ITW DE VERN COTTER

Cotter : « Regarder vers l'avant »
Vern Cotter, l'entraîneur de Clermont, revient sur le second échec consécutif de son équipe en finale du championnat de France. Malgré la déception, le technicien néo-zélandais assure que son équipe a grandi et sera encore présente la saison prochaine pour tenter d'enfin soulever le Brennus.




Comment analysez-vous votre défaite en finale ?
Nous n'avons pas été capables de mettre la pression sur l'équipe toulousaine en seconde période. Il nous a manqué plusieurs balles en touche et aussi de réussite sur certains coups.

Qu'est-ce que vous auriez pu faire pour inverser cette tendance ?Dans une finale, quand c'est serré, ça bascule sur peu de chose. Et dans ces conditions, il faut marquer des points. Je revois deux phases de jeu où nous aurions dû aller au bout. Car même si nous avons été souvent sous pression, nous avons réussi à créer des brèches, mais sans marquer. C'est donc l'efficacité qui nous a manqué. Mais les Toulousains ont été très efficaces en touche et dans le combat au sol. Nous n'avons donc pas pu enchaîner comme d'habitude. Toulouse a fait ce qu'il fallait en marquant sur les temps forts.

Avez-vous senti un peu de fébrilité dans votre équipe ?
Oui, il faut le reconnaître. Nous n'avons pas montré le même visage que tout au long de l'année. On en est conscient. Il faut tourner la page et regarder vers l'avant. L'équipe a grandi, mais nous n'avons pas su franchir la dernière marche. On le fera l'année prochaine.

Votre équipe aura-t-elle la force de repartir à la conquête du Brennus après ce double échec en finale ?
Si on veut des choses faciles dans la vie, il ne faut pas jouer au rugby. Le rugby est une histoire de challenge. Les joueurs sont des compétiteurs. Dans les vestiaires, j'ai vu des joueurs très déçus, mais qui avaient envie de repartir rapidement au combat et obtenir de meilleurs résultats.

L'expérience de Toulouse du haut niveau a-t-elle joué lors de cette finale ?
Toulouse a tout donné lors de la finale. Ils se sont jetés dans la bataille comme des morts de faim. Ils ont montré une grosse envie de gagner ce match. Sur l'ensemble du match, ils méritent la victoire.

Avez-vous hâtes de repartir à la conquête du titre ?
On va d'abord passer quinze jours tranquilles pour souffler un peu. Nous reprendrons ensuite le 28 juillet.

a propos de cotter,il est dit dans la montagne d'aujourd'hui qu'il donnera une réponse sur son avenir à l'asm et donc sa prolongation avant la fin septembre.A suivre en espérant qu'il resigne.

- Cotter restera-t-il ?
La nouvelle défaite de l'ASM à Castres (12-6), la troisième en cinq journées, plonge un peu plus le club dans le doute et confirme ses difficultés actuelles. Elle pose aussi la question de l'avenir de Vern Cotter à la tête de l'équipe première. Sous contrat jusqu'en juin prochain, le Néo-zélandais hésite fortement à prolonger l'aventure à Clermont.

Quelque chose ne tourne pas rond au pays de Michelin. En concédant sa troisième défaite à l'extérieur, cette fois-ci à Castres, Clermont réalise un mauvais début de saison, et sa huitième place actuelle ne peut pas convenir aux ambitions de titres de la meilleure équipe de ces deux dernières années. Cette crise déjà vivace pose deux questions, très liées l'une à l'autre. Que se passe-t-il à l'ASM ? Et ces résultats risquent-t-il de sceller l'avenir de Vern Cotter ? En fait la situation du Kiwi est plutôt confortable, puisque c'est lui qui a les cartes en main. Très convaincant depuis son arrivée en Auvergne il y a deux ans, il sait que la décision lui appartient : le président du club René Fontès a déclaré à plusieurs reprises qu'il souhaitait prolonger son contrat, au moins jusqu'en 2010.

Cotter réfléchit donc à l'opportunité de rester deux ans de plus en France. Et il semble encore très hésitant quand à son choix final. A priori, il devrait annoncer sa décision d'ici à la fin du mois. Mais impossible de savoir aujourd'hui quelle est la tendance. Plusieurs éléments incitent en effet le technicien néo-zélandais à quitter les Jaunards. D'abord un facteur d'ordre privé. Père de trois enfants, Cotter n'envisage pas d'élever trop longtemps ses enfants loin de son pays, et l'avis de sa famille aura un impact important dans son choix.

