Le Stade Yves-du-Manoir est l'attraction de l'intersaison de Montpellier. Les supporters ne s'y sont pas trompés et sont venus en masse à son inauguration.
C'est certainement la plus belle recrue de l'intersaison. Un investissement de 63 millions d'euros. Il n'est pas Néo-Zélandais ni Sud-Africain et n'a pas été formé dans un village voisin. Non, la grande star de ce début d'été, celui qui va tout changer, c'est ce édifice sorti de terre dans le quartier au nom évoquateur "Ovalie" : le Stade Yves-du-Manoir. Après deux ans de travaux, il ouvrait enfin ses portes samedi matin pour une inauguration où il était la seule star de la journée. Les Montpelliérains l'avaient bien compris. Ils étaient plusieurs milliers à se regrouper au milieu de la pelouse peu avant onze heures.
Après les discours des nombreux élus présents et du président de la Fédération Bernard Lapasset, pour fêter comme il se doit l'arrivée de cette enceinte de 12 734 places dédiée au rugby, les Montpelliérains se sont rués dans les vestiaires pour découvrir les futures installations de leurs protégés. A l'image de l'impression extérieure, les vestiaires, salons ou autres loges sont de grand standing et très design. Pendant toute la journée, les curieux ont pu se balader à l'intérieur en toute liberté, découvrant le confort de leur nouvel antre et oubliant la vétusté du bucolique Sabathé. Une visite sous un grand soleil pour mesurer le chemin parcouru par le Montpellier Hérault Rugby Club.
Un club revenu au plus haut échelon national seulement depuis 2003. Tout est allé vite. "Mais le Stade Yves-du-Manoir ne représente pas un aboutissement, c'est le début d'une grande aventure", argumente le président Thierry Pérez qui a maintenant à disposition un nouvel outil pour amener son équipe à jouer les premiers rôles en Top 14.
Rugbyrama - Nicolas AUGOT