3 Montferrandais dans l'equipe titulaire ?

Après les deux premiers matchs de préparation remportés face à l’Angleterre, une certaine hiérarchie se dessine en équipe de France. L’équipe est quasiment connue. A moins de quelques surprises…

Les certains

L’arrière toulousain Clément Poitrenaud, seul spécialiste à son poste, sera titulaire le 7 septembre prochain face à l’Argentine. A moins d’une blessure… Déjà de l’aventure en 2003, il a pu se mettre en jambes lors des deux victoires face aux Anglais. Autre partant certain : le capitaine Raphaël Ibanez. Le talonneur des Wasps sera bien évidemment l’homme de base des Bleus dans une première ligne où Olivier Milloud et Pieter De Villiers, s’il est rétabli, paraissent assurés de débuter. En troisième ligne, le Biarrot Serge Betsen, pièce essentielle du système depuis Bernard Laporte, est a priori intouchable pour ce qui sera sa dernière grande compétition internationale. Au centre, Yannick Jauzion, auteur du seul essai français à Marseille, est bien évidemment un titulaire indiscutable au même titre que le vétéran parisien Christophe Dominici, « le capitaine des lignes arrières » selon l’encadrement.

Les probables

Convaincante lors du dernier Tournoi, la paire Mignoni-Skrela devrait former la charnière de l’équipe de France. Le duo toulousain Elissalde-Michalak, qui a alterné le bon et le moins bon au Vélodrome, semble avoir un temps de retard et devrait se contenter des fins de matchs pour exprimer son talent. En deuxième ligne, l’association Pelous-Thion tient la corde. Le premier, qui a fêté sa 112eme sélection ce week-end, a su mettre ses doutes de côté pour postuler de nouveau à une place de titulaire. Thion, devrait lui sans surprise, être préféré à Lionel Nallet, pourtant très bon l’hiver dernier. Sébastien Chabal, auteur d’une entrée fracassante à Twickenham pour son premier match en deuxième ligne, aura le profil du remplaçant idéal, celui de « l’impact player » comme disent les Anglais. En troisième ligne, la concurrence bat son plein. Julien Bonnaire devrait être choisi en troisième ligne plutôt qu’Imanol Harinordoquy alors que Rémy Martin pourrait prendre la dernière place en numéro 7 à moins que Thierry Dusautoir ne rafle la mise grâce à sa très bonne prestation face au XV de la Rose. Au centre, Damien Traille, dont la blessure aux adducteurs est un mauvais souvenir, est en pole pour épauler Jauzion.

Les réservistes

Au talon, Dimitri Szarzewski et Sébastien Bruno vont devoir se battre pour gagner leur billet. Le Parisien et le joueur de Sale se disputeront dans les jours à venir une place de remplaçant. L’heureux élu pourrait croiser sur le banc Cédric Heymans. L’ailier toulousain, que l’encadrement voit également comme un possible recours à l’arrière, est un joueur polyvalent. Son comparse de club Vincent Clerc pourrait également laisser le soin à Aurélien Rougerie de porter le numéro 14. En première ligne, tout va dépendre des bulletins de santé communiqués dans les jours à venir. Si la forme de Pieter de Villiers (mollet) ne s’améliore pas, Jean-Baptiste Poux conservera une place de titulaire. Nicolas Mas attend lui une décision définitive pour Sylvain Marconnet. Enfin, à l’ouverture, le temps de jeu de Lionel Beauxis ne devrait pas être très élevé. Le jeune Parisien est le troisième ouvreur et le troisième numéro 10 des Bleus derrière David Skrela et Frédéric Michalak. L’ancien Palois pourrait malgré tout se dégourdir les jambes lors du dernier match de préparation.

Le Site Rugby-Jean-François PATURAUD

Au lendemain du dernier match de préparation face au pays de Galles, la composition de l’équipe de France qui affrontera l’Argentine prend forme. A certains postes, en revanche, la concurrence joue à fond.