« Le club ne sait pas gagner »
Ensuite il est apparu parfois lassé de la mentalité qui règne au sein du club. Le problème ? «Le club ne sait pas gagner, et la ville non plus», souligne-t-il crûment. En cause bien sûr, les neuf finales du championnat perdues, dont les deux dernières, et surtout l'absence de réaction et même de révolte quant à cette série noire. Un détail a d'ailleurs frappé tous les observateurs dans les couloirs du stade de France après le revers contre Toulouse fin juin : l'absence de colère, de haine de la défaite. Et une fatalité apparente devant ce nouvel échec, avec un discours surprenant pour un compétiteur, qui disait en substance : «ce n'est pas grave, on a fait une belle saison, Toulouse était meilleur». Les réactions de l'équipe, ou plutôt l'absence de réactions, depuis le début de saison, notamment après le dernier revers à Castres, sont également inquiétantes. Trois défaites, mais personne ne tire la sonnette d'alarme, personne ne lance la révolte, personne ne provoque le déclic qui pourrait permettre de crever l'abcès.

Difficile aujourd'hui d'expliquer les difficultés d'un club placé en exemple la saison passée, dont l'effectif a peu évolué. Il est évident que la dernière finale perdue a provoqué une vraie cassure sur le plan mental, et les joueurs ont semble-t-il du mal à digérer. C'est aujourd'hui la clé du succès pour l'ASM, et sans doute aussi un élément qui sera déterminant dans la réflexion de Cotter. Car le Néo-Zélandais ne prolongera pas sans le soutien total de son groupe, sans son adhésion à ses méthodes, rigoureuses et exigeantes. La prochaine rencontre, contre Biarritz samedi, sera une première réponse quant à la position du groupe. Après trois ans de bons et loyaux services, Cotter se trouve aujourd'hui à un tournant. Le verdict, attendu, ne devrait pas tarder, et il sera sans doute influent sur la suite de la saison clermontoise. A. M.

Le stratège néo-zélandais qui entamait sa dernière année de contrat a décidé de prolonger l’aventure à l’ASM Clermont Auvergne pour 2 saisons supplémentaires (+ une optionnelle).

Arrivé en 2006, le coach en provenance des Canterbury Crusaders (Nouvelle –Zélande) a su imposer sa propre méthode d’entraînement basée sur l’exigence et la rigueur. Les résultats n’ont pas tardé à suivre et pour sa première année à la tête du club Clermontois, les « Jaune et Bleu » remportent le Bouclier Européen et terminent vice-champions de France. L’année dernière le Club clermontois fait sa meilleure saison, en rivalisant avec le champion d’Europe en titre (Munster) et en finissant premier de la phase régulière, avec la meilleure attaque du championnat. Cette même saison, Vern emmène, une fois de plus, ses joueurs au Stade de France pour disputer le titre.

Dans sa volonté de pérenniser le club et de fonder des bases solides pour l’avenir, le Président René Fontes se réjouit : « L'accord conclu entre Vern Cotter et l'ASM Clermont Auvergne va permettre à notre Club de poursuivre sa marche en avant dans la continuité des très bons résultats enregistrés au cours des deux dernières années. Connaissant bien Vern et sa culture de la gagne, je suis sûr que son engagement jusqu'en 2011 voire 2012 crée les conditions nécessaires à la réalisation de nos objectifs les plus ambitieux. » De son côté, le manager Sportif de l’ASM Clermont Auvergne, Jean Marc Lhermet voit cette signature comme « une formidable occasion d’allier continuité et performance, dans le respect de valeurs fortes qui collent à ce Club et à son environnement ».

L’intéressé après « avoir échangé avec sa famille et le Président » se déclare « très satisfait de pouvoir, pour des raisons professionnelles et familiales, continuer le Challenge ici à Clermont ».

Vern Cotter est désormais uni à l’ASM Clermont Auvergne jusqu’en Juin 2011, avec la possibilité de prolonger jusqu’en Juin 2012.

Source site off. de l'ASM CA

En fin de contrat à l’issue de la saison, Vern Cotter a décidé de rempiler pour deux saisons supplémentaires plus une optionnelle avec le club auvergnat, lundi, avec l’ambition avouée de décrocher des titres.

Sa décision devait être officialisée à la fin du mois de septembre. Mais lundi, le club a coupé court aux rumeurs en annonçant la prolongation de contrat pour deux saisons supplémentaires de son technicien néo-zélandais. Une excellente nouvelle pour le club jaunard désireux de poursuivre l’aventure avec l’ancien entraîneur des Canterbury Crusaders. « C’était la volonté du club de le garder, affirme Jean-Marc Lhermet. Depuis un petit moment, on discute avec lui. Il fait un travail super depuis trois saisons. Les résultats et le jeu proposé parlent pour lui. » En fin de contrat au terme de la saison, Vern Cotter est désormais lié jusqu’en 2011 avec la possibilité de pousser jusqu’en 2012. Clermont parie sur la continuité d’une aventure débutée en 2006. C’est à base de rigueur et d’un jeu basé sur l’offensive que Vern Cotter a réussi à se faire adopter par toute une région.

