Finale du Top 14

Clermont-Toulouse, la quatrième

C'est la quatrième fois samedi prochain que Toulouse et Clermont se retrouvent en finale du championnat après 1994, 1999 et 2001. Pour l'heure, Toulouse mène dans ce match par le score implacable de 3-0. Mais cette saison, dans leur confrontation directe, Clermont a gagné les deux fois.

En 2001,nous avions également gagné 2 fois,mais malheureusement perdu en finale.Encore méthode Coué,mais je pense que cette année celà ne se reproduira pas.

Toulouse : Elissalde et Nyanga forfait

L'incertitude ne plane plus au sujet de la participation de Jean-Baptiste Elissalde et Yannick Nyanga à la finale de samedi contre Clermont. Les deux hommes, qui souffre respectivement d'un traumatisme costal et d'une déchirure aux adducteurs, ont passé des examens lundi à Toulouse et sont forfaits pour samedi.

Au sujet de Nyanga, le Stade Toulousain, sur son site, avait annoncé que le troisième ligne « ne (serait) pas rétabli pour la finale sauf miracle ».

Encore un coup d'intox " à la Novès " ?

Apparement,ce n'est pas de l'intox.Ellissalde est bel et bien touché(dimanche ,il souffrait vraiment).Attendons,mais apres l'annonce du forfait de ces 2 joueurs,ce serait vraiment trop gros s'ils figuraient dans l'équipe.

Sur ce coup je ne crois pas a de l intox car voir les larmes de Nyanga des qu il a ressenti la douleur il savait déja qu il manquerait la finale et pour Elissalde pareil .

Contrairement à l'an dernier, Clermont n'a pas explosé de joie après sa qualification pour la finale. Avec sérénité, le groupe cherche encore plus la perfection. Histoire d'aller enfin au bout de l'aventure et de ne pas s'arrêter à trois minutes du bonheur.

Il ne fait pas bon laisser parler la concurrence à Clermont. Indéboulonnables en début de saison, Julien Malzieu et Anthony Floch, partis jouer avec le maillot tricolore le temps du Tournoi, sont remplaçants, voire porteurs d'eau et voient évoluer Napolioni Nalaga et Benoît Baby à "leurs" places. Dans ces deux cas, Vern Cotter n'a pas montré d'état d'âme. "L'équipe ne baisse pas de niveau quel que soit le joueur aligné," soulignait aussi Mario Ledesma. Son cas aussi vaut le détour : le talonneur argentin, âgé de 36 ans, a contraint le capitaine des champions du monde John Smit à user souvent du banc des remplaçants et à s'aligner très souvent au poste de pilier comme il l'a encore fait samedi dernier face à Perpignan en demi-finale.
Les Clermontois sont désormais à une marche de leur objectif. Au coeur du cercle formé par ses coéquipiers, le capitaine Aurélien Rougerie n'est pas allé loin pour chercher les mots de la motivation. Qu'a-t-il donc dit après ce succès sur l'Usap ? "Euh, que pourrais-je bien inventer pour vous sustenter quelque peu ?"

Cotter : "Avons nous gagné la maturité qui nous a manqué l'an dernier ?"

"Nous avons maîtrisé le score, certes, mais en première période surtout, concède Thibault Privat. C'est bien d'avoir gagné, mais ce n'est pas une fin en soi. Nous voulions revenir là où nous avions chuté l'an dernier. Nous aurons autant la pression que nos adversaires. C'est toujours du 50-50. L'essentiel est d'y être. Bien sûr que nous sommes heureux, mais on verra quand nous serons au bout." Avec Vern Cotter aux commandes, le groupe clermontois a su aller chercher les ressources nécessaires pour offrir aux clubs sa deuxième finale consécutive et l'homme fort du rugby auvergnat ne déroge pas d'un iota : "J'alignerai les meilleurs possibles, en tout cas ceux qui seront à 100%. " En deux ans, le Néo-Zélandais a su installer une ambiance saine et sereine dans le vestiaire. "Nous manquons des occasions face à Perpignan. Au vestiaire, certains se sont fait chambrer... Mais le positif est que nous avons produit du jeu. Nous allons regarder ça de très près en vue du match de la finale. Il ne faudra pas commettre les mêmes erreurs de choix." Face au Stade toulousain, la recherche de la perfection n'aura rien de superflu. "Je commence à mesurer oui le travail de deux années, mais je n'ose rien dire encore , glisse un Cotter superstitieux. Nous ferons le point dans huit jours. Si on perd la finale l'an dernier, c'est par manque de maturité. Si nous avons gagné cette maturité là ? Je n'en sais rien. Je l'espère." Il semble que le groupe en est proche en tout cas : "C'est la neuvième finale du club, mais la deuxième finale de ce groupe," répètent-ils en choeur, rejetant ainsi le poids de l'histoire afin d'avoir les épaules plus légères.