Arrière
Clément Poitrenaud est le seul spécialiste à ce poste en l’absence, notamment, de Thomas Castaignède, Julien Laharrague et Pepito Elhorga, tous non retenus. Le choix était voulu dès le départ par l’encadrement afin d’avoir quatre ailiers dans le groupe des 30. Le Toulousain, titulaire face à l’Angleterre à Twickenham et Marseille, n’a pas vraiment brillé. Loin de là. Cédric Heymans, qui fêtait sa première titularisation à ce poste dimanche à Cardiff, a lui fait sensation. Et sans doute définitivement gagné sa place pour l’Argentine mais peut-être pas en tant que titulaire.

Ailiers
Homme de base du système de Bernard Laporte, et considéré comme le « capitaine des lignes arrières », Christophe Dominici est assuré de débuter le 7 septembre au Stade de France. Il devrait être accompagné du Clermontois Aurélien Rougerie, à son avantage au pays de Galles. Cédric Heymans, qui a tout du remplaçant idéal par sa polyvalence, et Vincent Clerc, pas assez tranchant lors des matchs de préparation, accusent un peu de retard.

Centre
Elément indispensable du XV de France, Yannick Jauzion, forfait à Twickenham mais bien présent à Marseille et Cardiff, sera bien évidemment de l’aventure. Le Toulousain, véritable régulateur de l’équipe, ne sait pas en revanche avec qui il jouera. Le Biarrot Damien Traille est en pole position pour former un duo de costauds. Il devrait pêtre référé au Perpignanais David Marty, absent au pays de Galles.

Charnière
Deux possibilités s’offrent à Bernard Laporte et Jo Maso. La première, qui tient la corde, consiste à aligner la paire Mignoni-Skrela, comme lors du Tournoi des VI Nations. La seconde est formée par le duo toulousain Elissalde-Michalak. A l’heure actuelle, la première solution est clairement privilégiée. Le jeune ouvreur Lionel Beauxis devrait lui s’installer dans les tribunes.

Troisième ligne
La concurrence bat son plein dans ce secteur. Serge Betsen, capitaine lors du dernier match de préparation, sera, à moins d’une énorme surprise, titulaire contre les Pumas. Pour les deux autres places, le suspense demeure. Très bon à Marseille, son ancien partenaire à Biarritz, Thierry Dusautoir, a marqué des points. Et peut-être même changé la donne. Rémy Martin, solide à Cardiff, et Yannick Nyanga, également bien dans le rythme cet été, n’ont pas dit leur dernier mot. En numéro 8, Julien Bonnaire, pion essentiel de l’équipe depuis deux ans, pourrait laisser sa place à Imanol Harinordoquy. Mais rien n’est fait. Et tous deux offrent l’avantage de pouvoir se glisser en 7.

Deuxième ligne
Les choses sont claires en deuxième ligne. Fabien Pelous, nouveau recordman français du nombre de sélection, est revenu tout près de son meilleur niveau après de nombreux mois de galère. Le vice-capitaine des Bleus sera, comme il y quatre ans en Australie, associé à Jérôme Thion. La place de remplaçant se jouera entre Sébastien Chabal, dont tout le monde vante le profil parfait d'« impact player », et Lionel Nallet. Ce dernier, forfait à Cardiff à cause d’une lombalgie, était l’un des meilleurs Français lors du Tournoi. Cet été, il n’a disputé que 22 minutes avec les Bleus.

Talonneur
Le capitaine Raphaël Ibañez est bien sûr certain de débuter le premier match de la Coupe du monde. Reste à savoir qui sera son suppléant. Bernard Laporte devra choisir entre Dimitri Szarzewski et Sébastien Bruno, deux joueurs différents mais performants.

Piliers
Depuis le forfait de Sylvain Marconnet la semaine passée, Olivier Milloud et Pieter De Villiers sont assurés d’être les piliers titulaires du XV de France. Sur le banc, on retrouvera Jean-Baptiste Poux ou Nicolas Mas.

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