Portrait Daniel Kotze

Daniel Kotze a profité d’un moment de temps libre pour faire les 150 kilomètres qui séparent la capitale du Cantal, du stade Marcel-Michelin, où le solide pilier sud-africain prendra ses quartiers pour les trois prochaines saisons, l’occasion de faire un peu mieux connaissance avec l’une des terreurs des mêlées de la Pro D2.

Le physique du futur pilier des « jaune et bleu » ne passe pas inaperçu dans les abords du stade Marcel Michelin où le pilier du Stade Aurillacois est venu prendre ses marques pour les saisons prochaines. Comme beaucoup, le jeune droitier sud-africain est impressionné par ses futures infrastructures. « La première impression que donne l’ASM Clermont Auvergne est celle d’un club très professionnel. J’ai fait un petit tour dans Clermont cet après-midi et j’ai trouvé l’endroit très agréable. Des structures très compétitives, une belle ville, que demander de mieux ! » lache le colosse dans un grand sourire, avant de souligner tout ce que son passage au Stade Aurillacois lui a apporté dans sa jeune carrière, autant d’un point de vue sportif que personnel. « Je pense que mon passage à Aurillac aura été une étape importante. Je me suis familiarisé avec la langue ces deux dernières années. J’ai apprécié le tempérament et l’état d’esprit des gens d’Aurillac, en restant dans la même région, je pense que les relations que je nouerai ici seront du même ordre. » .

Une sorte de transition en douceur vers un ascenseur sportif qui constituera une nouveau challenge pour l'ancien pensionnaire des Cheetahs. Une marche dont Daniel a pleinement conscience « Quand on regarde les matches de Top 14 et qu’on les compare à ceux de la PROD2 je crois que la plus grande différence est la vitesse. Cela va plus vite en TOP 14, mais je crois qu’il y autant d’affrontements et d’engagement, autant de mêlées et de travail à faire pour les avants. Je crois que ce championnat de Pro D2 m’aura donné de bonnes bases pour franchir un nouveau pallier, mais je suis conscient aussi que cela ira beaucoup plus vite et qu’il faudra beaucoup travailler pour arriver à ce que l’on attend de moi. Cela ne se fera pas tout seul. » Pas de quoi toutefois faire vaciller le massif pilier sud-africain qui se dit prêt à relever ce nouveau défi « J’ai de bonnes sensations et je suis très impatient de voir comment je vais me comporter. J’ai passé de nombreuses étapes depuis que j’évoluais avec les - de 19 ans en Afrique du Sud puis lors de mon arrivée en Pro D2 et je suis prêt à franchir le nouveau pallier qui se présente. »
Un parcours qui n’est pas sans rappeler, celui du piler géorgien Davit Zirakashvili, arrivé encore tout jeune, après un passage à Aubenas et reconnu aujourd’hui comme l’un des meilleurs piliers droits du monde. Une « success story » qui ne laisse pas le pilier de marbre, « Je crois que Davit Zirakashvili est un exemple à suivre, nos parcours ont des similitudes. Il a beaucoup travaillé pour arriver là où il est aujourd’hui, je sais ce qu’il me reste à faire ! »

Lorsqu’il évoque la saison prochaine, Daniel Kotze, avance modestement ses objectifs : « La première des choses sera de réussir mon intégration et de trouver ma place dans le groupe. Ensuite seulement je me concentrerai sur les objectifs de notre équipe en donnant le meilleur de moi-même »

Le prochain rendez-vous est donné lors de la reprise de la saison prochaine, vers le milieu du mois de juillet. D’ici là le pilier aurillacois compte bien mettre un point d’honneur à finir en beauté son passage réussi dans le Cantal. On souhaite bien du courage aux piliers qui croiseront son chemin d’ici là…