En deux ans, il a apporté un titre de challenge européen pour deux finales de Top 14 perdues. Le hic d’un bilan remarquable qu’il compte bien étoffer dans les années à venir. « Il reste parce qu’il sait que le club a l’ambition de jouer au plus haut niveau français et européen, précise Lhermet. C’est sûr que c’était une condition pour rester. Il a les assurances que c’est le cas aujourd’hui. » Alors que les supputations allaient bon train sur la saison charnière qui se profile, le chapitre est désormais clos. « On nous a fait tout à un flan de cette prolongation, poursuit Lhermet. Il est bien à Clermont. Il avait envie de rester. Le fait que la décision n’ait pas encore été donnée, ajouté à la conjoncture un peu compliquée, fait que ça a pris des proportions un peu importantes. »

Voilà une annonce qui ajoutera un peu de sérénité à l’ASM auteur d’un départ poussif en championnat avec trois défaites en cinq journées. « Il y a cet aspect de continuité. Il n’y a pas de performance pérenne au haut niveau s’il n’y a pas de continuité, rappelle le manager des Auvergnats. Que ce soit au niveau de l’effectif des joueurs qu’au niveau du staff. » Retour désormais au terrain pour l’entraîneur qui doit préparer la prochaine rencontre de Top 14 face à Biarritz. Avec l’ambition de remonter la pente et de reprendre sa place parmi les postulants au bouclier de Brennus. « L'accord conclu entre Vern Cotter et l'ASM Clermont Auvergne va permettre à notre club de poursuivre sa marche en avant dans la continuité des très bons résultats enregistrés au cours des deux dernières années, se félicite le président René Fontes, sur le site du club. Connaissant bien Vern et sa culture de la gagne, je suis sûr que son engagement jusqu'en 2011 voire 2012 crée les conditions nécessaires à la réalisation de nos objectifs les plus ambitieux. » Un titre dans les trois années à venir comblerait les attentes grandissantes de tout un club.

Source Rugby365.fr

avec un peu de retard pour la réponse,je suis très content que cotter prolonge à l'asm.Il a obtenu des garanties sur la composition de la future équipe(entre autre).
Maintenant il me tarde de savoir quels vont etre les joueurs recrutés cette saison.

Vern Cotter a connu une semaine agitée. Après la nouvelle défaite à Castres, il a beaucoup été question de son avenir à la tête de l'ASM. La question a été réglée lundi avec l'annonce de sa prolongation de contrat pour deux ans. Soulagé de la fin de ce feuilleton, le Néo-Zélandais peut maintenant se concentrer sur le match difficile contre Biarritz, samedi à Michelin. Et il espère que ses hommes vont enfin se lâcher pour retrouver leur allant de la saison passée.

«Vern Cotter, vous venez de prolonger votre contrat de deux années supplémentaires, plus une troisième en option, avec Clermont. Etait-ce une décision difficile à prendre ?
C'était assez long, car il faut considérer beaucoup de choses, mais maintenant c'est fait. Je suis très content et on va pouvoir continuer. Je n'ai pas hésité, mais il faut toujours bien réfléchir avant de prendre une décision importante car il y a des paramètres familiaux, professionnels qui entrent en compte. Donc on a pris notre temps. Et puis je n'aime pas trop bouger et je n'aime pas trop perdre non plus. Donc on a décidé de poursuivre l'aventure ici parce que je suis convaincu qu'avec le groupe que l'on a ici, on peut encore avancer davantage. C'est ça le nouveau challenge, continuer d'avancer. On a beaucoup discuté de l'avenir avec le président (René Fontès) mais je ne souhaite pas parler du contenu de nos échanges. Il m'a convaincu de venir il y a deux ans, c'est un personnage très fort, et il est arrivé à me convaincre de rester. Je ne pense pas qu'il y ait une usure du discours, il y a des entraîneurs de football américain qui restent en place trente ans, ce n'est pas un problème. Il y a toujours la possibilité d'améliorer les choses, par l'infrastructure, l'environnement. Si on est capable de se remettre en question, tout est faisable, il n'y a pas de limite.

Les deux finales perdues, en 2007 et 2008, ont-elles pesé dans votre choix ?
Les défaites sont importantes, elles donnent à réfléchir, on ne peut pas le nier, mais il faut voir comment on peut évoluer. Donc on a pensé à tout ça. On a dit dès le départ que le recrutement n'était pas terminé, mais il faut trouver des joueurs qui nous apportent de la valeur. Peut-être que nous devrons attendre l'année prochaine, mais on travaille dessus.

Comment jugez-vous votre début de saison ?
On est un peu trop timide, il faut que l'on accélère et ne pas se trouver des excuses. On ne peut pas jouer un match et s'endormir tout de suite après, il faut que l'on soit plus constant, plus régulier. On l'a bien fait contre Toulouse, il faut rééditer cela face aux Biarrots. C'est une bonne équipe, bien armée, sûre d'elle, donc nous devons monter en puissance. J'espère que ça va bien se passer contre Biarritz, puis à Bourgoin, comme ça on pourra attaquer plus sereinement la coupe d'Europe, une compétition internationale de très haut niveau.»

L'Equipe.fr(Avec AFP)