bosch
Personne ne connaissait ce jeune joueur argentin en début de saison. Arrivé en octobre à Biarritz en provenance de Belgrano Atletic (Buenos Aires), Marcelo Bosch a rapidement trouvé ses marques dans l'effectif biarrot, tout d'abord au centre pour remplacer Romain Cabannes et Martin Gaïtan blessés, puis à l'ouverture où il est devenu numéro un du poste en fin de saison. Agé de 23 ans, il est devenu international argentin et certains commençent à l'appeler « l'autre magicien argentin » en référence à Juan Hernandez.
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