Le piège a été évité
En battant Biarritz sur une petite marge (12-9), les jaune et bleu ont assuré l’essentiel. Rien n’a été simple face à la meilleure défense du championnat, et il a fallu s’employer pour conserver la seconde place du classement.
Les Biarrots étaient venus pour gagner. Face à une équipe de l’ASM privée de ses internationaux, il y avait en effet de quoi réitérer la performance enregistrée le 25 mars 2006, date à laquelle le B.O s’est imposé au Michelin. Mais depuis presque deux ans, bien des choses ont changé : les jaune et bleu n’ont plus perdu sur leurs terres et ont surtout acquis une meilleure maîtrise de leurs rendez-vous.
Envie et solidarité
En d’autres temps, devant la défense de fer imposée par les Basques, l’équipe n’aurait pas insisté, aurait peut-être perdu pied et craqué sur les quelques contres lancés par Jérôme Thion et se troupes. « On est heureux de cette victoire parce que Biarritz revient à son vrai niveau après avoir douté en début de saison. C’est une équipe qui monte en puissance, face à laquelle on a opposé l’envie et la solidarité », souligne Mario Ledesma.
Après une première mi-temps où ils n’ont pu faire fructifier leur domination, les jaune et bleu s’en sont remis à leur buteur Brock James, qui a converti quatre pénalités sur sept tentées : « On a fait beaucoup de jeu, on a eu deux ou trois occasions où on a franchi la ligne d’avantage mais on n’est pas allé au bout de nos intentions. Il ne manque pas grand-chose », précise le talonneur argentin.
Dommage...
De ce match difficile, très tendu, reste donc une petite frustration, à l’image des propos de Pierre Mignoni : « Les Biarrots ont retardé les libérations de balle, ce qui nous a empêché d’enchaîner dans de bonnes conditions. C’est dommage parce que marquer un essai nous aurait fait du bien ».
Autre donnée qui a son poids dans la performance des deux équipes : le vent. Parfois tourbillonnant, parfois violent, il a énormément gêné le développement du jeu, à l’image de cette chandelle tapée par Brock James en seconde période et qui a été repoussée dans le camp clermontois.« On craignait que les Biarrots nous imposent de grosses séquences. On a donc essayé d’occuper le terrain, tout en tentant deux trois coups. Mais c’est vrai que le vent a provoqué les erreurs de part et d’autre », relève Pierre Mignoni.
Ainsi sortis du piège biarrots, les jaune et bleu peuvent aborder le déplacement à Perpignan (samedi à 15h) avec un surcroît de sérénité, même si il faudra faire une nouvelle fois sans les internationaux.
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