Rugbyrama - M. P.

Hormis Martin Scelzo, opéré de la clavicule, tout le groupe est valide et à disposition du staff pour la finale.

Les 10 000 billets alloués par la LNR à chaque finaliste du TOP 14 ont très vite trouvé preneur du côté de Clermont-Ferrand.
En effet, mardi en début d’après-midi, les guichets de la Maison des Sports où était organisée la vente réservée aux abonnés, ont dû fermer faute de billets.
Malheureusement, tous les abonnés de l’ASM Clermont Auvergne n’ont pu être servis. Dans le cas où le club bénéficierait d’un retour de places, une vente serait à nouveau organisée et les abonnés seraient prioritaires.

Clermont : Déjà 2 trains

Les supporters clermontois se mobilisent en masse pour se rendre à la neuvième finale du club. Déjà deux trains ont été remplis. Les places "train-finale" pour 85€ sont encore en vente jusqu'à mercredi soir. Renseignements : www.france-sport-int.com.

Un seul mot:

jm63 a écrit:

En 2001,nous avions également gagné 2 fois,mais malheureusement perdu en finale.Encore méthode Coué,mais je pense que cette année celà ne se reproduira pas.

Plutot que la methode Coué , je veux croire à des certitudes façon Vern Cotter ! Et 30 gars sur le pont pour nous faire une belle finale ...

Top 14 : M.Darrière au sifflet

C'est Eric Darrière qui arbitrera la finale du Top 14 entre Clermont et Toulouse, samedi au Stade de France.

Eric Darrière à l'honneur. L'arbitre du Comité Côte Basque a été désigné pour arbitrer la finale du Top 14 entre Clermont et Toulouse, samedi au Stade de France.

Elissalde de joie
L'ouvreur du Stade Toulousain Jean-Baptiste Elissalde participera bien à la finale du Top 14, samedi contre Clermont, a-t-on appris au près de son entraîneur, Guy Novès. Il avait pourtant été annoncé forfait, lundi, en raison d'une blessure aux côtes.

J'en etais sur !

Novés ! au trou !

Samedi, les deux meilleurs clubs de la saison régulière s'affronteront en finale pour avoir le droit de soulever le bouclier de Brennus. Quelle que soit l'issue du match, le vainqueur sera beau. Avec un jeu ouvert et porté vers l'offensive, les deux formations ont animé le Top 14 en le dominant de la tête et des épaules. Entre duels individuels et opposition collective, la rencontre entre Clermont et Toulouse promet d'être somptueuse.

Si l'on peut nourrir de sérieux espoirs de voir du beau rugby samedi soir, les forces en présences vont devoir résoudre bon nombre d'équations pour remporter le titre. En tout cas, une des deux équipes aura su mettre fin à une série malheureuse.

Vaincre le signe indien

La série de Clermont est assurément la plus impressionnante puisque cela fait 97 ans que les Jaunards courent après le Brennus sans arriver à l'atteindre. A se demander si un chat noir n'a pas élu domicile dans leu vestiaire. D'autant que les Auvergnats n'ont jamais été ridicules lors de leurs huit finales. Le pire des coups de massue leur ayant été asséné il y a un an par le Stade Français. A deux minutes de la fin, Clermont avait le titre en poche mais un essai assassin de Samo envoyait les Parisiens au paradis et l'ASM en enfer. Vern Cotter et ses joueurs ont su rebondir au cours d'une saison 2007-2008 où ils n'ont jamais semblé jouer aussi bien. Alors forcément, on se dit que c'est maintenant ou jamais. Les Auvergnats ont prouvé qu'ils savaient gérer leur statut de favori en étouffant Perpignan en demi-finale. Ils n'ont jamais été aussi près du bonheur.
Mais en face, il y a le Stade Toulousain. Plus beau palmarès du rugby français, les Toulousains voient la réussite les fuir en phase finale depuis de nombreuses années. Le dernier titre pour les Rouge et Noir remonte à 2001 et le bouclier de Brennus est un souvenir que les plus jeunes n'ont jamais pu fêter sur la place du Capitole. Et la dernière finale s'est achevée sur une déculottée infligée par Biarritz. Mais le Stade Toulousain a effectué un début de saison tonitruant et même l'avalanche de blessure ne l'a pas perturbé outre mesure. Et les Haut-Garonnais peuvent compter sur leur histoire commune avec Clermont pour trouver des raisons d'espérer. Sur leurs huit échecs en finales, les Clermontois se sont déjà inclinés trois fois face à Toulouse. De plus, un premier échec en finale en H Cup a laissé les Toulousains morts de faim, comme ils ont pu le prouver en demi-finale face au Stade Français.

Des duels sur toutes les lignes

La puissance de Kelleher face à la vision du jeu de Mignoni. Les crochets d'Heymans face à la vitesse de Nalaga. Autant de duels individuels aux quels il faut ajouter celui des arrières Médard et Baby. C'est clair que la finale sera une belle revue d'effectif de ce qui se fait de mieux en France actuellement. Loin d'être une opposition de style, le match mettra face à face deux équipes qui ont la même vision du jeu. A ceci près que si l'improvisation fait partie du jeu toulousain et que chaque joueur doit être capable de se mettre à la disposition de l'inspiration du porteur de balle, la machine clermontoise semble ne rien laisser au hasard. Mais les deux équipes ouvrent le jeu et fuient un rugby trop restrictif fait de pick and go et de passages au sol répétés. A ce niveau, peu importe la bouteille, pourvu qu'on ait l'ivresse.

La dernière inconnue concerne l'état de forme des participants. A ce niveau, les Auvergnats possèdent un petit avantage. Relativement épargnés par les blessures cette année, les Jaunards arrivent en pleine possession de leurs moyens. Les Toulousains ont eu pris la fâcheuse habitude perdre un homme par match. Lors de la demi-finale, Nyanga et Elissalde sont resté sur le flanc. Le Stade Toulousain se cherche actuellement un ouvreur (à choisir entre Courrent, Du Toit ou Jauzion) et un buteur. Guy Novès n'a plus que quelques heures pour résoudre le casse-tête.

Clermont mettra-t-il fin à la malédiction ? Toulouse retrouvera-t-il la splendeur de son palmarès ? Réponse samedi soir à Saint-Denis.

Bertrand Lagacherie avec RugbyHebdo

Le bluff Elissalde

Annoncé forfait lundi en raison d’un traumatisme costal, Jean-Baptiste Elissalde sera bien titulaire face à Clermont. L’ouvreur toulousain, qui s’est entraîné vendredi au Stade de France, est opérationnel.

Ce soir c est la derniere marche a gravir se sera dur mais j ais l intime conviction que vos joueurs en sortirons vainqueur , il ne peut en etre autrement .
ALLEZ L ASM ALLEZ LES JAUNES ET BLEUS GO GO ASM

ASM Clermont Auvergne : Baby - Rougerie (cap), Canale, Joubert, Nalaga - (o) James, (m) Mignoni - Audebert, Vermeulen, Bonnaire - Cudmore, Privat - Zirakashvili, Ledesma, Emmanuelli.

Remplaçants : Smit, Domingo, Jacquet, Samson, Broomhall, Baï, Floch

MAINTENANT PLUS QU'UN MOT : ASM !

C'est encore raté.Je serai bref,car la silence est plus évocateur que de longues tirades.Je crois que l'ASM est vraiment une équipe maudite.
Ca va etre dur de repartir la saison prochaine.Gardons notre confiance aux joueurs et au staff.

Clermont 20 - Toulouse 26
Le bouclier échappe aux Clermontois dans cette finale de très haut niveau. Le public Jaune et Bleu a été exceptionnel tout au long de la soirée comme il l’a été tout au long de la saison… Les toulousains remportent leur 17ème bouclier de Brennus.



PARIS (Stade de France)temps doux, vent nul. Le Stade Toulousain bat ASM Clermont Auvergne (26-20). Mi-temps : 10-10. Arbitrage de M. Darrière.
Pour Clermont : 2 essais de Rougerie (22e), Zirakashvili (83e ) ; 2 pénalités (11e ,69e) de James ; un 2 transformation.Pour Toulouse : 2 essais de Servat (16e),Medard(58e) 2pénalités (33e , 48e)et 2 transformations d’Elissalde, 1 pénalité de Kunavore ( 74e) et une pénalité de Courent (79e).

Le coup d’envoi est donné devant un public Jaune et Bleu plus coloré que jamais et largement majoritaire dans le Stade de France, dans une ambiance de feu. La partie commence sur les chapeaux de roues et loin d’être prises par l’enjeu, les 2 équipes balayent le terrain de long en large sans pour autant trouver la faille dans la défense adverse. Ce sont les avants jaune et bleu qui vont permettre à Brock James d’inscrire les premiers points en mettant les toulousains à la faute d’abord sur mêlée puis dans le ruck suivant.(3-0 à la 12e). Sur le renvoi, les toulousains s’installent dans le camp clermontois et Kelleher trouve une brèche au ras du maul. Il est repris à quelques centimètres de la ligne mais sur le temps de jeu suivant Servat, lancé, s’écroule dans l’en-but. La partie s’emballe et ressemble à un attaque-défense. C’est au tour des Clermontois qui avec un astucieux jeu au pied de Joubert déstabilisent l’arrière garde toulousaine où Aurélien Rougerie se faufile et valide le premier essai des Jaune et Bleu, accordé en un temps infini. Le Peuple Jaune et Bleu exulte ; l’ASM Clermont Auvergne repasse devant. Accrocheurs, les Toulousains multiplient les séquences de jeu et occupent le camp clermontois jusqu’à ce qu'Elissalde remette les 2 équipes à égalité sur pénalité. On sent que le match peut basculer sur chacune des actions. Sur la sirène, les toulousains enchaînent les pick and go pour libérer une position de drop pour JB Elissalde. Le ballon passe a côté, Monsieur Darrière renvoie tout le monde aux vestiaires sur le score de 10 à 10.
Au retour des citrons, tout est à faire… Les premiers dangereux sont les Toulousains qui par l’intérimaire de Kelleher font passer un frisson dans le stade de France. Plus les minutes avancent et plus la tension est palpable dans le stade. La pression toulousaine se fait de plus en plus forte et Elissalde transforme une pénalité portant le score à 13 à 10. Les clermontois reviennent dans le camp des rouge et noir mais perdent un ballon en touche et sur l’action qui suit Maka transperce la défense, puis sur le 3ème temps de jeu Donguy décale Médard qui se débarrasse du dernier défenseur clermontois avant d’aller aplatir sous les poteaux. 10 points d’écart à la 60ème minute. Les clermontois commettent trop d’imperfections pour tenir le jeu dans le camp du Stade Toulousain, mais ne lâchent rien. Brock James fait renaître l’espoir, à la 69ème, en ramenant son équipe à 7 points. L’espoir est de courte durée, puisque Maka sur l’action suivante s’échappe d’un regroupement et porte le jeu dans les 22 mètres des jaune et bleu. Les Clermontois se mettent à la faute et Kunavore remet les Toulousains hors de portée. Valentin Courent aggrave la marque à la 79e. Dans un dernier sursaut d’orgueil les Clermontois franchissent la ligne toulousaine. La déception est forcement immense pour chacun d’entre nous, mais « nous reviendrons » comme l’a annoncé le Capitaine Aurélien Rougerie à la fin de la rencontre …
L’ASM Clermont Auvergne est très fier du parcours de son équipe et remercie tous les partenaires, et supporters d’avoir porté haut les couleurs « Jaune et Bleu » tout au long de la saison.

L’équipe : 1.Laurent Emmanuelli – 2.Mario Ledesma – 3.Davit Zirakashvili – 4.Jamie Cudmore – 5. Thibault Privat – 6.Alexandre Audebert – 7.Julien Bonnaire – 8.Elvis Vermeulen – 9.Pierre Mignoni – 10.Brock James – 11.Napolioni Nalaga– 12.Marius Joubert – 13.Gonzalo Canale – 14.Aurélien Rougerie (cap)– 15.Benoît Baby.
Remplaçants : 16.John Smit – 17.Thomas Domingo – 18.Christophe Samson – 19.Loïc Jacquet – 20. Sam Broomhall – 21.Seremaia Bai – 22 Anthony Floch
Pour Toulouse : 1.Daan Human – 2.William Servat– 3.Omar Hasan – 4. Patricio Albacete– 5. Fabien Pelous – 6.Jean Bouilhou(cap) – 7. Thierry Dusautoir – 8.Shaw Sawerby– 9.Byron Kellher – 10.Jean-Baptiste Elissalde – 11. Cédric Heymans– 12.Yannick Jauzion – 13. Maleli Kunavore – 14. Yves Donguy– 15.Maxime Medard.
Remplaçants : 16. Alberto Vernet-Basualdo – 17. Jean-Batiste Poux – 18.Romain Millo-Chluski – 19. Grégory Lamboley – 20. Valentin Courent – 21.Florian Fritz– 22. Finau Maka.

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